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Joseph-Fleury Chenantais

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Joseph-Fleury Chenantais
Buste de Chenantais au Cimetière Miséricorde de Nantes.
Fonctions
Président
Société des architectes de Nantes et de Loire-Atlantique (d)
jusqu'en
Conseiller municipal de Nantes
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 59 ans)
Nantes
Sépulture
Nom de naissance
Joseph Fleury Chenantais de L'OfférièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Français
Activité
Fratrie
Jules Louis Chenantais (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Eugène Chenantais (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Philémon Chenantais (d)
Jules Charles Étienne Monfort (d) (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction
Œuvres principales

Joseph-Fleury Chenantais, né le à Nantes et mort dans la même ville en , est un architecte français.

Lorsque Joseph-Fleury Chenantais naît, le , ses parents, l'industriel Étienne Chenantais de L'Offerière, alors rentier et âgé de 35 ans, et Marie-Madeleine Broband, alors âgée de 25 ans, habitent quai de la Fosse[1]. Par sa mère, Chenantais est le petit-neveu de Joseph Fouché[2], témoin par procuration de sa naissance. Sa famille est d'origine tourangelle.

Il épouse Joséphine Victoire Monnier du Pavillon, fille de Julien Henri Constant Monnier et d'Eulalie Victoire Olivier du Pavillon de La Plessissière, et belle-sœur d'Évariste Colombel, le , date à laquelle il habite rue Contrescarpe. Le couple a trois fils, dont Eugène Chenantais (1843-1892), qui devient lui-même architecte[1].

Parallèlement à sa carrière d'architecte, Joseph-Fleury Chenantais est conseiller municipal de Nantes entre 1843 et 1866. En 1845, il est nommé commandant du bataillon de pompiers. En 1848, il prend la tête d'un corps de 319 volontaires nantais qui gagnent Paris en juin 1848 pour « défendre l'ordre et rétablir la République »[1]. Après avoir obtenu la Légion d'honneur en 1856[3], il est très impliqué dans l'organisation de l'exposition nationale qui a lieu à Nantes en 1861[4], et devient président de la société des architectes de Nantes, fonction qu'il occupe à sa mort[3].

Atteint d'une affection cardiaque, il meurt le , à son domicile situé rue La Fayette. Il est enterré le au cimetière Miséricorde, où ses concitoyens et collègues lui rendent hommage. Sa tombe est ornée d'une statue financée par souscription des compagnies de pompiers de la ville, œuvre exécuté par Amédée Ménard et fondue par Voruz[1].

Œuvre architecturale

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Joseph-Fleury Chenantais joue un rôle important dans le renouvellement de l'architecture à Nantes, en introduisant à la fin des années 1830 un style néorenaissance[5].

La ville lui doit notamment la réalisation de grandes commandes bourgeoises ou publiques. Ainsi, en 1852, sont inaugurés le Palais de justice, la maison d'arrêt et de la gendarmerie attenantes, dont Chenantais a dressé les plans en association avec Saint-Félix Seheult[1]. Autre réalisation majeure du duo d'architectes, l'église Notre-Dame-de-Bon-Port, achevée en 1858[6]. Chenantais réalise seul la conception de la manufacture des tabacs, construite entre 1861 et 1866. Il produit également l'Hôtel-Dieu (détruit lors des bombardements des 16 et 23 septembre 1943 et reconstruit selon un autre plan depuis), l'asile Sainte-Anne (rue Russeil)[1], le théâtre de la Renaissance (détruit par un incendie en 1912)[1],[7], le cercle des Beaux-arts (au no 4 de la rue Voltaire). Il participe à la réalisation du palais Dobrée. En collaboration avec son fils Eugène, il dresse les plans de l'église Sainte-Anne, et ceux de l'agrandissement de l'église Saint-Félix[1].

Œuvres dans l'ordre chronologique  :

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Kahn 2003, p. 6 et 7.
  2. Bernard Le Nail, Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, Pornic, Le Temps éditeur, , 414 p. (ISBN 978-2-363-12000-7), p. 97.
  3. a et b Alexandre Du Bois et Élie Brault, Les Architectes par leurs œuvres, t. III, Elibron, coll. « Elibron Classics Series », (1re éd. 1893), 615 p. (ISBN 9780543951113, lire en ligne), p. 88.
  4. « L'organisation », sur archives.nantes.fr, mairie de Nantes (consulté le ).
  5. Place publique, Patrimoine | Dictionnaire, novembre décembre 2009, p. 57
  6. « Les églises nantaises - Notre-Dame-de-Bon-Port », sur nantes.fr, mairie de Nantes (consulté le ).
  7. « Le théâtre de la Renaissance », sur archives.nantes.fr, mairie de Nantes (consulté le ).
  8. « ÉGLISE SAINT-LOUIS - CASSON », sur wcf.tourinsoft.com (consulté le )
  9. « Inscription de l'hôtel Garreau », notice no PA00108664, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 25 novembre 2012.
  10. « Les églises nantaises - l'église Sainte-Anne », sur nantes.fr, mairie de Nantes (consulté le ).
  11. Flohic 1999, p. 268.
  12. « Mairie, Halle, Tribunal, Prison », notice no IA44000038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 25 novembre 2012.
  13. Flohic 1999, p. 476.
  14. Flohic 1999, p. 230.
  15. Flohic 1999, p. 184.
  16. « prieuré de bénédictins, église paroissiale Saint-Quentin », notice no IA35006133, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 25 novembre 2012.
  17. « Église Notre-Dame-du-Bon-Port », notice no PA00108660, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 25 novembre 2012.
  18. « École de filles, actuellement mairie », notice no IA35012033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 25 novembre 2012.
  19. a et b Flohic 1999, p. 82.
  20. « Maison d'arrêt », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  21. Flohic 1999, p. 983.
  22. Flohic 1999, p. 673.

Bibliographie

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  • [PDF] Claude Kahn, « Joseph-Fleury Chenantais : architecte nantais », Annales de Nantes et du pays nantais, société académique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 288,‎ , p. 6-7 (lire en ligne).
  • Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X).

Articles connexes

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Liens externes

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