Wärtsilä

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Wärtsilä
logo de Wärtsilä
illustration de Wärtsilä
Ancien siège de Wärtsilä à Hakaniemi jusqu'à l'été 2018.

Création 1834
Forme juridique Entreprise privée
Action OMX : HEX24394 WRT1V
Siège social Helsinki
Drapeau de la Finlande Finlande
Direction Håkan Agnevall (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Activités de fabrication, génie mécanique et industrie électrique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits Centrales électriques et de cogénération.
Systèmes propulsifs de bateaux et moteurs Diesel de grande puissance.
Filiales Wärtsilä (Switzerland) (d)
Wärtsilä (Netherlands) (d)
Wärtsilä (Norway) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif en diminution 17 866 (2017)[1]
Site web www.wartsila.com

Capitalisation en augmentation 10 375 millions (31.12.2017)[1]
Chiffre d'affaires en augmentation 4 923 millions € (2017)[1]

Wärtsilä est une entreprise finlandaise spécialisée dans la fabrication industrielle de générateurs électriques et de moteurs de bateaux. Fondée en 1834, elle a son siège dans la capitale, Helsinki, où elle est également cotée en bourse.

Histoire[modifier | modifier le code]

De 1935 à 1989, Wärtsilä a été un important constructeur naval finlandais. Il construisit, par exemple, des ferries de croisière et une grande partie des brise-glace présents dans le monde[réf. nécessaire]. Les chantiers furent détenus et occupés par STX Europe jusqu'en 2010, aujourd'hui ils sont occupés par Arctech Helsinki Shipyard détenu par (50 % STX/50 % USC).

En 1999, Wärtsilä acquiert en totalité Grandi Motori Trieste, le groupe ayant pris une participation de 40 % dans l'entreprise en 1997, via sa filiale suisse, spécialisé dans les moteurs Diesel, acquit quant à elle en 1990 à Sulzer. Grandi Motori Trieste deviendra le socle de sa filiale italienne spécialisée dans la conception et la fabrication de moteurs Diesel. Elle a maintenu le siège de cette filiale à Trieste.

En 2009, Wärtsilä livrait aux États-Unis la centrale au gaz naturel Pearsall de 202 MW à la Coopérative électrique Sud Texas (STEC)[2] qui lui commande une autre de 225 MW en 2013[3].

Activité[modifier | modifier le code]

Maritime[modifier | modifier le code]

Les principaux segments couverts par Wärtsilä Marine sont la marine marchande, les plates-formes pétrolières, les bateaux de croisière et ferries, les marines nationales et les navires spéciaux. Les armateurs et les chantiers navals font également partie des clients de Wärtsilä.

Le cœur de métier de l'entreprise se concentre autour de la conception de : navires, moteurs, groupes électrogènes, réducteurs, équipements de propulsion, automatisation et systèmes de distribution d'énergie, solutions d'étanchéité, contrôle des émissions et des systèmes de dépollution, confinement des gaz et des systèmes de manutention, contrôle et transmissions, ainsi qu'un réseau de services autour du transport maritime. Wärtsilä Marine est présente pour le contrôle et la réduction des émissions de dioxyde de carbone (y compris les épurateurs, les systèmes de traitement des eaux de ballast, la réduction catalytique sélective et plus encore).

En 2006, le Wärtsilä-Sulzer 14RT-flex96C, qui est à cette date le plus gros moteur Diesel au monde, entre en service pour la propulsion de porte-conteneurs.

Énergie[modifier | modifier le code]

Le portefeuille des produits Wärtsilä dans ce segment est composé d'installations électriques jusqu'à 500 MW, fonctionnant sur la plupart des combustibles fossiles tels que le gazole, le mazout, le gaz naturel, le fioul, les biocarburants et le gaz naturel liquéfié (GNL). Les installations de centrales électriques se composent d'un ou plusieurs groupes électrogènes à moteur à combustion fonctionnant en parallèle. L'offre de moteur à combustion interne de Wärtsilä comprend, entre autres, le plus grand moteur à combustion gaz du monde, le Wärtsilä 18V50SG d'une puissance électrique de 18,3 MW.

Présence dans le monde[modifier | modifier le code]

Wärtsilä France[modifier | modifier le code]

Wärtsilä France a son siège à Mulhouse et ses activités se déploient sur six sites en France (Harfleur, Marseille, Mulhouse, Nantes, Paris La Défense et Surgères).

L'histoire de Wärtsilä en France commence en 1989 lorsque Wärtsilä acquiert des actions de la Société SACM Diesel qui avait fusionné avec Poyaud[4]. Ensuite, ce sont les entreprises Duvant Crepelle, New Sulzer Diesel, Lips Défense, Deutz Marine, Navelec et en 2008 Total Automation qui sont acquis par Wärtsilä[4],[5]. Wärtsilä France gère le territoire national et les DOM-TOM mais également l'Afrique du Nord avec le Maroc, la Libye, l'Algérie, la Tunisie et depuis 2013 également l'Égypte et Djibouti.

Wärtsilä Italie[modifier | modifier le code]

La qualité des fabrications dans les usines italiennes[réf. nécessaire] a séduit les dirigeants finlandais au point de transférer progressivement, à partir de 2001, toutes les fabrications suisses vers l'Italie, à Trieste où est situé le principal centre de production mais également à Bagnoli près de Naples. À partir de 2010, la société a créé une unité spéciale sur un nouveau site industriel à Trieste pour la conception et la production d'éoliennes marines.

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (fi) « Vuosikertomus 2017 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Wärtsilä (consulté le ).
  2. (en) « Pearsall Station, Texas, USA 203 MW », sur wartsila.com (consulté le ).
  3. (en) « New South Texas Power Plant to Use Eagle Ford Natural Gas », sur eagleford.org, (consulté le ).
  4. a et b « Wärtsilä en France », sur wartsila.com, Wärtsilä Corporation, (consulté le ).
  5. (en) « Total Automation becomes Wärtsilä Automation Services Singapore », sur wartsila.com, Wärtsilä Corporation, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Liliana Lanzardo, Grandi Motori. Da Torino a Trieste: culture industriali a confronto (1966-1999), Milano, Franco Angeli, 2000.
  • Paolo Fragiacomo, L'industria come continuazione della politica. La cantieristica italiana 1861-2011, Milano, Franco Angeli, 2012.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]