Discussion utilisateur:TuhQueur/brouillon/AP
La période est ponctuée par une série d'attentats meurtriers, apparemment insensés et, pour certains, restés impunis. La quasi-totalité de ces tueries de masse sont le fait d'organisations néo-fascistes - parfois en lien avec des services déviants de l'État - désireuses d'attiser la stratégie de la tension et de pousser la démocratie italienne vers un régime autoritaire. Les activistes d'extrême gauche, quant à eux, n'ont eu recours qu'exceptionnellement aux attentats aveugles, préférant frapper des cibles ponctuelles, symboliques, et bien identifiées.
Entre 1968 et 1974, 140 attentats ont été répertoriés en Italie. Certains d'entre eux ont laissé une trace indélébile dans les mémoires.
- Attentats de Milan du 25 avril 1969 : une série d'engins de forte puissance explosent sur la Foire de Milan ainsi qu'à la gare centrale, faisant une vingtaine de blessés[1]
- Attentats à bord des trains des 8-9 août 1969 : entre le 8 et le 9 août, des bombes rudimentaires explosent à bord de huit trains en plusieurs points de la Péninsule, faisant 12 blessés[1]. Ces attentats et ceux du 25 avril précédent seront attribués à Franco Freda et à Giovanni Ventura, activistes néo-fascistes qui se verront, pour cela, condamnés à quinze années de réclusion. Il est alors définitivement établi que ces attentats font partie d'un complot subversif néo-fasciste plus vaste qui inclut l'attentat de piazza Fontana[2].
- Attentat néo-fasciste de piazza Fontana : le 12 décembre 1969, à Milan, une bombe explose dans le foyer de la Banque de l'agriculture, faisant 17 morts et 88 blessés. Le 3 mai 2005, après 35 années de procédure, la Cour de cassation innocente définitivement Carlo Maria Maggi, Giancarlo Rognoni et Delfo Zorzi, accusés d'avoir préparé l'attentat. Elle confirme cependant que ce dernier a été organisé par « un groupe subversif créé à Padoue au sein d'Ordine nuovo » et « commandé par Franco Freda et Giovanni Ventura », qui échappent cependant au procès. Le repenti Carlo Digilio, qui a admis avoir participé à la préparation, ayant bénéficié de la prescription, le massacre de piazza Fontana reste toujours impuni[3].
- Attentat de Gioia Tauro : le 22 juillet 1970, une charge de plastic endommage la voie ferrée à l'approche de la gare de Gioia Tauro et fait dérailler le train Palerme-Turin, faisant 6 morts et 139 blessés[4].
- Golpe Borghese : dans la nuit du 7 au 8 décembre 1970 une tentative de coup d'État, organisée par le prince Junio Valerio Borghese et son groupe Fronte Nazionale, en collusion avec des membres d'Avanguardia Nazionale, des officiers et des agents des services secrets, est annulée au dernier moment, sur ordre de son instigateur, dans des circonstances qui n'ont jamais été élucidées[4].
- Attentat néo-fasciste de Peteano, à Gorizia : le 31 mai 1972, à Peteano (Sagrado), un appel anonyme incite une patrouille de carabiniers à fouiller un véhicule piégé. Trois agents trouvent la mort, deux autres sont blessés. Vincenzo Vinciguerra, membre d'Ordine Nuovo confesse le crime. Il est condamné à la perpétuité[5].
- Attentat anarchiste de la Préfecture de police, à Milan : le 17 mai 1973, devant la Préfecture de police, une grenade fait 4 morts et 52 blessés lors d'une commémoration en mémoire du commissaire Calabresi.
