Parti communiste d'Allemagne - opposition
Parti communiste d'Allemagne - opposition (de) Kommunistische Partei Deutschlands-Opposition | |
Présentation | |
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Présidents | Heinrich Brandler August Thalheimer |
Fondation | 1929 |
Scission de | KPD |
Disparition | 1933 (interdit) 1939 |
Organisation de jeunesse | Ligue des jeunes communistes d'Allemagne (opposition) (en) |
Journal | Gegen den Strom |
Positionnement | Extrême gauche |
Idéologie | Communisme |
Affiliation internationale | Opposition communiste internationale |
Adhérents | 6 000 (1929) |
Couleurs | Rouge |
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Le Parti communiste d'Allemagne - opposition (en allemand : Kommunistische Partei Deutschlands-Opposition ou Kommunistische Partei-Opposition, abrégé en KPD-O ou KPDO, ou KPO) était un parti politique allemand.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le KPD-Opposition est formé en 1928-1929 par des membres exclus du Parti communiste d'Allemagne (KPD), ce parti étant alors intégralement stalinisé.
Les principaux leaders du KPD-O sont Heinrich Brandler (d'où le terme de « brandlériens »), ainsi qu'August Thalheimer et Paul Frölich. Parmi les premiers membres, on compte Auguste et Irmgard Enderle, brandlériens exclus du Parti communiste[1].
Le KPD-O publie le journal Gegen den Strom dont la devise est Wer zu den Quellen zurückwill, muss gegen den Strom schwimmen traduit par « Qui veut revenir aux sources, doit nager à contre-courant »[2].
Avec une quinzaine de partis et groupes similaires (dont le Bloc ouvrier et paysan espagnol), le KPD-O fonde en 1930 l'Opposition communiste internationale.
En 1931, l'exclusion de l'aile gauche du Parti social-démocrate d'Allemagne (SDP) entraîne la création du Parti socialiste ouvrier d'Allemagne (SAP, ou SAPD). Une minorité du KPD-O, menée par Frolich, souhaite une fusion des deux groupes. En , cette minorité rejoint le SAP.
Après avoir défendu en vain la constitution d'un front unitaire contre le nazisme, le parti est contraint à la clandestinité à partir de l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933. La direction s'installe en exil à Paris. Les militants du KPD-O participent à la résistance allemande au nazisme.
À partir de 1936, des militants exilés prennent part à la guerre d'Espagne au sein du camp républicain.
Après la Seconde Guerre mondiale, une partie des militants crée le groupe Arbeiterpolitik, qui existe toujours en 2010.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Bremer Frauengeschichte - Biografien:Enderle Irmgard », sur www.bremerfrauengeschichte.de (consulté le )
- (de) Maxim Leo, Haltet euer Herz: eine ostdeutsche Familiengeschichte, Heyne Verlag, (ISBN 978-3453408074), p. 214.