Discussion:Antichristianisme

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Qu'est-ce que la christianophobie?[modifier le code]

Il faut qu'on se mette d'accord sur la définition de "christianophobie": il est écrit qu'il s'agit de la "haine ou de l'horreur à l'égard du christianisme", mais l'article laisse à penser que la christianophobie consiste simplement à ne pas adhérer aux thèses des chrétiens. Par exemple, l'islam est cité comme un exemple de christianophobie, alors que l'islam n'est pas fondamentalement caractérisé par "la haine ou l'horreur à l'égard du christianisme", il ne fait que contester certaines idées chrétiennes, comme la divinité de Jésus par exemple (ce qui n'empêche pas que certains musulmans soient christianophobes).

--Ramblas 6 octobre 2007 à 17:23 (CEST)


Christianophobie comme Islamophobie sont des termes qui n'existent pas, et qui ont été inventés de toutes pièces par les autorités religieuses (mollahs iraniens pour le terme islamophobie). Comme le suffixe du mot l'indique, c'est la "peur irraisonnée" (sous entendu injustifiée puisque tout le monde est gentil quand il s'agit de religion, c'est bien connu ^^) du christianisme ou de l'islam.

Sauvegarde d'une partie du texte qui me semble hors sujet[modifier le code]

DEBUT DU TEXTE TRANSFERE

Christologie et christianophobie[modifier le code]

Deux mille ans de christologie christianophobe[modifier le code]

Les chrétiens professent deux credos : le Symbole des apôtres et le Symbole de Nicée. Ils professent donc que Jésus-Christ, « le Fils unique de Dieu », est « vrai Dieu né du vrai Dieu » (Symbole de Nicée). Ce dogme n’est pas explicite dans les Évangiles ou dans les lettres des apôtres, mais il a été très tôt affirmé par les premiers chrétiens. Tous les hérétiques chrétiens, depuis deux mille ans, ont combattu ce dogme : que ce soit les Ariens, pour qui le Fils n’a pas la plénitude de Dieu le Père, que ce soit les Nestoriens, pour qui Marie n’est pas la mère de Dieu (theotokos) mais du Christ (christotokos), que ce soit les Gnostiques et leurs avatars Manichéens, pour qui le Christ n’est pas Dieu mais un être directement émané de Dieu, que ce soit enfin les Témoins de Jéhovah, pour qui Jésus n’est pas Dieu mais un ange.
Les musulmans ne croient pas, comme le font les chrétiens, que Dieu ait un fils (Coran 112) : « Jésus, fils de Marie, n’est qu’un messager de Dieu » (Coran 4:171, 61:6) ; car, « pour Dieu, Jésus est comme Adam, qu’il créa de poussière. » (Coran 3:59)
Ainsi, ce n’est pas Jésus qui est réjeté. Tous en effet lui reconnaissent un rôle religieux décisif. Ce qui est rejeté, c’est le dogme de la divinité du Christ, qui est le fondement du christianisme. Dès lors, ils énoncent une christologie non chrétienne. Et, pour autant que l’Église la combat (ou plutôt : la combattait), elle en devient une christologie christianophobe, qui affirme que les chrétiens mentent ou se mentent sur Jésus.[réf. nécessaire]

La christologie laïque[modifier le code]

Même ceux des déistes ou des athées qui, comme Nietzsche, ont le plus violemment combattu le christianisme, n’ont pu s’empêcher d’éprouver quelque sympathie pour la personne de Jésus.[réf. nécessaire] Les exemples étant pléthoriques, citons Renan et sa Vie de Jésus. Pour lui, « que jamais Jésus n’ait songé à se faire passer pour une incarnation de Dieu lui-même, c’est ce dont on ne saurait douter. Une telle idée était profondément étrangère à l’esprit juif ; il n'y en a nulle trace dans les Évangiles synoptiques. Certains passages, comme Act. 2:22, l’excluent formellement. » A l’aube du christianisme, avant l’apparition du dogme chrétien de la Divinité du Christ, Jésus, le « Fils de l’homme », n’a été qu’un redresseur des torts, un ami des pauvres et un pourfendeur d’injustices. Et cette figure du vrai Jésus n’est réapparue que dans les temps modernes, quand « le déisme du XVIIIe siècle et un certain protestantisme nous ont habitués à ne considérer le fondateur de la foi chrétienne que comme un grand moraliste, un bienfaiteur de l’humanité. » Ainsi, tous les « raffinements de théologie, qui devaient bientôt remplir le monde de disputes stériles », sont étrangers à l’enseignement authentique de Jésus.[non neutre]
Autre exemple, la théorie de la descendance charnelle de Jésus. Dan Brown, l’auteur à succès du Da Vinci Code, a popularisé la thèse selon laquelle Jésus aurait eu une fille de Marie-Madeleine, et que cette fille serait à l’origine de la lignée mérovingienne, sang royal (saint graal) qui se perpétuerait encore aujourd’hui, malgré les efforts millénaires de l’Église catholique pour étouffer la vérité. En effet, cette descendance charnelle réfuterait le dogme de l’Église de la Divinité et de la Résurrection du Christ : mort et non ressuscité, Jésus survivrait par les descendants de son sang. Là encore, la christianophobie ne va pas sans une fascination christologique.[réf. nécessaire]