- Attentat néo-fasciste de la piazza della Loggia : le 28 mai 1974, une bombe, cachée dans une poubelle, explose sur la piazza della Loggia, à Brescia, pendant une manifestation syndicale. On relève 8 morts et 103 blessés. Malgré les preuves qui incriminent la sphère néo-fasciste et des éléments déviants des services de l'État, le 16 novembre 2010, la Cour d'assises de Brescia innocente tous les accusés : Carlo Maria Maggi et Delfo Zorzi, membres d'Ordine nuovo, l'ex-général Francesco Delfino, l'homme politique Pino Rauti et l'ancien agent du SID, Maurizio Tramonte, laissant ainsi l'attentat impuni[6]. En 2014, la Cour de cassation a confirmé l'innocence de Zorzi, mais annulé l'absolution de Maggi et de Tramonte, qui devront à nouveau comparaître. Rauti est mort entretemps[7].
- Attentat néo-fasciste de l'Italicus : le 4 août 1974, une bombe déposée à bord du train Italicus explose à hauteur de San Benedetto Val di Sambro, dans la province di Bologne, faisant 12 morts et 48 blessés. L'attentat est revendiqué par le groupuscule néo-fasciste Ordine nero : « Nous avons voulu démontrer à la nation que nous sommes capables de poser une bombe où nous le voulons, à n'importe quelle heure, dans n'importe quel lieu, comme bon nous semble »[8]. Les militants néo-fascistes accusés, Mario Tuti et Luciano Franci, seront blanchis par le tribunal de Bologne, mais l'implication de la loge P2 sera confirmée par le jugement[9],[10].
- Attentat néo-fasciste de la gare de Bologne : le 2 août 1980, l'explosion d'une bombe dans la salle d'attente des secondes classes de la gare de Bologne fait 85 morts et 200 blessés. Ont été condamnés définitivement, le 23 novembre 1995, comme exécutants, les membres des NAR Giuseppe Valerio Fioravanti, Francesca Mambro et Luigi Ciavardini. Ont été condamnés pour avoir fourvoyé les enquêteurs, les francs-maçons Licio Gelli et Francesco Pazienza ainsi que deux officiers du renseignement militaire, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte, tous deux membres de la loge P2[11],[12].
- Attentat contre le train Naples-Milan: le 23 décembre 1984, une bombe explose à bord du train 904 Naples-Milan, entre Vernio et San Benedetto Val di Sambro, tuant 15 personnes et en blessant 267 autres. Le 24 novembre 1992, la Cour de cassation confirme la collusion entre terrorisme et mafia dans la préparation de l'attentat[13].
Dans la même période, sont promulgués le Statut des travailleurs (loi no 300 du 20 mai 1970), la loi Fortuna-Baslini (loi no 898 du ), qui légitime le divorce en Italie, et le référendum de 1974, qui échoue à abroger cette loi.
Dans les années soixante-dix, l'Italie enregistre un record d'enlèvements contre demande de rançons, la plupart organisés par la 'Ndrangheta ou l'Anonima sarda : 40 enlèvements en 1974, 62 en 1975, 47 en 1976 et 75 en 1977[14]. Vers la fin des années soixante-dix, la population italienne cesse de croître et se stabilise juste sous le seuil des 60 millions d'habitants.
Limites temporelles
[modifier le code]Les premières confrontations violentes avec les forces de l'ordre ont lieu à Rome, le , au cours de la bataille de Valle Giulia ; c'est la première fois que les étudiants en lutte tiennent tête à la police. On considère souvent que le premier mort des années de plomb est Antonio Annarumma, un jeune policier tué le à Milan. Le premier acte de la « stratégie de la tension », qui sous-tend en grande partie ces années, est l'attentat de la piazza Fontana, à Milan, le [15] ; les attentats à la bombe du de la même année, toujours à Milan, n'ayant pas fait de morts, ne sont généralement pas considérés comme un point de départ.
La vague de violence s'éteint progressivement au début des années 1980. L’assassinat du sénateur démocrate-chrétien Roberto Ruffilli (1988), celui de Massimo D’Antona (1999) et celui de Marco Biagi (2002) (ces deux derniers revendiqués par les « nouvelles Brigades rouges ») constituent des répliques détachées du contexte[16].
