Katia Bourdarel

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Katia Bourdarel
Katia Bourdarel dans son atelier en 2019.
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Katia Bourdarel, née en 1970 à Marseille, est une plasticienne, peintre, sculptrice et dessinatrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Katia Bourdarel est diplômée de l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Au début de sa carrière, elle collabore avec la galerie Roger Pailhas à Marseille. Elle est représentée par la galerie Aeroplastics à Bruxelles depuis 2014, la galerie Bernhard Bischoff à Berne depuis 2006 et la galerie Provost Hacker à Lille depuis 2023.

Katia Bourdarel vit entre Paris à la villa des Arts, dans l'ancien atelier d'Eugène Carrière et Dégagnac dans le Lot.

Son œuvre utilise divers médias tels que la vidéo, l'installation, la sculpture et la peinture (parfois figurative). Ses sujets s'articulent autour de la mémoire collective et personnelle, avec, selon l'artiste ou les critiques, la volonté de « fusionner des morceaux de narration populaire et des moments de vie intime ». Ils questionneraient le rapport que chacun entretient avec le réel et « l'incarnation », en parcourant différents thèmes d'opposition. L'artiste parle de « transformations » et de « devenirs incertains ». Certains critiques d'art se montrent élogieux envers son travail, comme le critique Philippe Piguet dans la revue L'Œil, qui y a publié l'article Bourdarel, le conte comme modalité en 2014 : « Son monde nous entraîne dans les abysses de nos rêves et de nos fantasmes, voire de nos peurs. Quelque chose du conte, voire de la fable, est à l'œuvre dans son travail. Son art est porté par la quête d'un espace autre et d'un temps suspendu, et offre au regard l'occasion d'un asile »[1].

Son travail est exposé dans des institutions privées et publiques, à la Collection Lambert (Avignon), au Kunstmuseum (Bochum), à la Fondation Ursula Blickle (Vienne), Fondation Villa Datris (L'Isle-sur-la-Sorgue), au Espacio de las Artes[2] (Tenerife), à l'Institut français de Maurice (Île Maurice), à la Kunsthalle de Kiel, à la Villa Stuck (Munich), à la Kunsthalle de Vienne, au Muséo  Marco (Vigo) (en), au musée d'Art contemporain de Marseille[3], au Centre d'art contemporain[4] (Istres), au CRAC Alsace, au Lieu Unique[5] (Nantes), à la Conciergerie (Paris), ainsi que dans de nombreuses foires d'art nationales et internationales comme Art Basel, l'Armory Show, la Fiac[6], Art Brussels...

Katia Bourdarel a fait l'objet d'articles de presse et d'interviews dans les médias[7] : L'Œil[8], Art Press[9], Beaux Arts magazine[10], Les Inrockuptibles[11], Elle[12], Point de vue[13], Madame Figaro[14], Art Sud[15], Connaissance des arts[16]etc.

Ses œuvres sont conservées dans des collections particulières et publiques.

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

  • 2002 : Project.room 01, ARCA, Centre d’art contemporain, Marseille, France.
  • 2003 : Unlimited, Art Basel, Suisse.
  • 2004 : One woman show, FIAC, stand de la galerie Roger Pailhas, France.
  • 2005 : galerie Roger Pailhas, Marseille, France.
  • 2005 : De l’autre côté…, galerie Sollertis, Toulouse, France.
  • 2006 : The Flesh of Fairy Tales, galerie Voss, Düsseldorf, Allemagne.
  • 2006 : L’expérience verticale, galerie La B.A.N.K, Paris, France.
  • 2006 : Bambi Forever, galerie des Remparts, Toulon, France.
  • 2007 : La Fuite, Mamac, Nice, France.
  • 2008 : Twin Waters, galerie Bernhard Bischoff & Partner, Berne, Suisse.
  • 2008 : Katia Bourdarel, galerie Porte Avion, Marseille, France.
  • 2008 : Le baiser du papillon, galerie La B.A.N.K, Paris, France.
  • 2008 : La jolie fille… et le méchant garçon, avec Gilles Barbier, galerie Sollertis, Toulouse, France.
  • 2009 : Superstitions, Videospreads, projections sur l’écran Caszuidas, Amsterdam, Pays-Bas.
  • 2010 : L’art au paradis, Togu, Marseille, France[17].
  • 2011 : Microcosme, galerie Bernhard Bischoff & Partner, Berne, Suisse.
  • 2011 : Le son du silence, galerie des Remparts, Toulon, France.
  • 2012 : Je suis une louve, galerie Sollertis, Toulouse, France / Les ateliers de la création, Centre Georges Pompidou, Paris, France.
  • 2012 : Le son du silence, Acte II, Centre d’art contemporain hors les murs, Istres, France.
  • 2012 : Les nuits de Psyché[18], galerie Eva Hober, Paris, France[19].
  • 2013 : Le long chemin, Centre d’art contemporain d’Istres, France[20].
  • 2014 : La promesse de l’horizon, galerie Bernhard Bischoff and Partner, Berne, Suisse.
  • 2015 : Sans fleurs ni couronnes, galerie Eva Hober, Paris, France[21].
  • 2015 : La peau des choses, Institut français, Mauritius[22].
  • 2016 : Les Possédés, Grenier du Chapitre, Cahors, France.
  • 2018 : Porter à l'envers, avec Reto Leibundgut, galerie Bernhard Bischoff and Partner, Berne, Suisse.
  • 2018 : L’épreuve du silence, galerie Porte Avion, Marseille, France[23].
  • 2020 : Bêtes de scène à Paris ! Les animaux dans la sculpture contemporaine, Espace Monte-Cristo, Paris, France[24].
  • 2021 : ÈVE(S), Chapelle Saint-Libéral, Brive-la-Gaillarde, France[25].
  • Les ombres que nous sommes, Galerie Vincent Sator, Paris, France
  • 2023 : Nocturnes, Galerie Bernhard Bischoff, Suisse

