Eccica-Suarella
Eccica-Suarella | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Ajaccio |
Intercommunalité | Communauté de communes Celavu-Prunelli |
Maire Mandat |
Pierre Poli 2020-2026 |
Code postal | 20117 |
Code commune | 2A104 |
Démographie | |
Population municipale |
1 357 hab. (2021 ) |
Densité | 94 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 55′ 26″ nord, 8° 54′ 25″ est |
Altitude | 265 m Min. 9 m Max. 544 m |
Superficie | 14,47 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Ajaccio (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Taravo-Ornano |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairiedebastelicaccia.fr |
modifier |
Eccica-Suarella est une commune française située dans le département de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Cauro.
Géographie
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Eccica-Suarella est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ajaccio, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[3],[4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), cultures permanentes (9,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[5]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]- Des sépultures d'immigrés corses, morts à Rome en 1531 et originaires de Suarella, attestent donc de l'existence du village au XVIe siècle, voire au XVe...
- Des mentions sont faites, dans le cadastre napoléonien et dans celui du plan terrier (1793), de ruines d'un château sur les hauteurs d'Eccica ce qui pourrait confirmer l'origine médiévale du premier village.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]En 1794, le député de la commune d'Eccica-Suarella au sein du royaume anglo-Corse est Gio-Batta Flori.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2021, la commune comptait 1 357 habitants[Note 2], en évolution de +20,09 % par rapport à 2015 (Corse-du-Sud : +6,69 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Nonce Bienelli (1912-1975) ; grand résistant et un des responsables du Front National en 1942-1943. À l'origine de la création d'une cellule du PCF à Ajaccio, en 1933. Membre du Front National de la résistance en Corse, responsable du Cortenais, pendant la deuxième guerre mondiale. Arrêté par l'OVRA en 1943, il est condamné à 35 ans de prison et déporté en Italie. Il est libéré en 1944. Premier adjoint au maire d'Ajaccio de 1945 à 1947. Il quitte la Corse en 1948 et devient militant syndical CGT à la SNECMA-Billancourt. En 1972, il rentre à Ajaccio où il tente de relancer le PCF local. Il disparaît brutalement dans sa demeure, à Eccica Suarella, en 1975.
- Santo Folacci ; nommé en 1756 commissaire général de la Régence du "Dilà dai monti" (Corse du sud, lors de l'indépendance de l’île).
En , il accompagne Pasquale Paoli lors de sa tournée dans le Dilà. En , il est élu Présidente des pièves de Cauro et Celavu. En , avec les partisans de la république de Gênes et les paolistes, éphémèrement unis contre Antoniu Colonna di Bozzi, il marche à la tête de ses hommes, sur Zigliarà, où ce dernier s’est réfugié. En 1765, trois Bonifaciens décident de livrer Bunifaziu aux Naziunali. L’attaque doit avoir lieu par terre et par mer. Il se présente donc devant les portes de la ville, avec une troupe nombreuse, tandis d’autres Naziunali arrivent par mer après avoir embarqué à Campomoro. Mais les Génois ayant été prévenus, et les soutiens intérieurs prévus ne se manifestant pas, l’expédition se soldera par un échec. Il meurt le à Corte. - Domenico Fumaroli (1856-1936); auteur, publiant sous le pseudonyme de "Ceppo D'Ogliastro".
- Marc Fumaroli (1932); membre de l'Académie française, professeur au Collège de France, président de la Société des Amis du Louvre, commandeur de la Légion d'honneur.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Ajaccio », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture corse- identité du maire de la commune
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- La généalogie du village : La généalogie du canton de Bastelica (Bastelica, Cauro, Eccica-Suarella, Ocana et Tolla)