Famille de Montbourcher

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Montbourcher
(ou Montbourchier)
Image illustrative de l’article Famille de Montbourcher
Armes de la famille.

Blasonnement D'or, à trois channes ou marmites de gueules. Supports: deux lévriers au naturel, colletés de gueules, bordé et bouclé d'or[1].
Pays ou province d’origine Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du royaume de France Royaume de France

Famille[modifier | modifier le code]

Famille d'ancienne chevalerie, originaire de Bretagne (le manoir de Montbourcher se trouve à Vignoc[2], et le château de la Roche-Montbourcher à Cuguen[3]), mais depuis longtemps liée à la famille de Laval. Geoffroy de Montbourcher est exécuteur du testament de Guy VII de Laval passé à Lyon en 1265 ; Jean de Montbourcher est écuyer dans la compagnie de Guy XIII de Laval, 1411. Déjà la Giguerie en Saint-Sulpice, la Corbière en Méral, le Pinel, et bientôt le Perray en Montreuil ou le bois de Denazé, sont propriété de la famille.

Blason à Rennes.

Les armes de la famille, sculptées au manoir du Perray (Montreuil) ou sur l’hôtel Montbourcher (place des Lices à Rennes) sont d'or à 3 channes ou marmites de gueules. Ils ont donné leur nom au Bois-Montbourcher, dans la commune de Chambellay, et au château de la Roche à Cuguen.

Quelques membres[modifier | modifier le code]

  • René (II) de Montbourcher, fils de François de Montbourcher et de Jeanne de Malestroit, marié avec sa lointaine cousine Françoise de Montbourcher du Lion-d'Angers, fut seigneur du Bordage[4], de la Corbière, du Bois de Denazé, de Saint-Amadour. Protestant et chargé par Anne d'Alègre, comtesse de Laval, de défendre Vitré assiégé par les Ligueurs, il mérita les félicitations qu'Henri IV lui envoya le . Sa maison du Bordage avait été pillée par le duc de Mercœur qui voulait se venger de l'échec des siens devant Vitré. Montbourcher en porta plainte devant le parlement de Rennes. Le duc Henri de Montpensier, lieutenant général en Bretagne, lui donna commission pour lever une compagnie de gendarmes le  : « En , René de Montbourcher brûle les faubourgs de Vitré. Les soldats violent femmes et filles, pillent l'église Saint-Martin, emprisonnent les prêtres »[5] ; Par lettre du , Henri IV lui confia le gouvernement de Vitré et une compagnie de 50 hommes d'armes. Il était chevalier de l'ordre de Saint-Michel.
  • René (III) de Montbourcher, fils aîné du précédent, baptisé en 1578, par Berni, ministre de Vitré, devint seigneur de Poligné, par son alliance le à l'église réformée de Laval avec Elisabeth du Boys de Mayneuf. Ils eurent un fils et cinq filles. Elisabeth, leur troisième fille, qui devait épouser Jean de Montgommery (fils de Gabriel II, fils lui-même de Gabriel Ier de Lorges : cf. le site Geneanet Pierfit), est baptisée le à l'église réformée de Laval.
  • René (IV) de Montbourcher, fils du précédent, obtint l'érection en marquisat de la terre du Bordage, par lettres de mai 1656, enregistrées à Rennes le 13 octobre. Il épousa Marthe Durcot, dame de la Grève, dont :
  • René (V) de Montbourcher, marquis du Bordage, seigneur de Poligné, du Lion d'Angers, baron de la Grève, maréchal de camp, colonel d'un régiment de cavalerie, fut tué au siège de Philippsbourg le 18 octobre 1688. Il avait épousé (contrat de juillet 1679 - ou 1669[6] ?) Élisabeth de Goyon, fille d'Amaury 3, marquis de La Moussaye, et d'Henriette-Catherine de la Tour d'Auvergne. D'où un fils et une fille :
  • René-Amaury de Montbourcher, maître de camp de cavalerie, mourut célibataire à Paris le 19 mars 1744, aet 73 (né ca 1670-71). Sa sœur Henriette, née en 1672, mariée (1699) à François de Franquetot, hérita de ses biens.

Personnalité[modifier | modifier le code]

Généalogie[modifier | modifier le code]

La Chesnaye-Desbois donne une généalogie pratiquement dépourvue de dates, d'après Le Laboureur, qui les fait descendre de la famille de Vitré, anciens souverains de Bretagne, au XIIe siècle. Elle a donné les branches du Plessis-Pillet, du Bordage (à Ercé), et de La Maignanne.

 Simon de Montbourcher[7], Seigneur du Bordage, époux de Tiphaine de Champagne
    │
    └─> Sibille de Montbourcher, épouse de Jean de Goyon, sire de Matignon
                                   puis de Pierre de l'Hopital, juge universel de Bretagne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
  2. « fr.topic-topos.com/manoir-de-m… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. « Le château de la Roche-Montbourcher, par Christophe Amiot », sur Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, t. 71, 1994, p. 381-409
  4. Paroisse d'Ercé.
  5. Journal de Vitré, en date du 29 juin 1878.
  6. 1679 est la date donnée par LCB (1869), 14-133. Les enfants sont nés en 1670-1672.
  7. Dictionnaire De La Noblesse: Contenant les Généalogies, l'Histoire & la Chronologie des Familles Nobles de France, ..., François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, 1774 - 764 pages ; Nelle éd, (1869), tome 14, col. 126-134

Bibliographie[modifier | modifier le code]

« Famille de Montbourcher », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. III, p. 71.

Articles connexes[modifier | modifier le code]