Cheval à Wallis-et-Futuna

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Le cheval est introduit en 1844 à Wallis-et-Futuna par des missionnaires catholiques sous forme d’un présent fait au roi coutumier Soane-Patita Vaimua Lavelua de la part du roi des français Louis-Philippe[1],[2], peut-être pour récompenser les habitants de Wallis du succès du catholicisme au détriment du protestantisme[3].

Depuis 1844, les chevaux se sont multipliés sur le territoire et leur usage s’est considérablement développé, prenant une place importante dans la société wallisienne et futunienne avant la démocratisation des véhicules à moteur dans les années 1980[3],[1]. Les chevaux sont utilisés comme moyen de locomotion ou pour aider aux travaux dans les plantations, et des courses hippiques sont organisés lors de la fête nationale française le 14 juillet[3]. On compte jusqu'à un millier de chevaux à cette période[3].

Dans les années 1980, le nombre de chevaux décline rapidement : en 1987, ils sont 75 à Wallis et un seul à Futuna, délaissés par la population et mal entretenus[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Alexandre Poncet, Histoire de l’île Wallis, t. II : Le Protectorat français, Paris, Société des océanistes, , 234 p., 26 cm (ISBN 9782854300475 et 9782854300949, OCLC 949650373, BNF 35266957), chap. XV (« Fin du règne de Tomasi Kulimoetoke (1926-1928) »), p. 110.
  2. Raymond Mayer (préf. Malino Nau), Les transformations de la tradition narrative à l'île Wallis, Paris, Société des océanistes, , 311 p., 30 cm (OCLC 602976101, BNF 37487694), p. 308.
  3. a b c et d [vidéo] « DOCU. Léone Vaitanoa raconte l'histoire de Wallis-et-Futuna à travers l'évolution de ses moyens de transports », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  4. P. Giraud, B. Toutain, J. Domenech et D. Bregeat, « Présentation de l'élevage aux îles Wallis et Futuna », Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux, no 40,‎ , p. 173-179 (lire en ligne)