Page en travaux
[modifier le code]Celette, Wikinade, Adri08 et Agatino Catarella : bonjour, je me suis lancé dans le travail de longue haleine - et que je repoussais de longue date - d'une réfection de la page Années de plomb (Italie). Je ne sais pas quand j'en viendrai à bout car le sujet est vaste (et controversé !) et difficile à cerner, mais l'essentiel est de s'y mettre. Bref, pour l'instant j'ai uniquement rédigé la partie contexte : le texte qui suit est, pour l'instant, tiré de la version actuellement en ligne et je dégage toute responsabilité quant à son état actuel (à partir de la section « Le début des années de plomb »). J'ai également remis à plus tard la réécriture de l'introduction, dont je pense m'occuper à la fin. Si le sujet vous intéresse - et je crois qu'il intéresse certains et certaines d'entre vous - et si vous avez le temps, n'hésitez pas à jeter un oeil à la partie que j'ai déjà rédigée (contexte, donc). C'est assez complexe mais je voudrais justement avoir un regard extérieur pour savoir si je suis parvenu à faire quelque chose de lisible et, surtout, de compréhensible pour les non-initiés. Je suis preneur de toutes observations ! Merci d'avance pour votre aide. TuhQueur (discuter) 28 novembre 2018 à 16:21 (CET)
- Je notifie également Canaricolbleu et Jpda : que j'avais oubliés. TuhQueur (discuter) 28 novembre 2018 à 16:29 (CET)
- C'est on ne peut plus clair. Juste, question : existe-t-il des interwikis avec WP:en ou WP:it pour les attentats sans lien bleu ? Celette (discuter) 28 novembre 2018 à 20:33 (CET)
- Celette : tant mieux si ça commence bien parce que ça risque de devenir plus fouillis après. Je projette à terme de créer des pages sur des évènements comme l'attentat de Peteano ainsi que sur certaines des personnalités (admissibles) qui n'en ont pas chez nous. (en attendant, les articles en italien sur les attentats de Peteano et de la préfecture de Milan sont là et là Il y a pleins d'interwikis italiens et/ou anglais pour les choses comme ça). TuhQueur (discuter) 28 novembre 2018 à 21:10 (CET)
- C'est on ne peut plus clair. Juste, question : existe-t-il des interwikis avec WP:en ou WP:it pour les attentats sans lien bleu ? Celette (discuter) 28 novembre 2018 à 20:33 (CET)
- Très bien ! En plus ils sont sourcés donc ça laisse la possibilité à pas mal de nouveaux articles. Celette (discuter) 28 novembre 2018 à 21:12 (CET)
- Après, les articles des interwikis sont inégaux, mais ce sont de toutes manières des sujets qui méritent d'avoir des pages chez nous. Ca viendra petit à petit... (il y a aussi plein d'autres pages sur ce thème qui ont besoin d'être refaites, comme Brigades rouges ou Stratégie de la tension : j'ai désormais la matière chez moi pour le faire, le tout est d'avoir le temps...) TuhQueur (discuter) 28 novembre 2018 à 23:14 (CET)
- Bonjour Celette, Wikinade, Adri08, Agatino Catarella, Canaricolbleu et TuhQueur :, je me permets d'intervenir, ayant créé la page Années de plomb (Italie) en mars dernier, pour combler un vide béant. Juste pour précision : la page a été créée à partir de l'article WP.it qui, à la traduction, s'est révélé extraordinairement insuffisant. J'ai donc été amené à refondre le plan, à ajouter de nombreuses sections et références et à aller chercher des précisions dans d'autres articles détaillés (concernant les protagonistes ou les événements) présents sur différents WP. Il me semble qu'il y a plus d'urgence à développer des articles manquants qu'à refondre l'article principal, mais c'est juste mon avis... Merci de me tenir informé --Jpda (discuter) 29 novembre 2018 à 08:51 (CET)
