Jérémy Fernandez

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Jérémy Fernandez

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Fiche d'identité
Naissance (26 ans)
Mazamet (France)
Taille 1,76 m (5′ 9″)
Poste Demi de mêlée
Carrière en junior
PériodeÉquipe 
2002-2004
2004-2009
2009-2020		 SC Mazamet
Aviron castrais
Castres olympique
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
2019- Castres olympique 60 (33)[1]


a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Dernière mise à jour le 30 octobre 2023.

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Jérémy Fernandez, né le à Mazamet, est un joueur français de rugby à XV. Il évolue au poste de demi de mêlée au Castres olympique en Top 14.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Jérémy Fernandez naît à Mazamet[2]. Son père a notamment joué au rugby dans cette ville tout comme son frère, il commence lui aussi ce sport au sein de l'école de rugby du SC Mazamet, où il côtoie notamment Thomas Ramos et est entrainé par le père de ce dernier[3], à partir de ses cinq ans jusqu'à ses sept ans car le club arrête sa catégorie d'âge. Ne désirant pas jouer avec la tranche d'âge supérieure, il rejoint ensuite l'Aviron castrais durant cinq années, puis le Castres olympique à partir de 2009 où il intègre par la suite son centre de formation[4],[5],[6].

Il est tout d'abord formé au poste de demi d'ouverture jusqu'en espoirs où il est ensuite déplacé à la position de demi de mêlée[6].

Carrière en club[modifier | modifier le code]

En début de saison 2019-2020, il est intégré petit à petit avec le groupe professionnel du Castres olympique, à la suite de sa bonne saison précédente avec les espoirs[7], pour s'entrainer mais continue de jouer avec ces derniers en raison de la concurrence de Rory Kockott et de Ludovic Radosavljevic, deux joueurs expérimentés, à son poste de demi de mêlée[4]. Finalement, il obtient sa chance lorsqu'il est inscrit pour la première fois sur une feuille de match, en tant que titulaire, lors d'un match de Challenge européen face aux Dragons où son équipe s'incline cependant 31 à 17[8]. Il dispute trois autres rencontres en tant que remplaçant dans la compétition et inscrit son premier essai en professionnel face au club russe d'Enisey-STM[5], contribuant à la victoire des siens tout en inscrivant l'essai synonyme de bonus offensif en fin de rencontre[9]. En janvier, il fait ses premiers pas en Top 14 face au RC Toulon en tant que titulaire[10]. Au total, il dispute cinq rencontres et inscrit un essai pour sa première saison professionnelle[5]. À la fin de la saison, il signe son premier contrat professionnel avec son club formateur[11].

Lors de la saison 2020-2021, il voit le départ de Ludovic Radosavljevic[12], remplacé par la concurrence nouvelle de Santiago Arata à son poste[13]. À la suite d'une blessure de Rory Kockott en milieu de saison, il gagne en temps de jeu et est désigné comme le potentiel successeur de ce dernier[14],[15]. Il inscrit son premier essai en Top 14 face à l'ASM Clermont en janvier[16]. Durant la saison, il joue onze rencontres, dont trois titularisations, et inscrit un essai[5]. Lors de l'été 2021, il reçoit la récompense de Meilleur jeune Tarnais, par le comité du Tarn, pour la saison 2019-2020, il ne reçoit cette récompense qu'en 2021 à cause de la pandémie de Covid-19[17].

En , il est retenu par son club pour participer à la première étape du Supersevens 2021 se déroulant à Aix-en-Provence[18]. Durant la saison 2021-2022, il se partage le temps de jeu avec ses deux coéquipiers tout au long de la saison et se fait petit à petit une place importante au sein de l'effectif castrais[19],[20]. Début janvier, il signe une prolongation jusqu'en 2025 avec son club formateur[2]. Le même mois, il est nommé capitaine de son club pour la première fois lors d'une rencontre de Coupe d'Europe face aux Harlequins[21]. En avril, il est titularisé face au Stade toulousain, il est alors l'auteur d'une prestation convaincante où il marque notamment sa première pénalité, face au vent et à longue distance, en professionnel et contribue à la victoire des siens 19-13 à domicile[22],[23]. En fin de saison régulière, son équipe est classée à la première place du Top 14, une première dans l'histoire du club, et se qualifie donc pour les phases finales[24], auxquelles il participe donc pour la première fois[25]. Il est alors remplaçant de Santiago Arata durant ces dernières[5], mais son club s'incline sévèrement en finale face au Montpellier HR sur le score de 29 à 10[26].

La saison 2022-2023 voit le départ à la retraite de l'emblématique Rory Kockott conforter la place de deuxième demi de mêlée de l'effectif de Jérémy Fernandez[27]. Cependant, il se blesse gravement dès le mois de septembre face au CA Brive, il n'est cependant pas remplacé directement et joue une dizaine de minutes blessé[28], et souffre d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche, le rendant indisponible de nombreux mois[29]. Il fait son retour six mois plus tard, un retour jugé très rapide par la médecine[30], en mars face au Stade toulousain[31]. Puis, il participe cinq derniers matchs de la saison et inscrit notamment un essai lors de la dernière journée face à l'USA Perpignan[5],[32]. Cette saison-là, il dispute neuf rencontres, dont cinq en tant que titulaire et inscrit un essai[5].

En début de saison 2023-2024, il est le titulaire du club à son poste en l'absence de Santiago Arata qui dispute la Coupe du monde 2023 avec sa sélection[5],[33].

