HMS L33

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HMS L33
Type Sous-marin
Classe classe L groupe 2
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Swan Hunter
Chantier naval Wallsend Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu pour la démolition en 1932
Équipage
Équipage 38
Caractéristiques techniques
Longueur 69 m
Maître-bau 7,16 m
Tirant d'eau 3,40 m
Déplacement 904 tonnes en surface, 1 091 tonnes en plongée
Propulsion 2 moteurs Diesel Vickers
2 moteurs électriques
Puissance 2 400 ch en surface
1 600 ch en plongée
Vitesse 17 nœuds en surface
10,5 nœuds en plongée
Profondeur 50 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm)
2 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm)

1 canon de pont de 4 pouces (101 mm)

Rayon d'action 2 800 nautiques à 10 nœuds en surface
78 tonnes de carburant

Le HMS L33[Note 1] était un sous-marin britannique de classe L construit pour la Royal Navy par Swan Hunter à Wallsend. Sa quille est posée en , il est lancé en et achevé en . Armé de six tubes lance-torpilles, il avait une vitesse de pointe de 17 nœuds (31 km/h) en surface. Il a eu une carrière calme qui a inclus un déploiement à la station de Chine en 1928. Obsolète au début des années 1930, le L33 a été vendu en et démantelé.

Conception[modifier | modifier le code]

Le HMS L9 et les navires de classe L qui l’ont suivi avaient été agrandis pour recevoir des tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) et davantage de carburant. Le sous-marin avait une longueur totale de 70,4 m, un maître-bau de 7,2 m et un tirant d'eau moyen de 4 m. Ces sous-marins avaient un déplacement de 905 tonnes en surface, et 1 091 tonnes en immersion. Ils avaient un équipage de 38 officiers et matelots[1],[2].

Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs diesel Vickers à 12 cylindres de 1 200 ch (895 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électriques de 600 ch (447 kW)[1]. Ils pouvaient atteindre la vitesse de 17 nœuds (31 km/h) en surface et 10,5 nœuds (19,4 km/h) sous l’eau[3]. En surface, la classe L avait un rayon d'action de 3 800 milles marins (5 900 km) à 10 nœuds (19 km/h)[1].

Les navires étaient armés de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces dans l’étrave et de deux tubes de 18 pouces (457 mm) sur les flancs. Ils transportaient quatre torpilles de recharge pour les tubes de 21 pouces et un total de dix torpilles de toutes tailles[4]. Ils étaient également armés d’un canon de pont de 4 pouces (102 mm)[5] pour une utilisation en surface. Le canon était monté sur une plate-forme tournante au niveau du pont pour augmenter sa portée et lui permettre d’engager des sous-marins ennemis en surface au-delà de la portée des torpilles et dans des mers plus formées.

Engagements[modifier | modifier le code]

Le L33 a été construit au chantier naval Swan Hunter. Sa quille fut posée le , et il est lancé le . Son aménagement fut achevé le [1],[6]. Après que sa construction se soit achevée, il a subi des essais en mer sur la Tyne, qui comprenaient à la fois des essais en surface et submergés[2]. Le , le L33 entre en collision avec un autre navire inconnu, mais il n’y a pas eu de blessés dans l’accident[7].

En 1928, le L33 a été affecté à la China Station, avec ses navires jumeaux (sister-ships) L15, L19, et L27[8]. Dans les années 1930, les sous-marins de classe L étaient devenus obsolètes, et la plupart d’entre eux ont donc été retirés de l’inventaire de la Royal Navy. En conséquence, le L33 a été vendu pour la démolition en et démantelé par la suite[1],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Gardiner & Gray, p. 93
  2. a et b "Destroyers and Submarines Built By Swan, Hunter, and Wigham Richardson, Ltd.", p. 407
  3. Harrison, chapitre 3
  4. Harrison, chapitre 27
  5. Akermann, p. 165
  6. Akermann, p. 164
  7. Williamson, p. 74
  8. Boniface, p. 11
  9. Akermann, pp. 169–170

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]