Dolmens de Kerdaniel
Dolmens de Kerdaniel | |||||
![]() Dolmen nord. | |||||
Présentation | |||||
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Autre(s) nom(s) | Mané-er-Roch, Mané-Grahouillet | ||||
Type | Dolmen | ||||
Période | Néolithique | ||||
Protection | ![]() |
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Visite | Accès libre | ||||
Caractéristiques | |||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 36′ 01″ nord, 2° 58′ 38″ ouest | ||||
Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Commune | Locmariaquer | ||||
Géolocalisation sur la carte : alignements de Carnac
Géolocalisation sur la carte : golfe du Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : France
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Les dolmens de Kerdaniel, également connus sous le nom de Mané-er-Roch et Mané-Grahouillet, sont un groupe de deux dolmens situés à Locmariaquer, dans le Morbihan, en France.
Historique
[modifier | modifier le code]F. Gaillard visite le site en 1886. Dans son compte rendu de fouille daté de 1890, il décrit deux dolmens en ruine mais mentionne n'en avoir fouillé qu'un seul[Note 1], négligeant le second qu'il juge, vu son état, « inutile de revoir »[1]. Le dolmen nord a été restauré, à une date indéterminée, car des joints de ciment sont visibles entre la table de couverture et ses supports[2].
Les dolmens sont classés au titre des monuments historiques respectivement les [3], pour le dolmen nord, et [4], pour le dolmen sud.
Description
[modifier | modifier le code]Les dolmens sont distants de 35 m l'un de l'autre[1]. Le dolmen nord comporte une table de couverture reposant sur huit orthostates. La base de son tumulus circulaire est encore visible[2]. Le dolmen sud est un dolmen à couloir. Il ouvre au sud-est. Le dolmen est délimité par cinq dalles-supports reliées par un muret en pierres sèches. La base de son tumulus circulaire est encore visible[2].
Mobilier archéologique
[modifier | modifier le code]Gaillard recueillit deux pointes de flèche à pédoncule et ailerons, quatre grattoirs et deux lames en silex et de nombreux fragments de poteries de couleur brune, « tellement réduits que toute reconstitution était impossible »[1]. Le Rouzic mentionne y avoir recueilli des éclats de silex et des fragments de poterie caliciforme qui sont au Musée de Carnac[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Gaillard décrit deux dolmens ruinés, qu'il nomme premier et second sans les situer précisément l'un par rapport à l'autre.
Références
[modifier | modifier le code]- Gaillard 1890.
- Hamon 1994.
- ↑ « Dolmen à galerie dans la base d'un tumulus circulaire », notice no PA00091382, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Dolmen à galerie dans la base d'un tumulus circulaire à Kerdaniel », notice no PA00091381, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Zacharie Le Rouzic, « Inventaire des monuments mégalithiques de la région de Carnac », Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, , p. 10 (lire en ligne [PDF])
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Félix Gaillard, « De divers dolmens fouillés autrefois », Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, vol. 34, , p. 113-114
- Félix Gaillard, Inventaire avec cartes des monuments mégalithiques du Morbihan dans le périmètre des acquisitions de l'État dans les cantons de Quiberon, Belz et Locmariaquer, Paris, Klincksieck, , 65 p. (lire en ligne), p. 53
- Anne-Louise Hamon, Inventaire des sites archéologiques protégés au titre de la loi du 31 décembre 1913, sur les Monuments Historiques : Département du Morbihan 1994-1995, Service régional de l'archéologie de Bretagne, (lire en ligne), p. 204-209
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à l'architecture :