Fondation d'art « Tellóglion »

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Fondation d'art « Tellóglion »
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La Fondation d'art « Tellóglion »[1] (grec moderne : Τελλόγλειο Ίδρυμα Τεχνών) est un musée d'art situé dans la ville de Thessalonique, dans la périphérie de Macédoine-Centrale, en Grèce.

Histoire[modifier | modifier le code]

Créé en 1972, il porte le nom de Néstoras et Alíki Télloglou[2],[3], qui font don de leur collection d'art et de l'ensemble de leurs biens en faveur de l'université Aristote de Thessalonique[1],[4]. À la suite de cette donation, l'université crée la fondation afin d'abriter la collection d'art et de la rendre accessible au public. À partir de décembre 1999, la fondation est installée au sein d'un bâtiment moderne situé dans la partie supérieure du campus de l'université Aristote de Thessalonique[3].

Description[modifier | modifier le code]

La Fondation d'art « Tellóglion » est une organisation à but non lucratif supervisée par l'université Aristote de Thessalonique et dirigée par un conseil d'administration composé de professeurs de l'université issus de différentes facultés. La mission première de la fondation est de familiariser le public avec l'art et la culture et de soutenir la recherche et les études sur les arts[5]. En outre, la fondation organise des conférences et des séminaires, soutenant ainsi la coopération avec d'autres institutions similaires en Grèce et à l'étranger. Sa collection provient des dons des époux Télloglou, ainsi que de divers particuliers. Elle contient de nombreuses œuvres d'art, principalement d'artistes grecs, mais aussi européens, datant des XIXe et XXe siècles[2],[6],[7].

Installations[modifier | modifier le code]

Le Tellóglion est hébergé au sein d'un bâtiment de 6 500 mètres carrés situé dans la partie nord du campus de l'université Aristote de Thessalonique. Le site où se trouve le bâtiment est une concession du dème de Thessalonique[3].

L'espace d'exposition couvre trois étages et une surface totale de 2 500 mètres carrés. Il est subdivisé en zones indépendantes de taille plus réduite et en un petit nombre de salles auxiliaires. Les niveaux de température, d'humidité relative et de lumière à l'intérieur de l'espace d'exposition sont étroitement et constamment surveillés grâce à un système de pointe qui contrôle les conditions environnementales dans l'ensemble du bâtiment[8].

La fondation est également propriétaire d'un amphithéâtre de taille moyenne, qui est un centre conventionnel entièrement équipé, capable d'accueillir une grande variété d'événements culturels et scientifiques, tels que des événements musicaux, des séminaires, des conférences, ainsi que des colloques. L'amphithéâtre est doté d'une capacité d'accueil de 230 places et est équipé d'installations de mégaphone avancées, d'une salle de contrôle, ainsi que de trois cabines de traduction indépendantes[9].

Collection d'art[modifier | modifier le code]

Vue d'ensemble d'une exposition d'art au Tellóglion, en 2023.

La donation de Néstoras et Alíki Télloglou constitue l'essentiel de la collection d'art du musée, qui compte environ 7 000[10],[11]–8 000[1] objets. L'essentiel de la collection comprend des œuvres d'art d'artistes grecs et européens de renom des XIXe et XXe siècles (dessins, gravures, huiles sur toile, sculptures, etc.)[2]. Elle comprend également des œuvres d'art provenant de diverses civilisations : poteries hellénistiques et romaines, statues, en particulier datant de la période hellénistique, échantillons d'art chinois et arabe (plats, vases, etc.), miniatures persanes, ainsi qu'une variété de reliefs en bois provenant de Thaïlande[12].

Par la suite, la collection est d'avantage enrichie à travers divers dons d'artistes et d'amateurs d'art tels que Tónis et Ioánna Spitéris, Dimítrios Tsámis et bien d'autres encore. Aujourd'hui, la collection de la Fondation d'art « Tellóglion » possède des œuvres des artistes grecs les plus importants du XIXe siècle et du début du XXe siècle, telles que des œuvres de Gýzis, Iakovídis, Parthénis, Spyrópoulos, Engonópoulos, Mytarás et bien d'autres[13],[14],[15],[16].

