Clément Léonarduzzi
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| Naissance | |
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| Nom de naissance |
Clément Raynald Léonarduzzi |
| Surnom |
Duzzi |
| Nationalité | |
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| A travaillé pour | |
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| Distinction |
Clément Léonarduzzi est un conseiller en communication français né en 1979.
Biographie[modifier | modifier le code]
Né le à Nogent-sur-Marne[1], Clément Raynald[2] Léonarduzzi est le fils d'un chef d'entreprise et d'une mère au foyer établis à Vincennes[3]. Il est diplômé de l'Institut d’études politiques de Bordeaux[4] et titulaire d'un master en relations européennes obtenu à l'Institut catholique de Paris[5].
Il fait ses débuts comme consultants chez Edelman en 2002, mais passe dès l’année suivante chez TBWA, où il reste jusqu’en 2008[5].
Devenu directeur de la communication de la Fédération française de l'assurance, il fonde en 2011 sa propre agence, Clekom[4].
En 2015, il devient président d’Ella Factory, puis en 2017 de Publicis Consultants[4]. C’est dans ce cadre qu’il conseille des chefs d’entreprise du CAC 40, dont Bernard Arnault[6] et gère diverses crises[3].
En 2020, il est recruté par le président de la République Emmanuel Macron, rencontré quatre ans auparavant dans le cadre des Gracques, comme conseiller en communication[3]. Il est notamment chargé de restaurer des relations dégradées avec la presse, et de distiller des « fuites » en off[3]. Il mise plus que ses prédécesseurs sur les nouveaux médias numériques[6].
En 2022, Grégoire Biseau du Monde souligne sa discrétion mais estime que, devenu « un des membres les plus influents de l’entourage » de Macron, il se révèle le « principal stratège » de sa seconde campagne présidentielle victorieuse[3]. Camille Vigogne-Le Coat souligne sa rivalité avec Alexis Kohler, autre proche de Macron[6]. Il regagne alors le secteur privé (où, selon le même journaliste, il vaut « très cher »)[3], retournant chez Publicis[6]. Publicis devient sous sa présidence la première agence dans le classement de VcomV[6].
Selon Ludovic Vigogne, il reste néanmoins en « contact étroit » avec Macron[7]. Il forme notamment le conseiller Jonathan Guémas aux relations avec la presse[6].
Avec Bruno Roger-Petit, Pierre Charon et Guémas, il suggère le scénario de la dissolution de l'Assemblée nationale à Macron, qui est adopté[8],[9] Il s'implique aussi bénévolement dans la campagne des élections législatives anticipées consécutives, aux côtés notamment de Stéphane Séjourné[10].
La même année, il est fait chevalier du Mérite[2].
Vie personnelle[modifier | modifier le code]
Marié, il a trois enfants[3].
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.pappers.fr/entreprise/publicis-consultants-france-338519051/documents/PUBLICIS%20CONSULTANTS%20FRANCE%20-%20Statuts%20mis%20%C3%A0%20jour%2007-02-2024.pdf.
- ??? Légifrance : texte oublié.
- Biseau 2022.
- Bellemare et Bucco 2017.
- https://www.lesbiographies.com/Biographie/wp,197351.
- Vigogne-Le Coat 2024.
- Ludovic Vigogne, « Législatives : le retour de Léonarduzzi dans l'équipe Renaissance », La Tribune, (lire en ligne).
- Ariane Chemin et Olivier Faye, « Auprès d’Emmanuel Macron, les apprentis sorciers de la dissolution », Le Monde, (lire en ligne).
- Laurent Telo, « Pierre Charon, « baron noir » de la Macronie », Le Monde, (lire en ligne) : « Dans le coup : [...] Clément Leonarduzzi, le conseiller spécial du président ».
- Vigogne 2024.
Sources[modifier | modifier le code]
- Carole Bellemare et Amaury Bucco, « Clément Leonarduzzi (Publicis Consultants), Marc Hériard Dubreuil (Remy Cointreau) », Le Figaro, (lire en ligne).
- SC (?), « Renouvellement de l’équipe présidentielle : Clément Leonarduzzi pressenti », Challenges, (lire en ligne).
- Grégoire Biseau, « Clément Léonarduzzi, le spin doctor d’Emmanuel Macron », Le Monde, (lire en ligne).
- Camille Vigogne-Le Coat, « De Macron aux grands patrons, enquête sur l’influent M. Léonarduzzi », L’Obs, (lire en ligne).
