Bellerive (Vaud)

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Bellerive
Bellerive (Vaud)
Les villages de Salavaux, Cotterd et Bellerive.
Blason de Bellerive
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District la Broye-Vully
Commune Vully-les-Lacs
NPA 1585
No OFS 5452
Démographie
Population
permanente
632 hab. (31 décembre 2010)
Densité 280 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 55′ 01″ nord, 7° 01′ 59″ est
Altitude 533 m
Superficie 2,26 km2
Divers
Nom officiel Bellerive (VD)
Langue Français
Localisation
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Bellerive
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte administrative de Suisse
Bellerive
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Voir sur la carte administrative du canton de Vaud
Bellerive

Bellerive est une ancienne commune vaudoise et une localité suisse de la commune de Vully-les-Lacs, située dans le district de la Broye-Vully.

Géographie[modifier | modifier le code]

Bellerive, situé à une altitude moyenne de 333 m, se trouve sur le versant sud du Mont Vully, entre les lacs de Neuchâtel et Morat, à 5 km au nord d’Avenches. Le territoire de l'ancienne commune de Bellerive s'étendait jusqu'à la rive du lac de Morat, des deux côtés de l'embouchure de la Broye. La majeure partie du village de Salavaux (436 m), situé à l'embouchure de la Broye, ainsi que les villages de Cotterd (481 m), perché sur le Vully, et de Vallamand-Dessous (433 m), sur la rive ouest du lac de Morat, faisaient partie de l'ancienne commune de Bellerive.

En 1997, le territoire était constitué de 22 % de zones bâties, de 10 % de zones forestières, de 64 % de zones agricoles, et d’un peu moins de 4 % de terres improductives[réf. nécessaire].

Cotterd[modifier | modifier le code]

Cotterd est un village de la commune de Vully-les-Lacs, situé entre Bellerive et Salavaux et était l’ancien centre de la commune de Bellerive avec l’administration communale, l’église, le collège et autrefois la laiterie. De nos jours ne restent plus que l’église Saint-Sévrin (1702), la cure (1752) et le collège.

Salavaux[modifier | modifier le code]

photo de la maison communale de Vully-les-Lacs, comportant la poste et l'administration communale au rez-de-chaussée, des appartements d'habitation aux premier et second étage
La maison communale de Vully-les-Lacs, à Salavaux.

La majeure partie du village de Salavaux était autrefois située sur la commune de Bellerive, l’autre partie appartenait à la commune de Constantine. Salavaux est le village est le plus important de la commune de Vully-les-Lacs ; on y trouve la poste, l’administration communale et la plupart des commerces de la commune. À l’entrée du village en venant depuis Avenches se trouve une salle polyvalente, qui a été construite par les communes de Constantine, Bellerive, Montmagny et Chabrey. Le village possédait autrefois également un château (sur la commune de Constantine), construit à l'origine au XIIIe siècle et possédant encore une tour ronde datant du temps de sa fondation.

Vallamand-Dessous[modifier | modifier le code]

Le débarcadère de Vallamand vu de Cotterd.

Vallamand-Dessous se situe sur la rive ouest du lac de Morat et possède un débarcadère. Le château, qui fut depuis sa construction, au début du XVIIIe siècle le lieu de résidence du Maître de Bellerive, se trouve à Vallamand-Dessous.

Population[modifier | modifier le code]

Avec 632 habitants (fin 2010), Bellerive appartenait aux petites communes du canton de Vaud. La population de Bellerive s’élevait à 402 habitants en 1850, puis 487 habitants en 1900. Après que le nombre d'habitants ait diminué jusqu’à 412 en 1970, un accroissement significatif de la population a été enregistré depuis lors. La langue officielle est le français, parlée par 61,7 % de la population, 28,2 % de la population parle allemand et 2,7 % portugais (2000). La population est à 65 % protestante et un peu plus de 20 % catholique[1].

Les habitants étaient surnommés les Grenouilles[2].

Économie[modifier | modifier le code]

Bellerive fut un village fortement marqué par l’agriculture jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle. Les agriculteurs et viticulteurs ont encore de nos jours un rôle essentiel dans la structure du village.

Transports[modifier | modifier le code]

La sortie de l'autoroute A1 à Avenches se situe à moins de 7 km. Les gares les plus proches sont celles d’Avenches et d'Anet. Un service de bateaux relie Vallamand-Dessous à Morat. Le servie PubliCar est également disponible, comme dans tout le reste du district.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bellerive fut peuplé assez tôt. Les traces les plus anciennes sont les restes d’un village lacustre vers Vallamand-Dessous qui remontent à l’âge du bronze. Le premier document mentionnant le lieu date de 1228 avec le nom Balariva. Des versions latinisées apparaissent plus tard, Pulchra ripa (1240) et Bellariva (1299).

Bellerive fut subordonnée aux maîtres de Grandcour durant le XIVe siècle avant de passer sous l'influence de la maison de Savoie en 1397. Avec la conquête du pays de Vaud par Berne, Bellerive fut rattaché au bailliage d’Avenches. En 1798, sous la République helvétique, après la chute de l’Ancien Régime, Bellerive et l'entier de l'ancien District d'Avenches furent durant plus de 2 ans annexés au canton de Fribourg. Mais sous la pression des habitants, mécontents de cet état de fait, finirent par obtenir leur rattachement au Canton du Léman. Puis l’Acte de médiation rattacha Bellerive et le reste du district au canton de Vaud, enclavé dans le canton de Fribourg. Jusqu’en 1811, Bellerive, Constantine et Montmagny ne formaient alors qu’une seule et unique commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Bellerive (Vaud) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Fusion de communes[modifier | modifier le code]

Au , Bellerive fusionne avec les communes de Chabrey, Constantine, Montagny, Mur, Vallamand et Villars-le-Grand pour former la nouvelle commune de Vully-les-Lacs.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive », Confédération suisse
  2. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 17

Liens externes[modifier | modifier le code]

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