Chapelle Saint-Sixte d'Aubignan

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Chapelle Saint-Sixte d'Aubignan
Image illustrative de l’article Chapelle Saint-Sixte d'Aubignan
Présentation
Culte Catholique romain
Type Chapelle
Rattachement Archidiocèse d'Avignon
Début de la construction XIe siècle
Style dominant Architecture romane
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1984)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Ville Aubignan
Coordonnées 44° 06′ 10″ nord, 5° 02′ 44″ est
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
(Voir situation sur carte : Vaucluse)
Chapelle Saint-Sixte d'Aubignan
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Chapelle Saint-Sixte d'Aubignan
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Saint-Sixte d'Aubignan

La chapelle Saint-Sixte est une chapelle désaffectée d'architecture romane située dans la commune française d'Aubignan. Elle aurait été, à l'origine, église paroissiale.

Historique[modifier | modifier le code]

Intérieur

Ce fut un lieu de vie monastique comme l’atteste la petite porte à droite de la travée donnant sur un cloître aujourd’hui disparu mais dont les structures se repèrent toujours sur la façade grâce à leurs arrachements[1].

En 1775, elle dépendait du chapitre Saint-Agricol d'Avignon. Vendue comme bien national à la Révolution, elle fut rachetée en 1809 par la famille de Seguins-Vassieux qui la rendit au culte en 1863.

Appartenant depuis 1936 à la famille Rey qui l'a soigneusement restaurée, elle est devenue un caveau de dégustation de vins[1].

Elle a été inscrite au titre des monuments historiques par un arrêté du [2]

Architecture[modifier | modifier le code]

Inscription à l'entrée
Fresque de la fenêtre absidiale de Saint-Sixte

Son transept à trois travées surélevées par rapport à l’abside et à la nef, ainsi que son voûtement, la rattachent au premier art roman provençal qui se situe entre le milieu du XIe siècle et le début du XIIe siècle[1]. À l’entrée se trouve une Inscription lapidaire :

« TVNE lA (S)OME TIGE DVFARDA A (M)ASLE DAMNES. »

Charles Rostaing a proposé la traduction suivante pour le début : « L’ânesse maigre, à cause de sa charge, jeûne… ». La suite reste toujours mystérieuse[3].

La fenêtre absidiale, longtemps occultée et noyée dans du sable, a été dégagée au cours des restaurations. Elle possède toujours une fresque reprenant les mêmes thèmes que l’abbaye de Ganagobie et Saint-André-de-Rosans. S’y mêlent des monstres, des chimères, un cavalier juché sur sa cavale et une bête se traversant le flanc de sa queue fleuronnée. Outre l’indication d’une appartenance à l’abbaye de Cluny, ces thèmes orientaux situent sa date de décoration au retour de la première croisade (1096-1099)[1]. La fresque est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux : Origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Avignon, A. Barthélemy, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1), p. 107
  • Robert Bailly, Vaucluse : Dictionnaire des communes, Avignon, A. Barthélemy, , 2e éd., 475 p. (ISBN 2-903044-27-9), p. 37

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]