Jean-Charles Tardieu

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Jean-Charles Tardieu
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Tardieu-CochinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Mère
Parentèle
Nicolas-Henri Tardieu (grand-père)
Marie-Anne Tardieu (grand-mère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvements
Maîtres
Genre artistique
Influencé par
Distinction
Second prix de Rome en peinture (1790)
Œuvres principales
Napoléon reçoit la reine de Prusse à Tilsitt (d), La Justification de Suzanne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Charles Tardieu, dit Tardieu-Cochin, né le à Paris où il est mort le , est un peintre d’histoire, portraitiste et paysagiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Petit-fils et fils de graveurs, Jean-Charles Tardieu est naturellement porté à s’occuper d’art. Il habite Rouen durant un certain nombre d’années et est l’élève de son parent le Charles-Nicolas Cochin, dont il s'adjoint le nom. Son père, Jacques-Nicolas Tardieu, le fait admettre dans l’atelier de Jean-Baptiste Regnault où il profite des conseils de son maître, mais ne réussit pas à obtenir le grand prix de Rome. Le second grand prix lui est toutefois décerné en 1790. Son talent le fait néanmoins remarquer et citer avec éloges la plupart de ses productions. Trois ans plus tard il débute au Salon, sans grand succès, et prend part aux huit expositions du Louvre qui eurent lieu de 1806 à 1822, mais les excellentes relations dont il dispose l’aident et il paraît avoir été pleinement employé durant les règnes de Napoléon, Louis XVIII et Charles X. Plusieurs de ses ouvrages sont achetés pour la maison de ce dernier souverain. Il réalise un grand nombre de tableaux pour le gouvernement, conservés au Luxembourg, à Versailles, Saint-Cloud, Fontainebleau et au musée de Rouen.

La Justification de Suzanne (1790), musée des Augustins de Toulouse

Jean-Charles Tardieu exerce son crayon sur des sujets classiques et poétiques pour des particuliers. On lui doit également des copies de plusieurs tableaux de Philippe de Champaigne commandées par la maison du roi. Se trouvant presque toutes dans les collections publiques, ses œuvres sont conservées, entre autres, dans la cathédrale de Rouen, et dans les musées de Rouen, Besançon, Le Havre, Versailles et Marseille. Parmi celles qui ont obtenu le plus de succès, on peut citer la Halte en Égypte, Jean Bart à la cour, la Conversion du duc de Joyeuse, Frédéric-Guillaume chez le grand Frédéric, Louis XVIII à Mittau et l’Aveugle au marché des Innocents.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres conservées dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

France

Œuvres exposées au Salon[modifier | modifier le code]

  • 1793 : Tarquin et Lucrèce (n°552) ; Joseph et Putiphar (n°553)
  • 1806 : La mort du Corrège (n°488)
  • 1808 : S. M. l'Empereur reçoit la reine de Prusse à Tilsitt, le 6 juillet 1807 (n°568)
  • 1810 : Un officier français faisant soigner un prisonnier arabe après le siège de Benhout (n°752) ; Un jeune homme entre le Vice et la Vertu (n°753)
  • 1812 : Bienfaisance de S. M. l'Empereur (n°877) ; Halte de l'armée française à Syène en Egypte (n°878) ; Plusieurs portraits, "même numéro" (n°879)
  • 1814 : Frédéric Guillaume chez le Grand Frédéric (n°863) ; Une scène du marché des Innocents (n°864)
  • 1817 : La Rosière de Mittaw (n°716) ; Jean Bart à Versailles (n°717) ; Cri de l'Innocence (n°718)
  • 1819 : Clio (n°1058) ; Conversion du duc de Joyeuse (n°1059) ; Suzanne au bain (n°1060) ; Une famille de Centaures (n°1061)
  • 1822 : Allégorie sur la naissance de S. A. R. Mgr. le duc de Bordeaux (n°1229) ; Trait de clémence de Louis XII (n°1230) ; La Samaritaine (n°1231)

Galerie[modifier | modifier le code]


Annexes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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