Boef

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Boef
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Boef en showcase à Bruxelles en 2017.
Informations générales
Nom de naissance Sofiane Boussaadia
Naissance (31 ans)
Aubervilliers, Seine-Saint-Denis (Drapeau de la France France)
Nationalité Française
Algérienne
Activité principale Rappeur
Activités annexes Vloggeur
Genre musical Rap néerlandais
Instruments Voix
Années actives Depuis 2015
Labels /
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Logo de Boef.

Sofiane Boussaadia dit Boef, né le à Aubervilliers, est un rappeur français néerlandophone . Il fait ses débuts en 2015 avant de compter très vite parmi les rappeurs les plus populaires des Pays-Bas [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Naissance et origines[modifier | modifier le code]

Sofiane Boussaadia naît à Aubervilliers en France d’un père algérien originaire de Annaba et d’une mère écossaise , durant les premières années de sa vie, Sofiane réside avec ses deux parents dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis. En 1997, alors qu’il est âgé de 4 ans, un événement tragique arriva puisque son père Reda Boussaadia est condamné à une peine d'emprisonnement de sept ans en France avant que son passeport français lui soit retiré à la suite d'un braquage[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14].

À la suite de l’incarcération de son père, Sofiane et sa mère émigrent chez un oncle à Eindhoven aux Pays-Bas[15],[16],[17]. Il y reste un an avant de prendre son départ pour les États-Unis où il part s'installer dans la ville de Houston avec sa mère. Illégal et n'ayant pas la green card, Sofiane et sa mère rencontrent des difficultés pour l'inscription à l'école. À la suite de cela, ils retournent aux Pays-Bas. À 6 ans, il vit seul avec sa mère, dépassée par les événements, qui tombe dans la toxicomanie. Alors qu’il est anglophone, c’est à cette période qu'il va être inscrit à l’école aux Pays-Bas et qu’il apprendra le néerlandais. Âgé de 9 ans, il va connaître un deuxième événement tragique puisque sa mère meurt d’une overdose à la suite de sa toxicomanie. Il est placé en orphelinat mais n’y reste pas longtemps car dans la foulée, il est adopté par une famille néerlandaise d’origine marocaine à Alkmaar[18],[19],[20]. Il réside ainsi toute son adolescence dans un quartier défavorisé peuplé d'immigrés aux Pays-Bas[21]. Ses parents d'adoption divorcent lorsqu'il a treize ans, avant que sa mère d'adoption décède des suites d'un cancer. Lorsqu'il a dix-huit ans, il déménage en Belgique à Anvers.

Carrière[modifier | modifier le code]

En pleine crise d'adolescence et s'inspirant du rappeur Eminem, le jeune Sofiane se met au rap et écrit des textes, sans encore rencontrer le succès. Quelques années après, en 2015, il signe un contrat avec le label Zonamo Underground. Encore inconnu, Boef réalise un freestyle de 7 minutes pour Zonamo Underground[22]. La vidéo dépasse 3 millions de vues. Il sort alors son premier EP et se classe quatrième dans le top 100 des Pays-Bas. En dehors du rap, Boef est aussi un vloggeur avec 765 000 abonnés[23],[24],[25]. Il filme ses voyages à Dubaï, au Maroc et au Suriname et les publie sur sa chaîne YouTube[26],[27],[28].

En septembre 2016, Boef fera une déclaration étonnante qui fera un buzz étonnant aux Pays-Bas à la suite de jugements subis par le politicien Geert Wilders. Il déclarera : Les Algériens en France, sont souvent connus pour la criminalité exactement comme les Marocains aux Pays-Bas. Je me sentirai jamais Néerlandais. Je ne possède même pas d'un passeport néerlandais[5],[29],[30].

Le 10 janvier 2020, il sort son nouveau morceau, "Memories". Le clip a été tourné dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis, quartier où vivaient ses parents, et dans lequel il a passé les quatre premières années de sa vie avant son départ pour les Pays-Bas.

