Famille Petit de Chemellier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Famille Petit de Chemellier
Image illustrative de l’article Famille Petit de Chemellier
Armes

Blasonnement De sable à trois croix pattées d'or, accompagnées en abîme d'un cœur du même.
Devise Parvus sed fortis
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Anjou Anjou
Demeures Château de Blaison-Gohier
Château de la Romanerie
Charges Sous-préfet
Maire de Blaison
Membre du Conseil général de Maine-et-Loire
Fonctions militaires Officiers
Récompenses civiles Décoration du Lys
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis, décoration de la Fidélité, ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne, croix de guerre 1914-1918,

La famille Petit de Chemellier est une famille subsistante de la noblesse française de noblesse d'extraction originaire d'Anjou remontant à 1418 et maintenue noble en 1666 et 1789.

Elle comprend parmi ses membres des officiers dans l'armée française.

Histoire[modifier | modifier le code]

M. Bachelin-Deflorenne, considère que cette famille trouverait ses origines dans le Maine au XIe siècle à travers la famille Parvus (Petit) dont les membres sont qualifiés de chevaliers. Le chevalier croisé Bustichus Parvus épousa en terre sainte vers 1170 Sibylle de Milly[1], fille de Guy de Milly seigneur de Naplouse et nièce du templier Philippe de Milly Grand Maître du Temple qui défend Gaza devant les troupes de Saladin.

Régis Valette écrit que cette famille originaire de l'Anjou est de noblesse d'ancienne extraction sur preuve de filiation noble remontant à 1418[2].

M. Bachelin-Deflorenne, indique qu'elle a donné Jean Petit de Salvert, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1594[3] et plusieurs officiers dans l'armée française.

Ludovic Drigon de Magny rapporte que la famille Petit a prouvé sa noblesse devant l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem pour le réception d'un de ses membres le et par un procès-verbal du général de l'Ordre le [4].

Elle a été maintenue noble le 23 avril 1666 par Voisin de la Noiraye, commissaire du roi, député dans la province de Touraine et par jugement du 10 avril 1715 de l'intendant de Touraine. Elle a reçu de Chérin, généalogiste des ordres du roi, un certificat de noblesse en date du 7 mars 1789[4].

Cette famille est membre de l'association d'entraide de la noblesse française[5].

Elle descend notamment par alliance du maire d'Angers, Charles Louet 1630-1632[6], des maires de guerre de Lunévile Edmond Keller 1870 et Emile Georges Keller 1914, du comte romain Joseph de Pesquidoux, écrivain et académicien, du flibustier Pierre Lelong premier commandant français et fondateur du Cap français à Saint-Domingue.

La Révolution française vu disparaître le vicomte Raoul René Petit de Chemellier à Quiberon et son fils Jean-Guy René Raoul Petit de Chemellier à l'armée des Princes à Aix La Chapelle, tandis que Marie Petit de Chemellier, mariée à Jacques Dominique de Buzelet major de division de la cavalerie noble du prince de Condé à l'armée des Princes, fût sauvée de justesse de la guillotine en s'y soustrayant.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Alliances[modifier | modifier le code]

Ses principales alliances sont : Éveillechien, Marteau de la Roche, Thouaisnon, de la Gaubretière, de Turpin, Hamon de la Marquerie, d'Oyron, de Tusseau, de Rothrays, Louis de la Barre, Romain de Champnoir, Thorodes de Maseilles, René de Girard de Boismorin, Verré de Chauvigné, de Malaunay, Lemaire de la Rochejacquelein, de Messac, de Vascher, Éveillard de Maurue, de la Poussière de Mathefelon, de Cherbaye, de Malineau, de Sainte-Cécile, Lestran de Saint-Heslan, Dosdefer, Maison de Maillé, de la Tour-Landry, de Crochard, Legouz de Bordes, Ribault de l'Isle, de la Ville de Férolles des Dorides, de Buzelet, Louët, du Moncel, Rouxeau de la Mesnardière[4].

Armes[modifier | modifier le code]

  • De sable à trois croix pattées d'or, accompagnées en abîme d'un cœur du même[2].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • De Chemellier (Petit). Anjou. Vicomtes de Chemellier ; barons de Blaison ; seigneurs de la Royrie, de Salvert, de la Pichonnière, et autres lieux, Paris, impr. de Chaix, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • M. Bachelin-Deflorenne, État présent de la noblesse française, 1883.
  • A. Galbrun, M. Authier, État de la noblesse française subsistante, volume 41.
  • Henri Jougla de Morenas (numérisé par Philippe Palasi), Grand Armorial de France, Tome V : n° 26-359 - Petit de Chemellier, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 264. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • L’Anjou historique : Le Vicomte Guy de Chemellier(1785-1882), (lire en ligne), p. 390-394.
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 151.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il offre, en 1891-1892, deux statues en bronze pour le jardin du Mail d'Angers[8]. Le musée des Beaux-Arts d’Angers conserve plusieurs de ses œuvres.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « État présent des Patrologies de l’Abbé J. P. Migne disponibles en librairie », Bulletin de Philosophie Médiévale, vol. 5,‎ , p. 206–230 (ISSN 0068-4023 et 2034-6476, DOI 10.1484/j.bpm.3.55, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont 2007, page 153.
  3. M. Bachelin-Deflorenne, État présent de la noblesse française Librairie des bibliophiles, 1887, pages 817-819.
  4. a b c d e f et g Ludovic de Magny, Le nobiliaire universel, Notice Petit de Chemellier, page 1 à 4, Institut Heraldique, 1885.
  5. A.N.F, « L'Association d'entraide de la Noblesse Française - La table des familles », sur anf.asso.fr (consulté le ).
  6. Archives patrimoniales de la ville d'Angers, « Répertoire des maires d'Angers (de 1475 à 1790) : Archives patrimoniales de la ville d'Angers », sur archives.angers.fr (consulté le )
  7. « Georges de Chemellier », sur le site du musée d'Orsay.
  8. « Georges de Chemellier : Get up, clown et son chien, sculpture ».
  9. A. Galbrun, M. Authier, État de la noblesse française subsistante (Volume 41).