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Journal de Genève

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Journal de Genève
Image illustrative de l’article Journal de Genève

Pays Suisse
Langue Français
Périodicité Quotidienne
Format Berlinois
Genre Généraliste
Fondateur James Fazy
Date de fondation
Date du dernier numéro
Ville d’édition Genève

ISSN 1010-2108

Le Journal de Genève est un quotidien suisse qui a paru du au . Journal d’opinion, il milite dès ses débuts en faveur d’un libéralisme à visage humain. Il plaide pour le suffrage universel et la liberté de la presse. Il s’engage en faveur des causes indépendantistes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ses chroniques valent au journal un renom international, en particulier sous la plume de René Payot. En 1998, le Journal de Genève et Gazette de Lausanne fusionne avec le Nouveau Quotidien pour donner naissance à un quotidien national de langue française, Le Temps.

Le Journal de Genève est cofondé à Genève par l'homme politique radical James Fazy qui n'y demeure que huit mois (auparavant, il existe une première mouture (1787-1794), sorte de feuille officielle, doublée d'un almanach météorologique et scientifique) et par François-Isaac Mayor. Charles Pictet de Rochemont et Horace-Bénédict de Saussure y collaborent, Henri Dunant y fait paraître sous un pseudonyme un article qui dénonce l'horreur de la bataille de Solférino.

En 1991, le Journal de Genève fusionne avec la Gazette de Lausanne, dont il ajoute le nom à son titre (en plus petit caractères)[1].

En 1993, dans le contexte de la Crise constitutionnelle russe, le Journal de Genève approuve et justifie l'assaut ordonné par Boris Eltsine contre le Parlement russe et les manifestants qui le défendaient, faisant plusieurs centaines de morts : « En se débarrassant de ses ennemis, quitte à faire couler un peu de sang, Boris Eltsine rétablit l’ordre et offre aux Russes les chances d’un peu plus de démocratie »[2].

En 1998, le Journal de Genève et Gazette de Lausanne fusionne avec Le Nouveau Quotidien pour donner naissance à un quotidien national de langue française, Le Temps[1].

Une Association des amis du Journal de Genève et Gazette de Lausanne se sont opposées à la fusion qu'ils considèrent comme un sabordage organisé par les milieux économiques via un ancien député libéral Gilbert Couteau[3]. Cette association est parvenue à obtenir la propriété du titre, le relance en mars 2007 sous forme hebdomadaire. Ancrée dans le terreau de la Genève internationale, tout comme dans la cité, La Lettre hebdomadaire du Journal de Genève et Gazette de Lausanne se veut le support de valeurs humanistes. Elle paraît chaque vendredi sur papier, en format A4 (directeur et rédacteur en chef : Christian Campiche).

En , le journal Le Temps indique que les archives complètes du Journal de Genève ont été numérisées et sont disponibles gratuitement sur Internet[4].

Liste de personnes ayant contribué

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Rédacteurs en chef

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Journalistes

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Notes et références

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  1. a et b Ernst Bollinger / WW, « Journal de Genève », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
  2. « Juste un peu de sang », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Journal d'une fusion p. 21 & 35
  4. La numérisation du Journal de Genève est achevée. Swissinfo, 11 décembre 2008.
  • Fonds : Journal de Genève (1773-1995 (surtout 1873-1995)) [documents textuels ; 24,30 mètres]. Cote : CH-001140-3 JG. Archives de la ville de Genève (présentation en ligne).
  • Le dernier numéro du Journal de Genève et Gazette de Lausanne, publié le , donne diverses informations sur son histoire.

Bibliographie

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  • Antoine Maurice, Une exécution sommaire : la fin du « Journal de Genève et Gazette de Lausanne », Chêne-Bourg,
  • Jean de Senarclens, Un journal témoin de son temps - Un siècle de vie genevoise, Genève, Slatkine,
  • Alain Clavien, Grandeurs et misères de la presse politique : le match Gazette de Lausanne - Journal de Genève, Lausanne, Antipodes, coll. « GRHIC », (présentation en ligne)

Liens externes

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