Polémique[modifier | modifier le code]

Vidéo dénigrant la police[modifier | modifier le code]

En 2016, Boef publie un vlog où un ami est arrêté par la police[31]. Il filme en direct son ami sortir de la voiture de police en fuyant les agents. Boef se réjouit et encourage son ami à courir plus vite, avant que ce dernier ne disparaisse. Publiant la vidéo sur sa chaîne YouTube, il plaît à la jeune communauté mais provoque de vives réactions de la part des politiciens, journalistes et présentateurs télé. Quatre jours plus tard, il est arrêté par la police puis privé de liberté pendant cinq jours. Invité sur le plateau d'une émission télévisée de la chaîne NPO pour s'expliquer, un long débat a lieu entre Boef, John van den Heuvel et plusieurs autres personnalités présentes autour de la table. Boef argumente en expliquant sa frustration envers la police ainsi que toutes les provocations subies de la part de la police lors de sa jeunesse. Contre-dit par une femme, il déclare :

« La police ne provoque pas? Très souvent les policiers utilisent le terme kutmarokkaan (sale Marocain) pour s'adresser à moi. C'est pas de la provocation, ça? Bien sûr, comme par hasard, la police ne provoque jamais. J'avais 15 ans et j'étais par hasard à Amsterdam-Ouest dans le quartier Sloterdijk. »

— Déclaration de Boef dans le documentaire Gewoon Boef sur Videoland en 2020.

Affaire Kechs[modifier | modifier le code]

En 2018, il est massivement boycotté par la communauté musulmane aux Pays-Bas après avoir posté une vidéo sur internet où il filme de manière rabaissante des jeunes filles à moitié dénudées en train de danser et les traitant de Keh (en français : prostituée)[32]. L'affaire fera un bad buzz pour le chanteur. Le YouTubeur néerlando-marocain Salaheddine Benchikhi poste un épisode de sa série 0% Alcohol montrant un des père ayant reconnu sa fille sur la vidéo et se plaignant auprès d'un imam. Après cela, Boef reçoit énormément de menaces de la part de la jeune communauté maghrébine des Pays-Bas[33]. Le rappeur prend un avocat début 2019 et porte plainte après la diffusion de la vidéo de Salaheddine. Finalement, celle-ci obtient de rester sur YouTube[34].

Le rappeur publie en janvier 2018 le clip ANTWOORD (Réponse) où il présente ses excuses à tous ses fans.

Le 5 novembre 2018, le rappeur est violemment attaqué en plein concert lors de son show à Amsterdam par une bande de jeunes[35].

Vie privée[modifier | modifier le code]

À l'âge de 18 ans, Boef déménage à Anvers en Belgique. Fiancé à la vloggeuse néerlando-marocaine-irakienne Selma Omari[36], ils se séparent en décembre 2019.

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

2019 : 93

2020 : Allemaal Een Droom

2023 : Luxeprobleem

Singles[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Hosselen
  • 2016 : Gevangenis
  • 2016 : Niet eens zo feat. Lijpe
  • 2016 : Lauw feat. Mo Temsamani
  • 2016 : Sinds toen
  • 2016 : Drugs feat. Zack Ink
  • 2016 : Paperchase
  • 2016 : Range Sessie
  • 2016 : Habiba
  • 2016 : Wie praat die gaat feat. Lijpe & Ismo
  • 2017 : Slapend Rijk feat. Sevn Alias
  • 2018 : Draai Het Om
  • 2018 : Sofiane
  • 2018 : Hola feat. L'Algérino
  • 2019 : Guap feat. Dopebwoy
  • 2020 : Memories
  • 2020 : Nooit Thuis feat. Ashafar
  • 2020 : Tout Est Bon feat. Numidia
  • 2020 : Quarantaine Sessie #2 feat. 3robi
  • 2023 : Natte Sokken feat. KA

Collaborations[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Een Klein Beetje Geluk de Ali B avec Boef et Sevn Alias (Son officiel du film belge Black)
  • 2016 : Niks de Lijpe avec Boef
  • 2016 : Muhammad Ali de ChildsPlay avec MocroManiac, Hef, Boef et Lijpe
  • 2017 : Bezeten de Seffelinie avec Boef
  • 2017 : Tempo de Jairzinho avec Sevn Alias, BKO et Boef
  • 2017 : Come Again de Ronnie Flex feat Boef
  • 2018 : Holà de L'Algérino feat Boef
  • 2018 : Quote de Djezja et Boef
  • 2020 : Champagne Papi de Henkie T, 3robi et Boef

Apparitions dans les clips[modifier | modifier le code]

  • 2017 : Whatspapin (Remix) de Chahid, Kosso, Killer Kamal, Cedje et Lange Ritch
  • 2017 : Vrij de Broertje

