Omnium lyonnais de chemins de fer et tramways
Omnium lyonnais de chemins de fer et de tramways | |
Tramway de Fontainebleau, réseau appartenant au groupe Omnium lyonnais. | |
Création | [1] |
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Siège social | Lyon France |
Activité | Tramways électriques et métro |
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L'Omnium lyonnais de chemins de fer et tramways est une société fondée le chez maitre Pétrus Bernard notaire à Lyon[2]. Elle se spécialise dans la construction et l'exploitation de réseaux de tramways électriques.
Principaux réseaux gérés[modifier | modifier le code]
Elle a construit et exploité les réseaux de tramways suivants :
- Tramway de Cannes[3] ;
- Tramway de Poitiers ;
- Tramway de Pau ;
- Tramway de Troyes ;
- Tramway de Bourges ;
- Tramway d'Avignon ;
- Tramway de Fontainebleau ;
- Tramway d'Armentières via la compagnie des Tramways d'Armentières (TA) ;
- Tramway de Sète ;
La société a aussi exploité des chemins de fer :
- Chemins de fer sur route d'Algérie (plusieurs lignes à voie étroite, dont la ligne côtière Castiglione - Alger - Aïn-Taya (77 km), le réseau étant principalement exploité en traction vapeur, sauf la section de 20 km entre Deux-Moulins et Maison-Carrée électrifiée)[4] ;
- Chemin de fer des carrières d'Estrée-Blanche (Nord).
L'Omnium lyonnais a construit et exploité des lignes du métro parisien au travers de la Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris, appelée plus simplement le « Nord-Sud »[5].
La société Omnium lyonnais a aussi exploité temporairement les réseaux suivants:
La société Omnium lyonnais a des intérêts dans les entreprises industrielles suivantes[6]
- Société des forces motrices de la Sélune,
- Société électrique de la sidérurgie lorraine,
- Société minière française au Maroc,
- Société des mines de Boudjoudoun (Algérie)[7],
Partenariats[modifier | modifier le code]
L'Omnium lyonnais, par sa fusion en 1898 avec la Compagnie Nouvelle d'Électricité, disposait d'accords avec la Société alsacienne de constructions mécaniques, titulaire en France des brevets de l'électricien allemand Siemens[8].
Dirigeants[modifier | modifier le code]
- Louis Albert Laurens administrateur de l'Omnium lyonnais[9] ;
- Xavier Janicot, financier, Directeur de l'Omnium Lyonnais[10],[11]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), [lire en ligne], consulté le
- http://scripophilie-ferroviaire.pagesperso-orange.fr/0cOmnLyTwA9801.jpg
- Association Renaissance Carnot, « Un tramway nommé plaisir », Renaissance Carnot Cannes - Le Cannet (consulté le )
- H. Lartilleux, « http://www.alger-roi.net/Alger/transports/chemin_fer/textes/2_chemin_de_fer_sur_route_algeriens_afn67.htm », Les transports à, autour et pour Alger et l'Algérie, (consulté le )
- « Le Nord-Sud : Origines et concession », Symbioz, (consulté le )
- Wolkowitsch, Maurice, « Chapitre VI - Typologie et situation financière des entreprises de ... », sur revues.org, Revue d’histoire des chemins de fer, AHICF, (ISSN 0996-9403, consulté le ), p. 196–221.
- http://www.entreprises-coloniales.fr/afrique-du-nord/Boudjoudoun_(Mines_de).pdf
- Dominique Larroque, « L'expansion des tramways urbains en France avant la Première Guerre Mondiale », Histoire, économie et société, vol. 9, no 1, , p. 135-168 (lire en ligne)
- « Louis Albert Laurens (1856-1916) », Annales des Mines (consulté le )
- « Chemins de fer sur routes d'Algérie : Compte rendu de l'AG du 10 décembre 1903 », L'Économiste de Lyon, , p. 1 (lire en ligne)
- https://www.entreprises-coloniales.fr/empire/Omnium_lyonnais.pdf