Fabienne Berger
Naissance |
Lausanne |
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Activité principale | Chorégraphe, danseuse |
Style | Danse contemporaine |
Lieux d'activité | Lausanne |
Fabienne Berger, née le à Lausanne, est une danseuse et chorégraphe suisse du canton de Vaud.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Fabienne Berger naît le à Lausanne, dans le canton de Vaud[1]. Son père est Suisse ; sa mère, Hongroise[2].
Elle déménage à Sydney, en Australie, à l'âge de 7 ans avec sa famille avant de revenir en Suisse en 1966[1].
Elle épouse en 1996 Xavier Munger, administrateur[1].
Formation
[modifier | modifier le code]Elle suit des cours de danse classique dès son plus jeune âge, complétés par une formation en danse jazz de 1966 à 1970 et de danse moderne à partir de 1978[1].
Elle se forme par ailleurs en 1981 et 1982 aux États-Unis aux techniques José Limón et Lester Horton, notamment auprès de Bella Lewitzky et Aaron Osborne (en)[1].
Compagnie et spectacles
[modifier | modifier le code]Elle crée sa propre compagnie (Compagnie Fabienne Berger) en 1983[1],[3]. Elle se stabilise autour de cinq personnes : Fabienne Berger, Nathalie Favre, Gabrielle Renaud, Joëlle Hediguer et Roger Godat[4].
Son travail, qui s'inscrit dans la fusion entre la danse et le théâtre, est comparé par des critiques à celui de Maguy Marin[3].
Autres activités
[modifier | modifier le code]Elle pratique le yoga et l’aïkido et les enseigne en tant que professeur indépendante de 1982 à 1989[1].
Créations
[modifier | modifier le code]- 1985 : Ins-temps passe, à Fribourg puis Vernier (Genève)[5], sélectionné pour le Concours chorégraphique international de Bagnolet[4]
- 1986 : Trop petite, présenté en première au Festival d'Avignon[6]
- 1988 : Les Figurants, au Théâtre municipal de Lausanne. Le spectacle est un hommage aux peuples déchirés par la guerre[7],[8].
- 1991 : Les Cavernes du Ciel, à Genève[9],[10]
- 1993 : Homme à terre, à l'Arsenic[11]
- 1994 : Traverse, tremble, à Avenches[12],[13]
- 1996 : Demain, à l'Arsenic[2]
- 1997 : Au-dessus d'elles et Chemins bleus, à l'Arsenic[14],[15]
- 1998 : Emlék, qui signifie « mémoire » en hongrois, créé avec des danseurs hongrois à Budapest[16]
- 2001 : Natal, au Théâtre municipal de Lausanne[17]
- 2003 : Avril en mai, au Festival international de Lausanne[18]
- 2012 : Phren, qui signifie « conscience » en grec ancien, à Villars-sur-Glâne[19]
Distinction
[modifier | modifier le code]- 1983 : deuxième prix du Concours international de chorégraphie de Nyon en catégorie solo[6]
- 1989 : prix des jeunes créateurs de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques[1]
- 2002 : prix culturel du canton de Fribourg[1]
Références
[modifier | modifier le code]- Anne Davier, « Fabienne Berger », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
- Stéphane Bonvin, « Fabienne Berger danse des lendemains qui tremblent », Le Nouveau Quotidien, , p. 25 (lire en ligne)
- Patrice Lefrançois, « Fabienne Berger : voyante et chorégraphe malgré elle », Gazette de Lausanne, , p. 16 (lire en ligne)
- F.-F. Deriaz, « Dans l'arc-en-ciel de la danse comtemporaine : Les demi-teintes de la Compagnie Fabienne Berger », Le Matin, , p. 18 (lire en ligne)
- Jean-Pierre Pastori, « Le libre parcours de Fabienne Berger », Journal de Genève, , p. 22 (lire en ligne)
- Françoise Deriaz, « Corsets de dames pour petites filles », L'Hebdo, , p. 50 (lire en ligne)
- Patrice Lefrançois, « Les Figurants de Fabienne Berger : un hommage aux peuples déchirés », Gazette de Lausanne, , p. 15 (lire en ligne)
- Françoise Deriaz, « Corps en guerre », L'Hebdo, , p. 113 (lire en ligne)
- S. B., « Danse. Fabienne Berger » (brève), Journal de Genève, , p. 21 (lire en ligne)
- Nathalie Skreikes, « L'extrême passion », Le Matin, , p. 27 (lire en ligne)
- Michèle Pralong, « Petits secrets tricotés », Journal de Genève, , p. 27 (lire en ligne)
- Stéphane Bonvin, « Fabienne Berger, chorégraphe par appel d'air », Le Nouveau Quotidien, , p. 25 (lire en ligne)
- Commission culturelle de la commune d'Avenches, « Traverse, Tremble », Journal de Moudon, , p. 6 (lire en ligne)
- Ph. R., « Nouvelle création de Fabienne Berger » (brève), Journal de Genève, , p. 35 (lire en ligne)
- Sabine Pirolt, « Danser en rond », L'Hebdo, , p. 97 (lire en ligne)
- Isabelle Fabrycy, « Fabienne Berger ou l'élégance du geste », Le Matin, , p. 19 (lire en ligne)
- Patrice Lefrançois, « Entre chorégraphie et vidéo », 24 heures, , p. 30 (lire en ligne)
- Anna Hohler, « Splendide clôture helvétique », 24 heures, , p. 14 (lire en ligne)
- JB, « Danse. Phren », L'Hebdo, , p. 71 (lire en ligne)
Liens externes
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