- De toute façon, toute initiative est bienvenue, que ce soit dans l'article principal ou dans les articles périphériques. Merci aussi d'avoir créé l'article au départ. --Catarella (discuter) 29 novembre 2018 à 09:37 (CET)
- Jpda et Agatino Catarella : en fait, il faut refaire à peu près tous les articles. A commencer par Brigades rouges, Attentat de la Piazza Fontana, Attentat de la place de la Loggia, Attentat de la gare de Bologne, Stratégie de la tension, etc. Et il faudra également créer une page sur l'affaire Aldo Moro. Tout cela fait partie de mes projets à plus ou moins long terme mais j'ai tendance à penser qu'avant de travailler sur les articles annexes il faut avoir un article principal qui tienne la route et qui fournisse le "socle" des autres. TuhQueur (discuter) 29 novembre 2018 à 10:00 (CET)
- De toute façon, toute initiative est bienvenue, que ce soit dans l'article principal ou dans les articles périphériques. Merci aussi d'avoir créé l'article au départ. --Catarella (discuter) 29 novembre 2018 à 09:37 (CET)
- Bonjour Celette, Wikinade, Adri08, Agatino Catarella, Canaricolbleu et TuhQueur :, je me permets d'intervenir, ayant créé la page Années de plomb (Italie) en mars dernier, pour combler un vide béant. Juste pour précision : la page a été créée à partir de l'article WP.it qui, à la traduction, s'est révélé extraordinairement insuffisant. J'ai donc été amené à refondre le plan, à ajouter de nombreuses sections et références et à aller chercher des précisions dans d'autres articles détaillés (concernant les protagonistes ou les événements) présents sur différents WP. Il me semble qu'il y a plus d'urgence à développer des articles manquants qu'à refondre l'article principal, mais c'est juste mon avis... Merci de me tenir informé --Jpda (discuter) 29 novembre 2018 à 08:51 (CET)
- Après, les articles des interwikis sont inégaux, mais ce sont de toutes manières des sujets qui méritent d'avoir des pages chez nous. Ca viendra petit à petit... (il y a aussi plein d'autres pages sur ce thème qui ont besoin d'être refaites, comme Brigades rouges ou Stratégie de la tension : j'ai désormais la matière chez moi pour le faire, le tout est d'avoir le temps...) TuhQueur (discuter) 28 novembre 2018 à 23:14 (CET)
Celette, Wikinade, Adri08, Agatino Catarella, Canaricolbleu et Jpda : j'ai encore étoffé la partie "contexte", qui s'étend désormais à la sous-section "1.7 Premiers attentats". J'ai notamment complété la section "Mouvements étudiants et ouvriers..." et ajouté la partie "Évolutions de l'extrême gauche italienne..." La partie contexte me semble maintenant suffisamment complète. En gros, je m'arrête pour le moment à la période qui précède immédiatement l'attentat de Piazza Fontana (début des années de plomb proprement dites), qui va être le prochain gros morceau. J'ai aussi fait une partie "Prémisses du terrorisme d'extrême gauche" qui concerne le climat d'après piazza Fontana. Si vous avez le temps d'y jeter un oeil, n'hésitez pas à me dire si cela vous paraît bien, et surtout si ce n'est pas trop long pour une partie "contexte". C'est peut-être très (trop ?) détaillé mais je me suis efforcé de faire en sorte que même quelqu'un qui n'y connaît rien puisse comprendre le contexte, qui est relativement compliqué. J'en profite pour demander aussi l'avis de Kirtap, Guise, Azurfrog et Aristote2, au cas où le sujet les intéresserait et s'ils ont le temps et l'envie de lire tout ça. TuhQueur (discuter) 5 décembre 2018 à 11:22 (CET)
- C'est en effet très long mais sans doute nécessaire (et je ne vous jetterai pas la pierre là-dessus ). J'essaie de regarder ce week-end. Celette (discuter) 5 décembre 2018 à 13:30 (CET)
