Danske Bank
Danske Bank | |
Création | |
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Forme juridique | Société par actions de droit danois (en) |
Action | OMX Copenhagen (DANSKE) |
Siège social | Copenhague Danemark |
Direction | Chris Vogelzang (en) (depuis ) |
Actionnaires | APMH Invest (d) (+20 pourcent (unité non prise en charge))[1] BlackRock (+5.18 pourcent (unité non prise en charge))[2] Cevian Capital (en) |
Activité | Service financier et secteur financier (d)[3] |
Produits | Banque, épargne retraite (en) et crédit immobilier |
Filiales | Fokus Bank (en) Danske Bank (Northern Ireland) (en) Danica Pension (d)[4] Danske Bank Norge (d) Danske Bank Ireland Östgöta Enskilda Bank (d) Danske Bank Finland (en) Realkredit Danmark (d) |
Effectif | 23 620 |
CVR | 61126228 |
Site web | danskebank.com |
Fonds propres | 164,6 G kr () |
Chiffre d'affaires | 41,2 G kr () |
Bilan comptable | 3 763 G kr () |
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Danske Bank est une des principales banques danoises. Danske Bank détient après l'acquisition en 2001 de BG Bank, près de 50 % du marché bancaire danois. Depuis le milieu des années 1990, la banque a opéré une expansion en dehors du pays, en Norvège, Suède, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Irlande, Australie.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Groupe a été créé à partir de plusieurs fusions, la première en 1990, entre les rivaux Handelsbanken (à ne pas confondre avec la banque suédoise Handelsbanken) et Provinsbanken. Suivi par l'acquisition de Danica en 1995 (rebaptisé Danica Pension) et une fusion avec la BG Bank et Realkredit Danmark en 2001.
En 2005, Danske Bank acquiert la Northern Bank en Irlande du Nord, la National Irish Bank en république d'Irlande et de la National Australia Bank. En 2006, Danske Bank achète les activités bancaires de l'assureur finlandais Groupe Sampo, qui comprend des banques de détail en Finlande, la Lettonie, la Lituanie et l'Estonie.
Controverses
[modifier | modifier le code]Près de 2,5 milliards d'euros auraient été dépensés entre 2012 et 2014 par le régime azerbaïdjanais avec l'aide de la Danske Bank pour corrompre des membres du Conseil de l'Europe afin de faire taire les critiques sur la répression politique qu'il conduit dans le pays[5].
En 2018, la succursale estonienne de Danske Bank est accusée d'avoir permis à des ressortissants moldaves, russes et azerbaïdjanais de blanchir de l'argent sale pour un montant d'abord estimé à 8 milliards de dollars, puis réévalué à 200 milliards d'euros[6],[7]. À la suite de cette affaire, le patron de la Danske Bank démissionne en [8].
En , la banque danoise reçoit une lettre du tribunal de grande instance de Paris car le juge Van Ruymbeke veut interroger l'établissement sur des transactions d'un montant de 28 millions d'euros effectuées entre 2007 et 2014[9]. La presse révèle en la dissimulation par l’autorité bancaire européenne d'un rapport sensible de la Breach of Union Law, qui avait été chargée de l’enquête, pour préserver les intérêts de la Danske Bank[10].
En 2021, la banque est confrontée à une plainte de la part de proches de soldats morts en Afghanistan qui l'accusent d'avoir indirectement financé Al Qaïda et les talibans[11].
Exposition géographique
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National Irish Bank, renommé en Danske Bank le
Northern Bank, renommé en Danske Bank le
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Fokus Bank, renommé en Danske Bank le
Östgöta Enskilda Bank, renommé en Danske Bank le
Sampo Bank, renommé en Danske Bank le
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Sampo Bank, renommé en Danske Bank le
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Activité de lobbying auprès des institutions de l'Union européenne
[modifier | modifier le code]Danske Bank est inscrit depuis 2010 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne, et déclare en 2019 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre 300 000 et 400 000 euros[12].
Danske Bank missionne également pour l'année 2019 le cabinet de lobbying Fleishmann-Hillard pour un montant compris entre 50 000 et 100 000 euros[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Danske Bank » (voir la liste des auteurs).
- « https://datacvr.virk.dk/data/visenhed?enhedstype=virksomhed&id=61126228 »
- « https://datacvr.virk.dk/data/visenhed?enhedstype=virksomhed&id=61126228 »
- « https://www.unepfi.org/net-zero-banking/members/ » (consulté le )
- « https://datacvr.virk.dk/data/visenhed?enhedstype=virksomhed&id=25020634 »
- « L'Azerbaïdjan s'est acheté des soutiens à l'étranger, révèle une enquête de journaux européens », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )
- Danske Bank, un scandale de blanchiment à longue portée, L'Agefi, 5 juillet 2018
- (en-GB) Rupert Neate Wealth correspondent, « Danske Bank chief resigns over €200bn money-laundering scandal », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- « Le patron de Danske Bank emporté par un scandale de blanchiment », Capital.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Scandale Danske Bank : la banque danoise de nouveau dans le collimateur de la justice française », sur La Tribune (consulté le )
- « Soupçons de blanchiment à la Danske Bank : l’autorité bancaire européenne a enterré un rapport sensible », Le Monde, (lire en ligne)
- « De grandes banques accusées d'avoir financé les terroristes en Afghanistan », sur Les Echos, (consulté le )
- « Registre de transparence », sur le site de la Commission européenne (consulté le )
- « Registre de transparence », sur le site de la Commission européenne (consulté le )