Camille Bos

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Camille Bos
Camille Bos dans La Prêtresse de Korydwen à l'Opéra, photographie parue dans Vogue du 1er mars 1927
Fonction
Étoile (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Camille Anne Glady Marchand
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Maîtres

Camille Bos, née Camille Marchand le à Paris et morte le à Saint-Germain-en-Laye, est une danseuse étoile française du ballet de l'Opéra de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et vie privée[modifier | modifier le code]

Camille Anne Glady Marchand naît en 1893 à Paris, fille de Charles Anselme Claudius Marchand, voyageur de commerce, et de Marie Camille Fernande Bos, professeure de musique, son épouse[1]. Ses parents, mariés en 1888, divorcent en 1896[2], et son père meurt en 1901 à Beauvais[3].

En 1931, Camille Bos vit seule, dans un hôtel en haut des Champs-Élysées, au 32 rue Vernet, à la même adresse que la comédienne Elvire Popesco[4]. En 1936, elle est établie, toujours seule, au 11, rue du Bois-de-Boulogne[5].

Camille Bos aurait été la maîtresse d'un ancien ambassadeur d'Espagne en France, vivant à Paris et à Monte-Carlo[6],[7].

Carrière[modifier | modifier le code]

Camille Marchand prend pour nom de scène Bos, le patronyme de sa mère. Elle entre à 10 ans à l'école de danse de l'Opéra de Paris[8]. Élève de Rosita Mauri en 1917[9] puis de Blanche d’Alessandri[10], elle est nommée première danseuse en 1920 et danseuse étoile en 1925. Elle est une des premières partenaires de Serge Lifar à son arrivée à l'Opéra de Paris en 1929[11].

Elle arrête sa carrière vers l'âge de 40 ans pour se consacrer à l'enseignement. Elle a notamment pour élève Liane Daydé[12] et Cécile Aubry[13].

Camille Bos meurt en 1976 à 83 ans, à Saint-Germain-en-Laye[1].

Créations, interprétations[modifier | modifier le code]

Camille Bos, costume de Siang-Sin

Cinéma[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Tiré de la Belle au bois dormant de Tchaïkovski, en y ajoutant quelques fragments de Casse-Noisette, ce divertissement permettait à la troupe entière de se livrer à des exercices de haute virtuosité et d'affirmer sa cohésion dans les ensembles.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Acte de naissance no 1343, , Paris 9e, Archives de Paris (avec mention marginale de décès)
  2. Acte de mariage no 1264,  ; transcription de divorce no 258, , Paris 9e, Archives de Paris
  3. Acte de décès no 688, , Beauvais, Archives départementales de l'Oise
  4. Recensement de population, population de résidence habituelle, Paris 8e, Champs-Élysées, , Archives de Paris [lire en ligne] (vue 229/236)
  5. Recensement de population, population de résidence habituelle, Paris 8e, Chaillot, , Archives de Paris [lire en ligne] (vue 22/277)
  6. « Écoutez-moi.. », sur Gallica, (consulté le )
  7. Serge Lifar, Ma vie, R. Julliard, (lire en ligne)
  8. « Camille Bos », sur etoiledelopera.e-monsite.com (consulté le )
  9. Lynn Garafola, « Interlude oublié : la danse rythmique à l’Opéra de Paris », Recherches en danse, no 3,‎ (ISSN 2275-2293, DOI 10.4000/danse.995, lire en ligne, consulté le )
  10. « Nuit et jour », sur Gallica, (consulté le )
  11. (en) Ballet, a decade of endeavour, New York : Da Capo Press, , 223 p. (ISBN 978-0-306-76112-6, lire en ligne)
  12. « France-soir », sur Gallica, (consulté le )
  13. « Elle », sur Gallica, (consulté le )
  14. « Affiche de Jeanne d'Arc, drame lyrique de Raymond Roze, au profit des Croix Rouges Franco-Britanniques, Théâtre national de l'Opéra », sur bibliotheques-specialisees.paris.fr (consulté le )
  15. « Le Théâtre et la musique », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
  18. « La Vie parisienne », sur Gallica, (consulté le )
  19. « La nuit ensorcelée - Spectacle - 1923 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  20. André Levinson, La danse da̓ujourdh̓ui : etudes, notes, portraits, Paris, Duchartre et Van Buggenhoudt, (lire en ligne)
  21. Levinson 1924, p. 201.
  22. « Gazette des beaux-arts », sur Gallica, (consulté le )
  23. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  24. André Levinson, La danse da̓ujourdh̓ui : etudes, notes, portraits, Paris, Duchartre et Van Buggenhoudt, (lire en ligne)
  25. « Siang-Sin », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le )
  26. « La Prêtresse de Korydwen - Spectacle - 1926 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  27. « Vogue », sur Gallica, (consulté le )
  28. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  29. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  30. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  31. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  32. Roland-Manuel, L'écran des jeunes filles, (lire en ligne)
  33. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  34. Alfred Bruneau et Henri Duvernois, Virginie; comédie lyrique en trois actes. Poème de Henri Duvernois, Paris Heugel, (lire en ligne)
  35. « Virginie - Spectacle - 1931 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  36. « La Rampe », sur Gallica, (consulté le )
  37. « Ric et Rac », sur Gallica, (consulté le )
  38. « La Revue hebdomadaire », sur Gallica, (consulté le )
  39. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  40. « Revue des deux mondes », sur Gallica, (consulté le )
  41. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  42. « Le Populaire », sur Gallica, (consulté le )
  43. « La Grisi - Spectacle - 1935 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  44. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  45. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  46. « La Dépêche », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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