- Celette : merci. Promis, je ne rajoute plus rien dans la partie contexte ! Si j'ai du mettre tout ça, c'est parce que tous les éléments évoqués, outre le contexte socio-économique général ont leur importance dans ce qui va suivre (équilibre des forces politiques, extrémismes, appareils de sécurité...). C'est une période très complexe. TuhQueur (discuter) 5 décembre 2018 à 13:39 (CET)
- Celette : pour info, et pour quand vous aurez le temps d'y jeter un oeil, j'ai poursuivi la rédaction jusqu'à la partie "prémisses du terrorisme d'extrême gauche". TuhQueur (discuter) 10 décembre 2018 à 17:35 (CET)
- Navrée du retard, je n'ai finalement pas eu le temps ce week-end. J'ai fais de maigres corrections de forme. Pour le reste, c'est long mais on ne peut plus nécessaire, concis, précis, clair et très compréhensible pour tout lecteur non initié. Bravo. J'attends la suite ! Celette (discuter) 11 décembre 2018 à 03:19 (CET)
- Celette : merci pour les corrections. La partie sur Piazza Fontana n'est pas trop longue ? Vue l'importance de l'évènement, ça me semblait nécessaire de mettre des détails. Je précise que je projette un de ces jours de développer la page Attentat de la piazza Fontana, qui en a bien besoin, et qui a vocation à devenir un vrai "article détaillé". TuhQueur (discuter) 11 décembre 2018 à 10:17 (CET)
- Navrée du retard, je n'ai finalement pas eu le temps ce week-end. J'ai fais de maigres corrections de forme. Pour le reste, c'est long mais on ne peut plus nécessaire, concis, précis, clair et très compréhensible pour tout lecteur non initié. Bravo. J'attends la suite ! Celette (discuter) 11 décembre 2018 à 03:19 (CET)
- Celette : pour info, et pour quand vous aurez le temps d'y jeter un oeil, j'ai poursuivi la rédaction jusqu'à la partie "prémisses du terrorisme d'extrême gauche". TuhQueur (discuter) 10 décembre 2018 à 17:35 (CET)
- Celette : merci. Promis, je ne rajoute plus rien dans la partie contexte ! Si j'ai du mettre tout ça, c'est parce que tous les éléments évoqués, outre le contexte socio-économique général ont leur importance dans ce qui va suivre (équilibre des forces politiques, extrémismes, appareils de sécurité...). C'est une période très complexe. TuhQueur (discuter) 5 décembre 2018 à 13:39 (CET)
- Peut-être un peu mais à vous de voir ce que vous voudrez dégrossir quand vous vous occuperez de cet article détaillé, ce n'est pas urgentissime en l'état (il faudrait juste voir si vous indiquez « Piazza Fontana » ou « piazza Fontana » les deux formulations alternant dans la partie). Celette (discuter) 11 décembre 2018 à 15:35 (CET)
- Celette : oui, je pensais surtout à l'effet que ça produit en première lecture. Pour « Piazza Fontana » et « piazza Fontana », il faut que je voie. Ce sont les sources en italien qui ont déteint sur moi, parce que l'évènement a tellement marqué les Italiens qu'ils ont tendance à évoquer l'évènement avec une majuscule (alors que pour parler de la place elle-même, ils n'en mettent pas). TuhQueur (discuter) 11 décembre 2018 à 16:03 (CET)
- Celette, Jpda et Agatino Catarella : (je notifie aussi Manacore car je crois me souvenir que cette dernière est plus ou moins italophile et Denis-Paul Bourg car il y a un rapport avec la guerre froide, et à tout hasard Guise si ça l'intéresse) j'ai pas mal avancé sur l'article et j'en suis à la section - que je viens de finir - sur l'Italicus express. La prochaine section à écrire sera un gros morceau (j'essaierai quand même de faire synthétique), puisqu'il s'agira de définir ce qu'était la stratégie de la tension, avec un résumé des thèses existantes. Je m'attaquerai ensuite à la deuxième phase des années de plomb, qui sera davantage centrée sur le terrorisme d'extrême gauche (Brigades rouges et consorts) avec notamment l'affaire Aldo Moro.
