Jacques Levainville

Fonction
Vice-président; Société normande de géographie
à partir de 1911
Naissance	18 avril 1869; 3e arrondissement de Paris
Décès	20 janvier 1932 (à 62 ans); 8e arrondissement de Paris
Nom de naissance	Jacques René Pompon-Levainville
Nationalité	française
Domiciles	Rouen (1906-1913), Paris
Formation	École spéciale militaire de Saint-Cyr (à partir de 1888)
Activités	Historien, géographe, officier
Membre de	Société de géographie (1902); Société normande de géographie (1906)
Grade militaire	Chef de bataillon
Conflit	Première Guerre mondiale
Distinctions	Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1915); Croix de guerre 1914-1918

Jacques Levainville (né le 18 avril 1869 à Paris, mort le 20 janvier 1932 à Paris^[1]) est un géographe et historien français.

Biographie

Jacques Levainville entre à Saint-Cyr le 26 octobre 1888. Il est nommé sous-lieutenant le 1^er octobre 1890, puis lieutenant le 1^er octobre 1892. En 1906, il est affecté au 74^e régiment d'infanterie à Rouen où il est capitaine. Il demeure alors 8 rue de Bammeville à Rouen^[2].

Il soutient devant l'Université de Bordeaux une thèse sur le Morvan, étude de géographie humaine. Cet ouvrage, publié en 1909, fut couronné en 1910 par le prix Audiffred de l'Académie des sciences morales et politiques^[3] et par la médaille d'argent du prix Charles Grad de la Société de géographie de Paris. Membre actif de la Société normande de géographie, il en est le vice-président en 1911. Il collabore aux Annales de géographie de Paris.

Nommé chef de bataillon au 140^e régiment d'infanterie territoriale pendant la Première Guerre mondiale, il se distingue sur le front de Nieuport et reçoit en 1915 la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Il est ensuite attaché à l'armée américaine à Brest^[4].

Pour son livre L'Industrie du fer en France, il reçoit en 1923 la médaille d'or du prix Louise Bourbonnaud de la Société de géographie^[5].

Après la guerre, il est vice-président de la chambre syndicale des mines de fer de l'Ouest, président et administrateur délégué de la Société des mines de fer de Saint-Rémy (Calvados).

Il meurt d'une congestion pulmonaire à son domicile parisien, 3 rue Frédéric-Bastiat. Ses obsèques sont célébrées à l'église Saint-Philippe-du-Roule^[6].

Publications

Notes de voyage (printemps 1907) : les troglodytes du Matmata, Rouen, Léon Gy, 1907.
Notes sur la géographie économique du Chili, Rouen, Léon Gy, 1907.
Le Morvan : étude de géographie humaine, Paris, A. Colin, 1909, 306 p.
Les Régions de contact de la Picardie, du pays de Bray et de l'Île-de-France, Rouen, Léon Gy, 1909.
« L'Accroissement du port de Rouen », Annales de géographie, n^o 105,‎ 1910, p. 271-273 (lire en ligne, consulté le 5 août 2018)
« Les Ouvriers du coton dans la région de Rouen », Annales de géographie, 1911.
« Rouen et la région rouennaise », Les Divisions régionales de la France, Paris, F. Alcan, 1913.
Rouen : étude d’une agglomération urbaine, Paris, Armand Colin, 1913.
L'Industrie du fer en France, Paris, Armand Colin, 1922 ; 1923, médaille d'or de la Société de géographie
Caen : notes sur l'évolution de la fonction urbaine, Paris, Union des villes et communes de France, service des Éditions, 1923
Rouen pendant la guerre, Paris : Les Presses universitaires de France ; New Haven : Yale University Press, 1926.

Distinctions

Notes et références

↑ Raymond Quenedey, « Jacques Levainville historien de Rouen », Journal de Rouen,‎ 23 mars 1932, p. 2 col. 3 (ISSN 2430-8242, lire en ligne, consulté le 30 août 2017)
↑ « La garnison de Rouen », Journal de Rouen, n^o 360,‎ 26 décembre 1906, p. 6 col. 8 (ISSN 2430-8242, lire en ligne)
↑ « Prix de l'Académie des sciences morales et politiques », Journal de Rouen, n^o 339,‎ 5 décembre 1910, p. 2 col. 2 (ISSN 2430-8242, lire en ligne)
↑ Jacques Levainville, « Les problèmes de l'heure présente : La crise du combustible », Journal de Rouen, n^o 187,‎ 6 juillet 1919, p. 2 col. 6 (ISSN 2430-8242, lire en ligne)
↑ « M. Jacques Levainville », La Géographie, Paris, Société de géographie,‎ juin 1923, p. 346
↑ Valfleury, « Deuils », Le Figaro, n^o 22,‎ 22 janvier 1932, p. 2 col. 4
↑ Georges Dubosc, « Légion d'honneur », Journal de Rouen, n^o 315,‎ 11 novembre 1915, p. 2 col. 2 (ISSN 2430-8242, lire en ligne, consulté le 10 avril 2021)

Bibliographie

Raymond Quenedey, « Jacques Levainville historien de Rouen », Journal de Rouen,‎ 23 mars 1932, p. 2 col. 3 (ISSN 2430-8242, lire en ligne, consulté le 30 août 2017)
Hugh D Clout et François Jean Gay, « De la géographie à l'action : Jacques Levainville, militaire géographe et homme d'affaires », Rouen, Études normandes, 2004

Liens externes

Ressources relatives à la recherche :
- La France savante
- Thèses de doctorat ès lettres soutenues en France de 1808 à 1940
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- CiNii
- Pays-Bas
- Pologne
- NUKAT
- Norvège
- WorldCat
Base Léonore

[1] Raymond Quenedey, « Jacques Levainville historien de Rouen », Journal de Rouen,‎ 23 mars 1932, p. 2 col. 3 (ISSN 2430-8242, lire en ligne, consulté le 30 août 2017)

[2] « La garnison de Rouen », Journal de Rouen, n^o 360,‎ 26 décembre 1906, p. 6 col. 8 (ISSN 2430-8242, lire en ligne)

[3] « Prix de l'Académie des sciences morales et politiques », Journal de Rouen, n^o 339,‎ 5 décembre 1910, p. 2 col. 2 (ISSN 2430-8242, lire en ligne)

[4] Jacques Levainville, « Les problèmes de l'heure présente : La crise du combustible », Journal de Rouen, n^o 187,‎ 6 juillet 1919, p. 2 col. 6 (ISSN 2430-8242, lire en ligne)

[5] « M. Jacques Levainville », La Géographie, Paris, Société de géographie,‎ juin 1923, p. 346

[6] Valfleury, « Deuils », Le Figaro, n^o 22,‎ 22 janvier 1932, p. 2 col. 4

[7] Georges Dubosc, « Légion d'honneur », Journal de Rouen, n^o 315,‎ 11 novembre 1915, p. 2 col. 2 (ISSN 2430-8242, lire en ligne, consulté le 10 avril 2021)

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]