Cheval en Israël

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Cheval en Israël
Image illustrative de l’article Cheval en Israël
Spectacle équestre en Israël.

Espèce Cheval
Statut natif
Races élevées Israélien (cheval)

Le cheval en Israël fait l'objet d'un élevage concernant une unique race indigène, le cheval israélien. La pratique de l'équitation y est essentiellement tournée vers les loisirs, le tourisme et la thérapie. Le pays est à la pointe en matière de recherches vétérinaires équines et de protection animale.

Histoire[modifier | modifier le code]

Cavalier à cru dans les rues de Jérusalem

La présence du cheval sur le territoire d'Israël est indéniablement très ancienne, mais la date exacte des débuts de son utilisation et/ou de son introduction est controversée. Selon les textes religieux, le roi Salomon aurait possédé des chars de type égyptien, et est souvent crédité pour avoir introduit le cheval et l'usage du char en Israël[1]. Le roi Achab (-874 / - 853) possédait au moins 2 000 chars[2].

Israël est le premier pays à avoir totalement interdit la circulation des attelages hippomobiles sur ses routes, en 2014, officiellement pour lutter contre la maltraitance dont sont victimes les chevaux et les ânes[3]. En août 2016, un cheval Pur-sang blessé de la bande de Gaza a exceptionnellement été autorisé à passer en Israël pour y recevoir des soins vétérinaires[4].

Élevage[modifier | modifier le code]

il n'existe qu'une race de chevaux native du territoire d’Israël, le cheval israélien local, cité par l'étude de l'université de l'Oklahoma (2007)[5] et par le dictionnaire de référence de CAB International (2016)[6]. La base de données DAD-IS, en revanche, ne mentionne aucune race équine en Israël[7].

Le pays dispose d'un cheptel de chevaux Arabes enregistrés dans un registre généalogique[8].

Suivi sanitaire[modifier | modifier le code]

De nombreuses recherches scientifiques sont menées sur le cheptel équin israélien, par exemple pour étudier la dermite estivale[9],[10], et la seroprévalence de Babesia equi (1998)[11].

Le cheptel équin local est régulièrement victime d'épidémies de fièvre du Nil occidental. Le virus a été isolé chez des chevaux entre 1998 et 2001[12]. L'épidémie de l'été 2000 a touché au moins 76 chevaux[13].

Utilisations[modifier | modifier le code]

Le pays est tourné vers le sport et les loisirs équestres, avec de nombreuses offres de randonnées touristiques. Les randonnées équestres dans le désert du Néguev sont très prisées[14].

L'équithérapie se développe dans ce pays, entre autres à destination des enfants autistes[15]. L'équitation thérapeutique est subventionnée par le gouvernement israélien, mais pas l'équitation de sport et de loisir[16]. Aussi, la pratique des sports équestres reste peu répandue.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Heinrich Ewald, The History of Israel ... : The rise and splendour of the Hebrew monarchy, Longmans, Green, and Company, , p. 260
  2. (en) Roland De Vaux, Ancient Israel : Its Life and Instructions, Wm. B. Eerdmans Publishing, , 592 p. (ISBN 0-8028-4278-X et 9780802842787, lire en ligne), p. 222-224.
  3. (en-US) « Israel Becomes First Country to Ban Horse-Drawn Carts », PETA,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Israël permet l’entrée exceptionnelle d’un cheval de Gaza », The Times of Israël,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Bonnie Lou Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 2e éd., 486 p. (ISBN 0-8061-3884-X, OCLC 154690199), « Israeli », p. 237-238Voir et modifier les données sur Wikidata
  6. (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453, lire en ligne), p. 476Voir et modifier les données sur Wikidata.
  7. (en) « Breeds from species:Horse », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS).
  8. (en) The Israel Arab Horse Stud Book Containing Pedigrees of Arabian Horses Bred in Or Imported Into Israel : 1968-1974, vol. 1, Israel Horse Society, , 58 p..
  9. (en) Y. Braverman, H. Ungar-Waron, K. Frith et H. Adler, « Epidemiological and immunological studies of sweet itch in horses in Israel », Veterinary Record, vol. 112, no 22,‎ , p. 521–524 (ISSN 0042-4900, DOI 10.1136/vr.112.22.521, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Y. Braverman, « Preferred landing sites of Culicoides species (Diptera: Ceratopogonidae) on a horse in Israel and its relevance to summer seasonal recurrent dermatitis (sweet itch) », Equine Veterinary Journal, vol. 20, no 6,‎ , p. 426–429 (ISSN 2042-3306, DOI 10.1111/j.2042-3306.1988.tb01566.x, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Varda Shkap, I Cohen, B Leibovitz et Savitsky, « Seroprevalence of Babesia equi among horses in Israel using competitive inhibition ELISA and IFA assays », Veterinary Parasitology, vol. 76, no 4,‎ , p. 251–259 (DOI 10.1016/S0304-4017(97)00228-8, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) Caroline Banet-Noach, Mertyn Malkinson, Assaf Brill et Isak Samina, « Phylogenetic Relationships of West Nile Viruses Isolated from Birds and Horses in Israel from 1997 to 2001 », Virus Genes, vol. 26, no 2,‎ , p. 135–141 (ISSN 0920-8569 et 1572-994X, DOI 10.1023/A:1023431328933, lire en ligne, consulté le )
  13. (en) A. Steinman, C. Banet, G. A. Sutton et H. Yadin, « Clinical signs of West Nile virus encephalomyelitis in horses during the outbreak in Israel in 2000 », The Veterinary Record, vol. 151, no 2,‎ , p. 47–49 (ISSN 0042-4900, PMID 12148602, lire en ligne, consulté le )
  14. « Le Néguev, nouvel eldorado touristique ? », The Times of Israël,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Quand des femmes misent sur l’équithérapie pour venir en aide aux enfants en Israël », The Times of Israël,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Avec des espoirs olympiques, la cavalière israélienne ne cavale pas », The Times of Israël,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

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