Statistiques en club[modifier | modifier le code]

Détails des matchs de Jérémy Fernandez en club[5] (au )
Statistiques en club de Jérémy Fernandez
Saison Club Championnat Compétitions de l'EPCR
Compétition M Pts Ess. Tr. Pén. Dp. Compétition Matchs Essais
2019-2020 Castres olympique Top 14 1 0 0 0 0 0 Challenge européen 4 1
2020-2021 Top 14 9 5 1 0 0 0 Coupe d'Europe 2 0
2021-2022 Top 14 23 8 1 0 1 0 Coupe d'Europe 1 0
2022-2023 Top 14 9 5 1 0 0 0 Champions Cup - -
2023-2024 Top 14 4 0 0 0 0 0 Champions Cup - -
Total Castres olympique Top 14 46 18 3 0 1 0 Compétitions EPCR 7 1
 

Palmarès[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Jérémy Fernandez », sur itsrugby.fr (consulté le ).
  2. ↑ a et b « Castres : Fernandez prolonge », sur rugbyrama.fr (consulté le )
  3. ↑ « Jérémy Fernandez: le petit Mazamétain a bien grandi ! » Accès payant, sur ladepeche.fr, (consulté le )
  4. ↑ a et b « Rugby : Jérémy Fernandez : « Je suis né avec un ballon à la main » », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  5. ↑ a b c d e f g h et i « La fiche rugby de : Jérémy FERNANDEZ », sur www.allrugby.com (consulté le )
  6. ↑ a et b « Castres. Fernandez, au nom de la terre », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  7. ↑ « Mauricio Reggiardo : «Il me faut amener le CO à sa place» », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  8. ↑ « Challenge Cup - Fiche de match Dragons vs Castres, le 16/11/2019 », sur www.allrugby.com (consulté le )
  9. ↑ « Challenge Cup - Fiche de match Castres vs Enisey-STM, le 13/12/2019 », sur www.allrugby.com (consulté le )
  10. ↑ « Top 14 - Fiche de match Toulon vs Castres, le 05/01/2020 », sur www.allrugby.com (consulté le )
  11. ↑ « Castres olympique. Jérémy Fernandez : "Je suis un ancien jeune ou un jeune ancien au CO" » Accès payant, sur ladepeche.fr, (consulté le )
  12. ↑ Centre France, « Rugby - Quel recrutement pour la saison 2020-2021 ? Tour d'horizon des clubs de Pro D2 [1re partie] », sur www.lejdc.fr, (consulté le )
  13. ↑ « Top 14 - Castres officialise l’arrivée de Cocagi (USAP) », sur lindependant.fr (consulté le )
  14. ↑ « Jérémy Fernandez, demi de mêlée du Castres Olympique : "C’est plus facile à quinze contre quinze" » Accès payant, sur ladepeche.fr, (consulté le )
  15. ↑ « Top 14 : Castres avec l’accent de Jérémy Fernandez », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  16. ↑ « Top 14 - Fiche de match Clermont vs Castres, le 23/01/2021 », sur www.allrugby.com (consulté le )
  17. ↑ « Jérémy Fernandez et Camille Sordet meilleurs jeunes 2020 », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  18. ↑ Clément Mazella, « IN EXTENSO SUPERSEVENS. Tous les joueurs de la 1ère étape, avec Vakatawa, Ngandebe ou Claassen », sur actu.fr, (consulté le )
  19. ↑ « Top 14 - 11e journée : Jérémy Fernandez, demi de mêlée du Castres Olympique est "en pleine confiance" avant le déplacement à Montpellier » Accès payant, sur ladepeche.fr, (consulté le )
  20. ↑ Guillaume Dufy, « À Castres, la preuve par trois des numéros 9 » Accès payant, sur L'Équipe, (consulté le )
  21. ↑ « Fernandez : "Plus c’est long, plus on sait que l'arbitre va accorder l’essai" », sur rugbyrama.fr (consulté le )
  22. ↑ « ZOOM. Top 14 : le pied sûr de Jérémy Fernandez, le "Lucky Luke tarnais", qui a porté Castres vers la victoire face au Stade Toulousain (19-13) », sur ladepeche.fr (consulté le )
  23. ↑ « Fernandez : "On m’a amené tous les tees sauf le mien !" », sur rugbyrama.fr (consulté le )
  24. ↑ « Comment le Castres Olympique a terminé premier du Top 14 », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  25. ↑ Florent Larios, « INTERVIEW. Castres - Stade Toulousain : Florent Vanverberghe et Jérémy Fernandez découvrent les phases finales » Accès payant, sur ladepeche.fr, (consulté le )
  26. ↑ « Montpellier sacré champion de France après son succès sur Castres », sur L'Équipe (consulté le )
  27. ↑ « L’après-Kockott, une épreuve compliquée pour les demis de mêlée castrais », sur rugbyrama.fr (consulté le )
  28. ↑ Florent Larios, « Jérémy Fernandez, demi de mêlée du CO : « Je ne suis pas resté dans mon canapé » » Accès payant, sur ladepeche.fr, (consulté le )
  29. ↑ « Jérémy Fernandez (Castres) souffre d'une rupture des ligaments croisés », sur L'Équipe (consulté le )
  30. ↑ Matthieu Gherardi, « ENTRETIEN. D'après le chirurgien Etienne Cavaignac, Jérémy Fernandez a "des capacités physiques de récupération hors normes" » Accès payant, sur ladepeche.fr, (consulté le )
  31. ↑ « Six mois après sa blessure, le retour rêvé de Fernandez », sur rugbyrama.fr (consulté le )
  32. ↑ Paul Guyo, « Castres-USAP : bagarres, multiples fautes et une seconde période tendue... Le CO s'impose au terme d'un match âprement disputé », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  33. ↑ « Coupe du monde de rugby : la liste de l'Uruguay, dans le groupe de la France, avec Santiago Arata et Manuel Leindekar », sur Le Figaro, (consulté le )

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