Documentaires[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mark Koster, « Dit is het succes van rapper Boef : ‘Kun je er niet tegen dat ik meer verdien?’ (video) », sur Quotenet.nl, (consulté le ).
  2. « Boef », sur FrontView Magazine (consulté le ).
  3. (nl) « "Ik ben geen vrouwenhater. Vraag maar aan mijn mama" », sur Het Laatste Nieuws (consulté le ).
  4. (nl) KDM, « Boef: "Als een rapper 'bitches' zegt, is er geen probleem" », De Morgen,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b (nl) Robert Vuijsje, « Boef: 'Nederland zou ook trots op mij kunnen zijn' », De Volkskrant,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (nl) onze correspondent, « Boef krijgt fans weer achter zich met rauwe rap over jeugd », De Telegraaf,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (nl) « Boef is gewoon een vervelend mannetje » [vidéo], sur Dumpert.nl (consulté le ).
  8. (nl) « Boef wil dat heel Nederland van hem gaat houden », sur 3voor12 (consulté le ).
  9. spa, « Rapper Boef breekt records met nieuwe single over jeugd », Het Belang van Limburg,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (nl) « GeenStijl : Tanvlog. Rapper Boef opgevoed door Rick Nieman », sur Geenstijl.nl (consulté le ).
  11. (nl) « Hoe Boef een gigantische mediarel naar zijn hand zette », sur Nu.nl, (consulté le ).
  12. (nl) « VTM Nieuws », sur hln.be (consulté le ).
  13. « Boef opnieuw lieveling van zijn fans », sur Showbizzsite (consulté le ).
  14. « Boef rapt zijn levensverhaal », sur youngholy.nl via Wikiwix (consulté le ).
  15. « Boef laat andere kant van zichzelf zien in Supergaande talkshow », sur FunX.nl (consulté le ).
  16. (nl) Erdal Balci, « Muziek van Boef is constante aanval op de vrouw », De Volkskrant,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. rrln, « Waarom Boef zijn naam niet gestolen heeft. Een portret van de rapper », Het Nieuwsblad,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Doruntina Islamaj, « Wie is Boef? Van pleintjesrapper en treitervlogger tot rapper-miljonair », sur Vrt.be, VRT NWS: nieuws, (consulté le ).
  19. « Rapper Boef : "Van pleintje in Alkmaar naar Ahoy binnen een jaar" », sur FunX.nl (consulté le ).
  20. (nl) Frederick Vandromme, « Boef, de koning van de Nederlandse straatrap : 'Ik zocht mijn eigen pad. En voor ik het wist, was ik 21 en had ik drie keer in de gevangenis gezeten' », sur Humo, (consulté le ).
  21. « "Ik heb met BOEF vastgezeten" - Documentaire Marokkaanse Jongeren » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  22. (nl) « Het fenomeen Boef - TMI News », sur TMI News, (consulté le ).
  23. Hester Carvalho, « ‘Tuigvlogger’ Boef wil nu serieus genomen worden als rapper », NRC Handelsblad,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (nl) « Rapper Boef zou beledigende vlogs 'met kennis van nu' niet hebben gemaakt », sur Nu.nl, (consulté le ).
  25. (nl) « BOEF verwijdert zijn nieuwste vlog van YouTube », sur AXED, (consulté le ).
  26. (en) « In zijn nieuwe vlog werkt Boef in Marokko met Soufiane Eddyani aan zijn album », sur www.puna.nl, (consulté le ).
  27. (nl) « BOEF dropt Nieuw Vlog en voelt zich helemaal thuis in Marokko! », sur AXED, (consulté le ).
  28. (nl) « De langverwachte Marokko vlog van BOEF staat nu eindelijk online! », sur PARRA, (consulté le ).
  29. (nl) « Boef : ‘Racisten gebruiken mijn fout om mij kapot te maken’ », sur WNL, (consulté le ).
  30. (nl) « Rapper Boef klaar met discriminerende reacties », sur Metronieuws.nl, (consulté le ).
  31. (nl) « Rapper Boef was vroeger al respectloos : zo gaat hij om met politie », sur Het Laatste Nieuws (consulté le ).
  32. https://nos.nl/op3/artikel/2210401-waarom-kech-zo-beladen-is.html
  33. (nl) « Boycot rapper Boef : terecht of niet? », sur tubantia.nl, (consulté le ).
  34. (nl) « 'Boef boycotten is een goed idee' », Algemeen Dagblad,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. (nl) « VIDEO. Rapper Boef keihard van het podium gesleurd », sur Metro, (consulté le ).
  36. (nl) Robert Vuijsje, « Selma Omari (25): ‘Als ik iets oneerlijk vind, zeg ik dat en ik ben niet bang wat mensen ervan vinden’ », sur de Volkskrant, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]