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François Henri Alexandre Lafond

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François Henri Alexandre Lafond
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Maître

François Henri Alexandre Lafond, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un peintre et chef d'établissement scolaire français.

Fils de Marie Rose Lafond (1786-1874), François Henri Alexandre Lafond est baptisé à l'église Saint-Eustache de Paris le lendemain de sa naissance. Il est reçu le à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Jean-Auguste Dominique Ingres et échoue au prix de Rome de 1838 lors de la dernière épreuve, le sujet étant Saint Pierre guérissant un boiteux aux portes du temple. Il se lie d'amitié avec son condisciple Paul Flandrin et ses deux frères Auguste et Hippolyte.

Il participe au Salon dès 1836 [1] et obtient une médaille de 2e classe en 1857. Il demeure à Paris en 1867 au 53, rue Notre-Dame-des-Champs.

En 1867, il est nommé professeur à l'école des beaux-arts de Limoges dont il prendra la direction un an plus tard, poste qu'il quitte en 1873. Il habitait à cette époque au 4, rue Damet à Limoges.

De retour à Paris, il épouse Suzanne Brunet le à la mairie du 14e arrondissement de Paris. Ils demeurent au 37, rue Liancourt dans le même arrondissement, les époux légitimant en même temps leurs quatre enfants :

Le il demeure à Rennes chez son fils Félix.

Il meurt le au 119, avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine chez sa fille et son gendre Adrien Enoch.

Œuvres dans les collections publiques

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France
Royaume-Uni
  • 1836 : Saint Philippe baptisant les infidèles.
  • 1848 : Jésus flagellé.
  • 1849 : Portrait, étude.
  • 1850 : Portrait.
  • 1852 : Intérieur.
  • 1853 : Nuages ; Un buveur.
  • 1855 : Saint Sébastien.
  • 1857 : La Chute des anges rebelles ; L'Application au dessin, médaille de 2e classe.
  • 1859 : Orphée charmant des bêtes sauvages ; Une grand-mère.
  • 1861 : Christ dans la grotte ; Tête de vieille ; Portrait de Monsieur Oseguera, récompenses.
  • 1863 : Le Christ entre deux larrons ; L'Abbé Hurel (portrait), récompenses.
  • 1864 : Les Pifferari.
  • 1865 : La Comtesse de Viennay ; La Vicomtesse de Traissan.
  • 1866 : Vierge à l'Enfant ; Michelina.
  • 1867 : Faunes dansant.
  • 1868 : M. de Viennay.
  • 1872 : L'Adoration des bergers.
  • 1874 : deux portraits.
  • 1876 : Le Déluge ; Portait de M. L…[4].

Expositions

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  • 1870 : Limoges, Société des amis des arts.
  • Félix Lafond, son fils[5].

Iconographie

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Notes et références

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  1. Revue universelle de Paris, Paris, 1901, (T1-N1)-(T1,N52)[Quoi ?].
  2. Pêcheur endormi, musée Bernard-d'Agesci à Niort.
  3. Portrait de sa mère au musée des beaux-arts de Rennes.
  4. Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel, supplément, vol.16.
  5. qui poursuit sa formation avec Alexandre Cabanel (1823-1889) et le sculpteur Jean-Baptiste Farochon (1812-1871).
  6. Portrait gravé d' Alexandre Lafond par Bracquemond.

Bibliographie

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Liens externes

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