Parmi les artistes notables (peintres, graveurs, sculpteurs), figurent les suivants :

École de l'Heptanèse[modifier | modifier le code]

École de Munich[modifier | modifier le code]

Début du XXe siècle et génération des années 30[modifier | modifier le code]

Moderne et contemporain[modifier | modifier le code]

Artistes européens[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k (en) « The Foundation » [« La Fondation »] [archive du ], sur teloglion.gr, Fondation d'art « Tellóglion », (consulté le ).
  2. a b et c (en) « Museums » [« Musées »], sur thessaloniki.gr, Dème de Thessalonique, (consulté le ).
  3. a b et c (el) « «Ορφάνεψε» το Τελλόγλειο Ιδρυμα » [« La Fondation « Tellóglion » désormais orpheline »], sur tovima.gr, To Víma,‎ (consulté le ).
  4. (en) « Teloglou Nest. » [« Télloglou Nést. »], sur thessaloniki.gr, Dème de Thessalonique, (consulté le ).
  5. (el) Katerína Deloúka, « Τελλόγλειο Ίδρυμα Τεχνών » [« Fondation d'art « Tellóglion » »] [archive du ], sur in.gr, in.gr (consulté le ).
  6. (en) Vicki James Yiannias, « Let's go to Thessaloniki this Summer! » [« Cet été, allons à Thessalonique ! »], Greek News, vol. 17, no 764,‎ , p. 38 (lire en ligne)
  7. (en) « Organizational structure » [« Structure organisationnelle »] [archive du ], sur web.auth.gr, Fondation d'art « Tellóglion » (consulté le ).
  8. (en) « Exhibition area » [« Espace d'exposition »] [archive du ], sur web.auth.gr, Fondation d'art « Tellóglion ».
  9. (en) « Amphitheater » [« Amphithéâtre »] [archive du ], sur web.auth.gr, Fondation d'art « Tellóglion ».
  10. (el) « Στο φως θα έρχονται σταδιακά οι θησαυροί του Τελλογλείου » [« Les trésors du Tellóglion refont progressivement surface »], sur archaiologia.gr, Archaiología Online,‎ (consulté le ).
  11. (el) Loukás Karnís, « 7.000 θησαυροί του Τελλογλείου Ιδρύματος Τεχνών έρχονται από τη λήθη, στο φως » [« 7.000 trésors de la Fondation d'art « Tellóglion » sortent de l'oubli et refont surface »], sur cnn.gr, CNN.gr,‎ (consulté le ).
  12. (el) « Αρχαιολογικά » [« Archéologie »], Archaiología kai Téchnes, no 72,‎ , p. 94 (lire en ligne)
  13. (en) « Teloglion Foundation of Art - Aristotle University of Thessaloniki » [« Fondation d'art « Tellóglion » - Université Aristote de Thessalonique »] [archive du ], sur greece-museums.com, Greece Museums Guide (consulté le ).
  14. a b c d e f g et h (el) « Η σπουδαία συλλογή του Τελλογλείου Ιδρύματος Τεχνών Α.Π.Θ. στην Αθήνα. Η πρώτη της παρουσίαση » [« L'importante collection de la Fondation d'art « Tellóglion » de l'Université Aristote de Thessalonique, à Athènes. Sa première présentation »], sur thf.gr, Fondation Theocharákis (consulté le ).
  15. a b c d e et f (el) Filánthi Lágiou, « Καλαμάτα: Αριστουργήματα ζωγραφικής από το Τελλόγλειο Ίδρυμα Τεχνών Α.Π.Θ. στο Μέγαρο Χορού » [« Kalamáta : Chefs-d'œuvre de la peinture par la Fondation d'art « Tellóglion » de l'Université Aristote de Thessalonique, au Palais de la danse »], sur ertnews.gr, Ellinikí Radiofonía Tileórasi,‎ (consulté le ).
  16. a b c d e et f (el) Danái Kotsáki, « Η πρώτη παρουσίαση της Συλλογής του Τελλογλείου στην Αθήνα » [« Première présentation de la collection du Tellóglion à Athènes »], sur elculture.gr, elculture,‎ (consulté le ).
  17. (el) « 28 Απριλίου. Παγκόσμια ημέρα μνήμης εργατών. Από τις Συλλογές του Τελλογλείου » [« 28 avril. Journée internationale de la mémoire des travailleurs. Depuis les collections du Tellóglion »], sur teloglion.gr, Fondation d'art « Tellóglion »,‎ (consulté le ).
  18. (el) « Μπεκιάρη Κούλα (1905 - 1992) » [« Bekiári Koúla (1905 - 1992) »], sur dp.iset.gr, Institut d'art grec contemporain (consulté le ).
  19. (el) María Georgoússi, Ο χαράκτης Κεφαλληνός και το εργαστήριό του: οι αισθητικές και παιδαγωγικές αντιλήψεις του [« Le graveur Kefallinós et son atelier : ses perceptions esthétiques et pédagogiques »], Rhodes, Université de l'Égée,‎ (DOI 10.12681/eadd/44667), p. 516
  20. (el) « Λουκάς Βενετούλιας: Ένας ρομαντικός ρεαλιστής » [« Loukás Venetoúlias : Un réaliste romantique »], sur archaiologia.gr, Archaiología Online,‎ (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]