FIN DU TEXTE TRANSFERE

Je mets ici une partie du texte qui me semble un peu hors sujet, par exemple :

  • Les hérétiques chrétiens s'opposent à l'Eglise catholique, mais ne sont pas antichrétiens pour autant. Il sont chrétiens différement.
  • Les musulmans ne sont pas chrétiens, ils ne sont pas pour autant antichrétiens (pas plus que le fait d'être chrétien équivaut à dire qu'on est antimusulman).
  • Il faudra réintroduire Nietzsche (voire Renan), mais différement.--Dauphiné 12 octobre 2007 à 09:39 (CEST)[répondre]


Dichotomie[modifier le code]

Je trouve la dichotomie proposée en ce qui concerne la supposée christianophobie un peu gênante et qui reprend certaines thèses de choc des populations. Est il neutre vis à vis de l'islam de présenter cette dichotomie ? Je n'en suis pas certain. Elle s'appuie par ailleurs sur des faits divers et en outre, les exemples de "christianophilie" voire d'indifférence à la religion du voisin en monde musulman sont totalement occultées. Un renvoi vers dhimmi pourrait éclairer les choses. En l'état, cet article est digne d'un site web de propagande... Moez m'écrire 12 octobre 2007 à 23:13 (CEST)[répondre]

  • L'article doit etre retravaillé, l'article n'est absolument pas neutre concernant l'Islam qui pourtant reconnait les chretiens en teant que gens du livre et n'est nullement christianophobe par essence. Aldebaran 16 octobre 2007 à 12:25 (CEST)[répondre]


Antichristianisme[modifier le code]

L'antichristianisme n'est pas synonyme de persecution des chretiens, il est une critique religieuse en tant qu'idéologie, et non une persécution des peuples... Tibo217 (d) 1 juillet 2008 à 21:00 (CEST)[répondre]

je crois qu'en fait personne n'arrive à s'accorder sur la définition pour commencer et que le mieux serai peut être de supprimer. (personnellement j'aurai plutôt tendance à dire que le mot antichristianisme me semble plus fort qu'une simple critique de l'idéologie. (par exemple une critique intellectuelle du christianisme ne me semble pas relever de l'antichristianisme mais bien de la critique du christianisme) godix (d) 2 juillet 2008 à 00:07 (CEST)[répondre]
La définition de Godix me semble assez proche de la définition réelle - antichristianisme peut être approché d'une critique virulente du christianisme, mais pas de persécution des chrétiens. Je pense que l'on pourrait, en attendant de se renseigner sur le sujet, basculer l'article vers "critique du christianisme"... cela m'apparait comme un bon compromis. Merci. Cordialement. Tibo217 (d) 2 juillet 2008 à 00:38 (CEST)[répondre]

Théistes antichrétiens ?[modifier le code]

Les théistes au XVIIIe siècle étaient-ils antichrétiens ? Ne s'agirait-il pas plutôt des déistes ? Pautard (d) 15 avril 2011 à 12:23 (CEST)[répondre]

Date de l'apparition du mot[modifier le code]

On lit dans l'article : "Le terme est d'abord utilisé au XVIIIe siècle contre toutes les critiques du christianisme par le mouvement des Lumières, englobant aussi bien des théistes que des athées. Ainsi, Bossuet écrit-il : (...)"

Bossuet est mort en 1704 et dans mes lointaines années de collège, on enseignait que le XVIIe siècle des historiens va jusqu'en 1715 (année de la mort de Louis XIV). Même si on n'admet pas ce dernier point, la phrase de Bossuet a de bonnes chances d'avoir été écrite (publiée, je ne sais pas) avant 1701. Ne faudrait-il pas parler du XVIIe siècle plutôt que du XVIIIe ? Marvoir (d) 15 avril 2011 à 12:39 (CEST)[répondre]

Onfray a mis de l'eau dans son vin[modifier le code]

En 2013 (ou par là), Michel Onfray a déclaré « Je suis un athée qui défend Noël », « Notre Europe est chrétienne ». Voir article d'Octavio sur le site Agoravox, 14 novembre 2013, avec vidéos. Il serait peut-être bon de mentionner cette évolution dans l'article. Marvoir (discuter) 2 juin 2015 à 09:36 (CEST)[répondre]