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Joseph Bonet de Treyches

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Joseph-Balthazar Bonnet de Treyches
Fonctions
Député de la Haute-Loire

(3 ans, 1 mois et 21 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(4 ans, 2 mois et 12 jours)
Gouvernement Conseil des Cinq-Cents
Député au Corps législatif

(3 ans, 9 mois et 22 jours)
Gouvernement Corps législatif
Député à la Chambre des Cent-Jours

(2 mois et 2 jours)
Gouvernement Chambre des Cent-Jours
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Jeures (Haute-Loire)
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Girondins
Droite
Bonapartiste
Profession Avocat
députés de la Haute-Loire

Joseph-Balthazar Bonnet de Treyches est un homme politique français né à Saint-Jeures (Haute-Loire) le et mort à Paris le .

Avocat du Puy, Joseph-Balthazar Bonet de Treyches devient juge de paix du district de Monistrol et administrateur du département de la Haute-Loire au début de la Révolution, tandis que son père siège aux États généraux. Il lui succède sur les bancs de la Convention cette fois. Modéré, il vote pour l'appel au peuple, pour la mort et pour le sursis lors du procès de Louis XVI. Lié aux Girondins, sans faire vraiment partie de leur groupe, il est décrété d'accusation, le 3 octobre 1793, mais réussit à se réfugier en Suisse tandis que son père est emprisonné au Puy, accusé de fédéralisme.

Revenu à la Convention après la chute de Maximilien de Robespierre (9 thermidor an II - 27 juillet 1794), il est chargé d'une mission dans l'Ardèche, la Haute-Loire et la Loire pour la surveillance des mines et des manufactures d'armes. Il siège jusqu'en 1797 au Conseil des Cinq-Cents, puis est nommé commissaire du Gouvernement du Théâtre de la République et des Arts, comme codirecteur puis directeur intérimaire.

De décembre 1802 à septembre 1803, il est agent comptable du même Opéra sous la direction d'Étienne Morel de Chédeville et redevient directeur ensuite jusqu'en 1807[1].

Il entre enfin au Corps législatif en décembre 1809. Exilé en 1816 à Bruxelles, il est autorisé à revenir en France en 1818, n'étant pas complètement régicide.

Notes et références

  1. Jean Gourret, Ces hommes qui ont fait l'Opéra, 1984, p. 102.

Sources