Le Féroce Saladin

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Le Féroce Saladin

Titre original Il feroce Saladino
Réalisation Mario Bonnard
Scénario Ettore Maria Margadonna
Gino Rocca (it)
Acteurs principaux
Sociétés de production Capitani ICAR
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie
Durée 94 minutes
Sortie 1937

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Féroce Saladin (Il feroce Saladino) est une comédie italienne de téléphones blancs réalisée par Mario Bonnard et sortie en 1937.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Pompey Darly, un « scientifique » illusionniste, sans espoir d'obtenir le succès mérité de ses imitations, se produit dans les théâtres les plus désespérés. Son numéro, toujours le même, consiste à choisir des personnes dans le public (qui sont d'accord avec lui) et à les hypnotiser. Lorsque le spectacle, à cause de la stupidité du public, tourne mal, il se retrouve contraint de fuir pour sauver sa peau.

Au chômage, il rencontre Dora, une jeune femme qui aspire à devenir chanteuse. Impressionné par sa grâce, il décide de l'aider à réussir. Dora trouve rapidement un professeur de chant, Gastone. Pompeo, lui, n'aime pas ça. Après plusieurs tentatives de réinsertion, il accepte de travailler comme vendeur de bonbons et de chocolats au Teatro Apollo du commandeur Fani, qui l'a pris en pitié. Mais cette fois, la chance est de son côté : dans les paquets qu'il vend, les gens trouvent les très rares figurines « Féroce Saladin ». La découverte des figurines provoque un terrible tumulte dans le théâtre et inspire à Pompey l'idée de monter une revue sur ce thème, avec lui dans le rôle de Saladin. Dora joue le rôle de la belle Sulamite, favorite de Saladin, et l'opération est un succès.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Le , Benito Mussolini visite le studio de Cinecittà qui vient d'être achevé. Avec l'épopée historique Scipion l'Africain, Le Féroce Saladin est l'un des quelques films sur le tournage desquels le Duce était présent[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Il feroce Saladino », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )
  2. a et b « Le Féroce Saladin », sur encyclocine.com (consulté le )
  3. (en) Stephen Gundle, Mussolini's Dream Factory : Film Stardom in Fascist Italy, Berghahn Books,

Liens externes[modifier | modifier le code]