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Katia BOURDAREL - Documents d'artistes PACA », sur www.documentsdartistes.org (consulté le )
  2. Seminario 'videoarte genero y feminismo. Recherchez les femmes' Katia Bourdarel.
  3. Richard Leydier, « L'art d'une vie », Artpress, no 331, février 2007.
  4. Celine Ghisleri, « Les bienfaits de la lune », Ventilo, no 327, novembre 2013.
  5. Léa Bismuth, « La belle peinture est au lieu unique», Le journal des arts, 13 avril 2012.
  6. paris-art/createurs/katia-bourdarel/[source insuffisante].
  7. Katia Bourdarel – entrée libre – France 5 – 12 janvier 2015.
  8. Amélie Adamo « En 2012, je découvrais… », L'Œil, 16 mars 2017.
  9. Anne Malherbe, « Je rêvais d'un autre monde », Artpress, no 329, décembre 2006.
  10. « Il était une fois », Beaux Arts magazine, no 288, juin 2008.
  11. Nathalie Dray, « Le bal des faux culs», Les Inrockuptibles, août 2006.
  12. J.L.F, « Pin-Up enchantées », Elle, no 3245, mars 2008.
  13. « Parcours Saint-Germain », Point de vue, no 3124, juin 2008.
  14. Patricia Boyer de Latour « Innocence et violence », Madame Figaro, 13 mai 2012.
  15. Bernard Muntaner, « La passeuse d'histoires », Art Sud, 2e trimestre 2008.
  16. « L'ombre du vent », Connaissance des arts, no 642, octobre 2006.
  17. Picot'art art « L'inaccessible » 2010.
  18. « Pshyché amoureuse »
  19. Anne Malherbe  «Les eaux noires », Occhiata, 20 décembre 2012.
  20. Claude Lorin, « Les murmures merveilleux », Zibeline, no 400, novembre 2013.
  21. Salmeron Francois «sans-fleurs-ni-couronnes» décembre 2016.
  22. « La cabane fantasmée », Le Mauricien, 3 mai 2015.
  23. « L'épreuve du silence, galerie Porte Avion : Katia Bourdarel, peintures », sur Paris Art, (consulté le )
  24. « Bêtes de scène à Paris : expo à ne pas manquer ! », sur Artistikrezo, (consulté le )
  25. Chapelle Saint-Libéral, « Découverte des oeuvres de Katia Bourdarel Chapelle Saint-Libéral Chapelle Saint-Libéral samedi 3 juillet 2021 », sur Unidivers, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Cendrine Krempp, Pierre-Yves Desaive, Thierry Balesdens, Les Possédés, Les Rencontres d'Art Contemporain Éditions, 2016 (ISBN 978-2-9546042-5-1).
  • Léa Bismuth, Charles Floren, Damien Sausset, Les larmes lourdes, Éditions Galerie Eva Hober, 2012 (ISBN 2-909101-27-4).
  • Charles Floren, Katrin Gattinger, Katia Bourdarel, Images En Manœuvres Éditions et Galerie Roger Pailhas La Collection, 2005 (ISBN 2-84995-059-9).

Lien externe[modifier | modifier le code]