Discussion:Base aérienne 705 Tours

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Des marins sur la BA 705[modifier le code]

Notification 93.2.121.24 :Sous ce titre de roman figure le texte de la modification de 93.2.121.24 certes intéressant mais largement hors sujet pour ce qui es de la BA705 et qui aurait plus sa place (à condition qu'il soit sourcé) sur les pages détaillées de l'Alphajet, école de chasse ou aéronavale. Je l'ai résumé. Copie du texte complet ci-dessous :

Après la guerre d'Algérie, l'école des pilotes de chasse embarquée de la marine basé en Algérie est elle aussi dissoute et les marins se retrouvent aussi à Tours pour leur formation Chasse de base, ils sont accompagnés d'un petit détachement de techniciens marine, on les retrouve incorporés au sein des services techniques (GERMAS 15/314) de la base de l'Armée de l'air. L'école spécifique d'appontage de Marine est opérationnelle sur la base d'aéronautique navale d'Hyères Le Palyvestre depuis 1945. Les pilotes de la marine sont formés à Tours pour les mêmes cours et cycle que ses homologues de l'Armée de l'air. Mais les élèves, les moniteurs pilotes plus les quelques techniciens (mécaniciens, électriciens et électroniciens d'avions avec deux personnes de spécialité administrative) forment une petite unité de 50 personnes environ (suivant les promotions et les années) avec ses locaux administratifs de proximité ; c'est ce qu'on appellera la Section Marine de Tours et ceci jusqu'à sa disparition en 1995. Elle est commandé par un chef de détachement (le plus souvent un moniteur pilote Marine) du grade de capitaine de corvette (France) ou de frégate avec fonction de commandant d'unité. Elle est directement rattachée au colonel de la BA 705 pour tout ce qui concerne la formation des pilotes. Cette petite unité de marine en détachement dépend cependant administrativement et militairement parlant de la Base d'aéronautique navale de Landivisiau(29) (pour les affaires spécifiques militaires, les soldes et pour son intendance militaire de fournitures spécifique Marine et d'habillement des personnels).
En 1995, à cause de la réduction des budgets militaires faisant suite à la chute du mur de Berlin, la France fermera cette unité et abandonne la fabrication de l’Alpha Jet navalisé, c'est-à-dire un avion inspiré du projet VTX pour l'US Navy (1977-1983) qui elle, devait remplacer ses North American T-2 Buckeye et Douglas TA-4F Skyhawk par un avion d'entraînement avancé.
Pour ce projet, le groupement AMD-BA/Dornier associé à Lockheed proposa le 24 juillet 1978, une version légèrement modifiée de l'Alpha Jet A (train d'atterrissage renforcé et doté d'un diabolo, allongement du nez, etc). Si l'avion avait été choisi pour le projet américain, la Marine nationale aurait pu passer commande de l'appareil pour remplacer Fouga CM-175 Zéphyr. Le Fouga Zéphyr, avion jumeau du Fouga Magister de l'Armée de l'air mais équipé d'une crosse d'appontage, d'une verrière coulissante et d'un train d'atterrissage renforcé, servait à entraîner les pilotes de l'aéronavale à l'atterrissage et au décollage depuis un porte-avions. Ils étaient utilisé par l'École de l'aviation embarquée des porte-avions Foch et Clemenceau (escadrille 59S) basé à Hyères à côté de Toulon(83).
Dassault/Dornier/Lockheed perdent le concours contre le BAe Hawk qui est produit sous licence par McDonnell Douglas sous le nom de T-45A Goshawk, ce monoréacteur est choisi en août 1983 pour des raisons de politique industrielle. La Marine nationale étudie donc avec bienveillance les projets de 1986 et 1988 de Dassault Aviation. Des approches d'un Alpha Jet sont simulées du 18 au 29 juin 1990, au moment des essais du Super-Étendard Modernisé (SEM) et de l'Étendard IV P modernisé, sur le Clemenceau (R98). Cette version M, qui serait produite à 40 exemplaires, comporterait un train d'atterrissage renforcé, une crosse d'appontage et serait motorisée par deux Snecma-Turbomeca Larzac 04-C6/20 délivrant 13% de poussée supplémentaire. En juin 1991, la Marine nationale étudie également l'acquisition du McDonnell Douglas T-45 Goshawk comprenant un nouveau cockpit à deux écrans cathodiques, un capteur laser, un GPS, un canon de 20 mm en nacelle et qui serait motorisé par un Rolls-Royce-Turbomeca F405/401, version navalisée de l'Adour Mk871. Finalement après le retrait des Zéphyr en 1994, l'État-major convient d'entraîner ses pilotes aux États-Unis à la Naval Air Station Meridian (Mississippi). De ce fait la solution de former les pilotes marine aux États-Unis condamne définitivement la SME de Tours qui ferme en 1995. Les élèves-pilotes brevetés et macaronnés pilotes de chasse de marine aux États-Unis ne reviennent en unités en France que pour piloter les Super-Étendard et les Rafale Marine qui entrent en service les premiers à la Flottille 12F basée à Landivisiau. Formés totalement comme pilotes aux États-Unis, les pilotes de Chasse Marine n'ont plus à passer (comme leurs homologues de l'Armée de l'air) par l'école de bombardement de Cazaux comme c'était le cas auparavant.
Les techniciens d'aviation de marine étaient tous volontaires pour travailler sur la base de Tours et seront successivement formés pour la spécialisation sur les avions de la base 705 d'abord sur les T-33 et sur les Mystère IV entre 1962 et fin 1981 puis sur les Alpha Jet dès leur arrivée en 1979. Suivant le besoin du moment de l'Armée de l'air, ils complètent les dotations en personnel de l'Armée de l'air des différents ateliers du Germas 15/314. Certains techniciens très qualifiés pourront même effectuer des vols techniques de contrôle en place arrière sur Alpha Jet ou sur T-33 après visite médicale spécifique comme leur homologue de l'Armée de l'air. Particularité ce sont ces techniciens de Marine qui accueillent les F-8(FN) Crusader qui étaient déroutés sur la BA705 encas de mauvais temps (fort vent latéral ou les deux bases marine en QGO en Bretagne). Ces appareils très spécifiques demandaient un soin particulier dont les marins avaient plus l'habitude et la formation que les personnels de l'Armée de l'air. La Section Marine école fermant en 1995,les personnels retrouveront chacun une affectation sur les bases Marine ou les porte-aéronefs et porte-avions de la flotte. Il ne reste aujourd'hui à Tours que le bureau de recrutement régional pour la marine nationale.

--df (m'écrire) 23 mai 2015 à 16:08 (CEST)[répondre]