Antonio Maura
Antonio Maura | ||
Fonctions | ||
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Président du Conseil des ministres espagnol | ||
– (6 mois et 22 jours) |
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Monarque | Alphonse XIII | |
Prédécesseur | Manuel Allendesalazar | |
Successeur | José Sánchez Guerra | |
– (3 mois et 6 jours) |
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Monarque | Alphonse XIII | |
Prédécesseur | Álvaro de Figueroa y Torres | |
Successeur | Joaquín Sánchez de Toca Calvo | |
– (7 mois et 18 jours) |
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Monarque | Alphonse XIII | |
Prédécesseur | Manuel García Prieto | |
Successeur | Manuel García Prieto | |
– (2 ans, 8 mois et 26 jours) |
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Monarque | Alphonse XIII | |
Prédécesseur | Antonio Aguilar y Correa | |
Successeur | Segismundo Moret | |
– (1 an et 11 jours) |
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Monarque | Alphonse XIII | |
Prédécesseur | Raimundo Fernández Villaverde | |
Successeur | Marcelo Azcárraga Palmero | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Antonio Maura y Montaner | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Palma de Majorque (Royaume d'Espagne) | |
Date de décès | (à 72 ans) | |
Lieu de décès | Torrelodones (Royaume d'Espagne) | |
Sépulture | Cimetière Saint-Isidore | |
Nationalité | Espagnole | |
Parti politique | Parti libéral-conservateur | |
Conjoint | Constancia Gamazo | |
Enfants | 7, dont Miguel Maura | |
Entourage | Carlos Semprún Maura (petit-fils) Jaime Semprun (arrière-petit-fils) |
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Diplômé de | Université complutense de Madrid | |
Profession | Avocat | |
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Présidents du Conseil des ministres espagnol | ||
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Antonio Maura y Montaner, né à Palma de Majorque le et mort le à Torrelodones, près de Madrid, était un homme d'État espagnol, qui fut président du Conseil du roi Alphonse XIII à cinq reprises.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après avoir exercé la profession d'avocat, il commença sa carrière politique dans le camp libéral et représente Palma aux Cortes à partir de 1881[1]. Il prend part au mouvement régénérationniste. Antonio Maura devient vice-président du Congrès en 1886 ; de 1892 à 1894, il est ministre de l'Outre-mer dans le gouvernement Sagasta. Son projet pour l'autonomie de Cuba est rejeté par le Congrès[2]. De 1894 à 1895, il est ministre de la Justice, toujours dans un gouvernement dirigé par Sagasta[3].
En 1901, il entre dans un groupe libéral dissident, avant de rejoindre le camp conservateur en 1902 - sans rompre pour autant avec le régénérationnisme[4]. Son objectif reste l'éradication du caciquisme. Il prend la tête du Parti conservateur en 1903, à la suite de la démission de Francisco Silvela, mais se détache de cette formation en 1913[5]. Antonio Maura est la principale personnalité politique espagnole du premier quart du XXe siècle[6], et exerce à cinq reprises la charge de président du gouvernement :
- du au : il obtient notamment la reconnaissance par la France et l'Angleterre des revendications espagnoles sur le Maroc ;
- du au : il mène la guerre du Maroc et réprime le soulèvement de la Semaine tragique à Barcelone ;
- du 22 mars au ;
- du 15 avril au ;
- du au .
En 1923, il proteste auprès du roi Alphonse XIII contre l'instauration de la dictature du général Miguel Primo de Rivera, et cesse toute activité politique[7].
Descendance
[modifier | modifier le code]Plusieurs des enfants d'Antonio Maura ont joué un rôle important dans la vie politique et culturelle espagnole :
- Gabriel Maura, ministre du Travail dans le dernier gouvernement du règne d'Alphonse XIII,
- Miguel Maura, ministre du Gouvernement sous la Seconde République,
- Honorio Maura, député monarchiste assassiné en 1936 par les milices anarchistes à Irun.
- Sa fille Susanna (décédée en 1932) est la mère de l'écrivain Jorge Semprún.
- Parmi ses descendants, notons également l'actrice Carmen Maura et enfin Carlota Maura, Dirigeante des entreprises Maura.
Références
[modifier | modifier le code]- Fernando Díaz-Plaja, La saga de los Maura, Nihil Obstat Ed, coll. « Colección Narrativa histórica », (ISBN 978-84-930926-7-2)
- (es) Emilio de Diego, Mil ochocientos noventa y cinco, Editorial Complutense, (ISBN 978-84-89365-78-0, lire en ligne)
- « ISSN 0214-4395 (Print) | Boletín de la Real Academia de Buenas Letras | The ISSN Portal », sur portal.issn.org (consulté le )
- « CULTURAL MADRID 09-12-2000 página 19 - Archivo ABC », sur abc, (consulté le )
- (es) DELAUNEY Jean-Marc, «Inventario General del Archivo de Antonio Maura», Espagne, Revista de Archivos, Bibliotecas y Museos, (ISSN 0034-771X, lire en ligne), p. 629-654
- (es) Eduardo González Calleja, La razón de la fuerza: orden público, subversión y violencia política en la España de la Restauración (1875-1917), Editorial CSIC - CSIC Press, (ISBN 978-84-00-07778-5, lire en ligne)
- (es) EDUARDO GONZÁLEZ CALLEJA et SANDRA SOUTO KUSTRÍN, DE LA DICTADURA A LA REPÚBLICA: ORÍGENES Y AUGE DE LOS MOVIMIENTOS JUVENILES EN ESPAÑA, vol. LXVII, Universidad Carlos III e Instituto de Historia del CSIC (España), [HISPANIA, coll. « HISPANIA. Revista Española de Historia » (no 225), (ISSN 0018-2141, lire en ligne), p. 73-102
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code](es) Javier Tusell, Antonio Maura: una biografía política, Alianza Editorial, , 283 p. (ISBN 84-206-9698-6, présentation en ligne, lire en ligne), p. 279-283.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Personnalité du Parti libéral-conservateur (Espagne)
- Ministre espagnol de la Restauration bourbonienne
- Premier ministre d'Espagne
- Naissance à Palma
- Naissance en mai 1853
- Décès en décembre 1925
- Régénérationnisme
- Personnalité du Parti libéral fusionniste
- Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'or (XXe siècle)
- Député de la Restauration bourbonienne en Espagne
- Décès à 72 ans
- Personnalité inhumée au cimetière Saint-Isidore