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Josseline Gaël

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Josseline Gaël
Description de l'image Josseline Gaël 1938.jpg.
Nom de naissance Jeannine Augustine Jeanne Blanleuil
Naissance
Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 78 ans)
Saint-Michel-d'Entraygues (Charente)
Profession Actrice
Films notables Pour un sou d'amour
Les Misérables
Monsieur Personne

Jeannine Blanleuil dite Josseline Gaël, est une actrice française née le à Paris (6e), et morte le à Saint-Michel-d'Entraygues.

Josseline Gaël, Jeannine Augustine Jeanne Blanleuil de son nom de naissance complet, est née dans le quartier de Montmartre. Sa mère est concierge à côté des studios Francoeur.

Elle commence à tourner à l'âge de six ans dans le film Un million dans une main d'enfant.

Elle a été la compagne de Jules Berry dont elle a eu une fille, Michelle, née en 1939.

Josseline rencontre Jules en 1935, lorsqu'ils tournent ensemble le film Jeunes Filles à marier. Josseline a alors 18 ans et Jules est dans sa cinquantaine[1].

Lors de l'Occupation, Josseline Gaël a une liaison avec Antonin « Tony » Saunier, truand officiant pour la Gestapo à Lyon. Il est arrêté en 1944 et fusillé en 1946.

En juin 1945, elle est arrêtée à son tour à Paris, à la suite d'un mandat du parquet de Lyon à son encontre[2]. Elle est incarcérée en décembre 1945 puis jugée.

Son procès commence le 7 avril 1946 à Lyon[3]. Jules Berry témoigne en sa faveur[4], mais ne vient pas au procès[3]. Elle est condamnée à l'indignité nationale à vie, à la confiscation de ses biens et à vingt ans d'interdiction de séjour dans les départements de la région parisienne, du Var et des Alpes-Maritimes[1].

En juillet 1947, elle poursuit en justice trois membres FFI et les accuse de lui avoir volé des bijoux d'une valeur totale de sept millions de francs lors d'une perquisition dans son appartement du boulevard Raspail au lendemain de la Libération[5]. Les bijoux sont confisqués à la suite de sa condamnation puis ils sont volés en mai 1948 à l'Hôtel Drouot avant d'être mis aux enchères à la requête de l’administration des Domaines[6].

En 1950, le Comité d'action de la Résistance proteste contre sa réapparition au théâtre et obtient de l'administrateur du théâtre Édouard-VII la promesse de choisir une autre comédienne[7].

Filmographie

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Notes et références

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  1. a et b Outie 1946, p. 2.
  2. Combat 1945, p. 2.
  3. a et b Outie 1946, p. 1.
  4. Mémoires de Guerre, « Gaël Josseline », sur Mémoires de Guerre (consulté le )
  5. La Presse 1947, p. 3.
  6. La Presse 1947, p. 1.
  7. Combat, 25 septembre 1950

Bibliographie

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  • Anonyme, « L’Épuration », Combat,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  • Anonyme, « Mystérieur Fric-Frac à l'Hôtel Drouot », La Presse,‎ , p. 1 et 5 (lire en ligne)
  • Pierre Bret, « Josseline Gaël fait du cinéma depuis 15 ans… et elle en a 17 », Pour vous, no 273, , p. 5
  • Claude Outie, « Le Procès de Josseline Gaël », Combat,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)

Liens externes

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