- Je précise qu'à moyen terme, après avoir fini l'article général (sachant par ailleurs que dans l'immédiat je ferai un "break" sur le sujet, le temps de refaire la page guerre d'Indochine) il faudra que je travaille sur les articles annexes, comme Attentat de la piazza Fontana, Stratégie de la tension, Brigades rouges, etc. Certains devront être créées, comme Attentat de la préfecture de police de Milan ou - surtout - Affaire Aldo Moro. Comme je ne doute pas que l'article années de plomb sera très long quand je l'aurai fini, cela permettra sur le long terme de l'alléger un peu en transférant du contenu dans les articles détaillés. Mais pour le moment, je me concentre sur l'article principal, qui devra servir de socle aux autres.
- En attendant, c'est comme précédemment : si vous avez le temps et l'envie de relire tout ça, je suis preneur de toutes corrections et observations (y compris sur le fond, la neutralité, la manière dont le style pourrait être amélioré, etc). Merci d'avance à ceux qui pourront donner un coup de main ! TuhQueur (discuter) 21 décembre 2018 à 15:50 (CET)
- J'essaie de relire ce week-end ! Celette (discuter) 21 décembre 2018 à 22:12 (CET)
- Celette : oui, je pensais surtout à l'effet que ça produit en première lecture. Pour « Piazza Fontana » et « piazza Fontana », il faut que je voie. Ce sont les sources en italien qui ont déteint sur moi, parce que l'évènement a tellement marqué les Italiens qu'ils ont tendance à évoquer l'évènement avec une majuscule (alors que pour parler de la place elle-même, ils n'en mettent pas). TuhQueur (discuter) 11 décembre 2018 à 16:03 (CET)
- Fait. Toujours très bien. En espérant lire la fin à votre retour. Celette (discuter) 29 décembre 2018 à 18:10 (CET)
Bonjour et bonne année à vous tous qui avez cette page en liste de suivi. Et merci, TuhQueur, pour les notifications, effectivement le sujet m’intéresse beaucoup. Je me connecte plutôt à mon compte WMFr depuis un an (le compte vrai-nez que personne ne connaît ^^), j'ai donc vu les notifs un peu tard et je n’ai pas pu aider. Partie remise : tous ces articles restent à créer. Cordialement, --Wikinade (discuter) 7 janvier 2019 à 13:40 (CET)
Notes et références
[modifier le code]Notes
[modifier le code]Références
[modifier le code]- .Cronologia 1969, sur le site Stragi.it.
- L'armadio delle scope, sur le site Osservatorio Democratico].
- Piazza Fontana: strage, inchieste e processi, sur le site du Corriere della Sera.
- Cronologia 1970 sur le site Stragi.it].
- I tre anni che sconvolsero l’Italia, sur le site du Corriere della Sera.
- Una strage senza colpevoli, sur le site de l'ANSA.
- Strage di Piazza Loggia, ci sarà nuovo processo. A giudizio andranno Maggi e Tramonte.
- Antonella Colonna Vilasi, Il terrorismo, Mursia, (lire en ligne), p. 87.
- La banda dei ricatti e del tritolo, sur le site de La Repubblica.
- Cronologia 1974, sur le site Stragi.it.
- Cronologia 1982, sur le site Stragi.it.
- Sentenza della Corte Suprema di Cassazione, sur le site Stragi.it.
- Cronologia 1984 sur le site Stragi.it.
- Giovanni Maria Bellu, In diciassette anni 600 sequestri, la Repubblica, 17 juin 1989.
- (it) « Le stragi in Italia: gli anni di piombo (in Avvenimenti Italiani) », sur rifondazione-cinecitta.org
- Marc Lazar, Marie-Anne Matard-Bonucci, « Introduction », dans Marc Lazar et al., L’Italie des années de plomb, Autrement, coll. « Mémoires/Histoire », , p. 5-14.