Chartreuse de Montmerle

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Notre-Dame-du-Val-Saint-Étienne
Domus Sanctue Marie Montismerulæ
dessin de Louis Boudan, 1695-1713.
dessin de Louis Boudan, 1695-1713.
Existence et aspect du monastère
Identité ecclésiale
Culte Catholique
Type Monastère d'hommes
Présentation monastique
Fondateur Hugues, Seigneur d'Asnières et de Saint-Julien-sur-Reyssouze
Ordre Chartreux
Province cartusienne Bourgogne
Patronage Saint Etienne
Historique
Date(s) de la fondation 1070
Fermeture 1790
Architecture
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Commune Lescheroux
Coordonnées 46° 23′ 34″ nord, 5° 07′ 34″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Notre-Dame-du-Val-Saint-Étienne Domus Sanctue Marie Montismerulæ
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Notre-Dame-du-Val-Saint-Étienne Domus Sanctue Marie Montismerulæ
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Notre-Dame-du-Val-Saint-Étienne Domus Sanctue Marie Montismerulæ

La chartreuse Notre-Dame de Montmerle du Val-Saint-Étienne est une ancienne chartreuse en ruines située à Lescheroux, dans la région de l'Ain, en France.

Historique[modifier | modifier le code]

Ce prieuré bénédictin, fondé en 1070, dépend à l'origine de l'abbaye du Joug-Dieu, comme le prieuré de Seillon. Celui-ci passe aux chartreux et, en 1210, Montmerle suit son exemple. La réaction violente de l'abbaye n'est apaisée qu'en 1220 par une transaction. Une bulle pontificale datée de 1222 confirme le règlement de ce différend qui prive l'abbaye du Joug-Dieu de la presque totalité de ses dépendances outre Saône[1].

C'est la plus riche des maisons bressanes et elle est souvent en mesure de secourir les autres, notamment lors des guerres franco-savoyardes. Elle est cependant éprouvée par la conquête de la Franche-Comté par Richelieu, guerre de Dix Ans).

Un nouveau monastère est construit dans un nouvel emplacement plus éloigné de la rivière et la communauté s'y transfère en 1664, l'ancien monastère est converti en ferme.

À la Révolution, elle est prospère et fervente. Le , l'assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. Elle opte pour la vie commune, mais doit se disperser au terme légal d’octobre 1792.

Elle est maintenant en ruines.

Prieurs[modifier | modifier le code]

Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs.

.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Selon la tradition cartusienne la chartreuse porte les armes de son fondateur Hugues, Seigneur d'Asnières et de Saint-Julien-sur-Reyssouze[5] qui se blasonnent ainsi :

« D'hermine, à la fasce denchée de gueules[6]. »

Après, l'édit du 18 novembre, 1696 :

« D'argent à un saint Etienne de carnation vêtu en diacre de gueules, tenant de sa main dextre des pierres d'or ensanglantées de gueules, et de sa main senestre soutenant la lettre M en lettre onciale d'azur, sommée d'une croix à deux croisons de même au pied fiché dans le milieu de cette lettre, et au-dessous une étoile aussi d'azur[7]. » (Blason de droite).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. S. Guichenon, Histoire de Bresse et Bugey, rééd. Roanne, Horvath, 1976.
  2. Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1860 sur Gallica.
  3. Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, avril 1936 sur Gallica
  4. Beyssac, Jean, « Fondation de la chartreuse de Lyon; Les prieurs de la chartreuse de Lyon », Bulletin de la Diana, t. 22,‎ , p. 324 (lire en ligne, consulté le )
  5. Courtray, Albert-Marie, Armorial historique des maisons de l'ordre des Chartreux page 162.
  6. Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France
  7. Armorial général de France, vol. 6, Duché de Bourgogne, p. 490.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 288.
  • André Genton, Montmerle : la chartreuse oubliée, 115 p.
  • André Genton et Gabriel Rude, Montmerle : la chartreuse oubliée, Bourg-en-Bresse, Agb, , 99 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]