Eccica-Suarella
Eccica-Suarella | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Ajaccio |
Intercommunalité | Communauté de communes Celavu-Prunelli |
Maire Mandat |
Pierre Poli 2020-2026 |
Code postal | 20117 |
Code commune | 2A104 |
Démographie | |
Population municipale |
1 237 hab. (2018 ![]() |
Densité | 85 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 55′ 26″ nord, 8° 54′ 25″ est |
Altitude | 265 m Min. 9 m Max. 544 m |
Superficie | 14,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ajaccio (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Taravo-Ornano |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairiedebastelicaccia.fr |
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Eccica-Suarella est une commune française située dans le département de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Cauro.
Géographie[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Eccica-Suarella est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ajaccio, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
- Des sépultures d'immigrés corses décédés à Rome en 1531 et originaires de Suarella, attestent donc de l'existence du village au XVIe siècle, voire au XVe...
- Des mentions sont faites, dans le cadastre napoléonien et dans celui du plan terrier (1793), de ruines d'un château sur les hauteurs d'Eccica ce qui pourrait confirmer l'origine médiévale du premier village.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
En 1794, le député de la commune d'Eccica-Suarella au sein du royaume anglo-Corse est Gio-Batta Flori.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2018, la commune comptait 1 237 habitants[Note 3], en augmentation de 12,05 % par rapport à 2013 (Corse-du-Sud : +5,78 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Nonce Bienelli (1912-1975) ; grand résistant et un des responsables du Front National en 1942-1943. À l'origine de la création d'une cellule du PCF à Ajaccio, en 1933. Membre du Front National de la résistance en Corse, responsable du Cortenais, pendant la deuxième guerre mondiale. Arrêté par l'OVRA en 1943, il est condamné à 35 ans de prison et déporté en Italie. Il est libéré en 1944. Premier adjoint au maire d'Ajaccio de 1945 à 1947. Il quitte la Corse en 1948 et devient militant syndical CGT à la SNECMA-Billancourt. En 1972, il rentre à Ajaccio où il tente de relancer le PCF local. Il disparait brutalement dans sa demeure, à Eccica Suarella, en 1975.
- Santo Folacci ; nommé en 1756 commissaire général de la Régence du "Dilà dai monti" (Corse du sud, lors de l'indépendance de l'ile).
En , il accompagne Pasquale Paoli lors de sa tournée dans le Dilà. En , il est élu Presidente des pièves de Cauro et Celavu. En , avec les partisans de la république de Gênes et les paolistes, éphémèrement unis contre Antoniu Colonna di Bozzi, il marche à la tête de ses hommes, sur Zigliarà, où ce dernier s’est réfugié. En 1765, trois Bonifaciens décident de livrer Bunifaziu aux Naziunali. L’attaque doit avoir lieu par terre et par mer. Il se présente donc devant les portes de la ville, avec une troupe nombreuse, tandis d’autres Naziunali arrivent par mer après avoir embarqué à Campomoro. Mais les Génois ayant été prévenus, et les soutiens intérieurs prévus ne se manifestant pas, l’expédition se soldera par un échec. Il décède le à Corte.
- Domenico Fumaroli (1856-1936); auteur, publiant sous le pseudonyme de "Ceppo D'Ogliastro".
- Marc Fumaroli (1932); membre de l'Académie française, professeur au Collège de France, président de la Société des Amis du Louvre, commandeur de la Légion d'honneur.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 9 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 9 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 9 avril 2021).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le 9 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 9 avril 2021).
- Site de la préfecture corse- identité du maire de la commune
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
- La généalogie du village : La généalogie du canton de Bastelica (Bastelica, Cauro, Eccica-Suarella, Ocana et Tolla)