Antonio Maura
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Antonio Maura Montaner |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Bartolomé Maura y Gelabert (d) |
Mère |
Margarita Montaner Llampayes (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Constancia Gamazo (d) |
Enfants | |
Parentèle |
Carlos Semprún Maura (petit-fils) José María Semprún Gurrea (gendre) Jaime Semprun (arrière-petit-fils) Germán Gamazo y Calvo (beau-père) Joaquín Romero Maura (d) (arrière-petit-fils) Álvaro López de Carrizosa y Giles (d) (co-beau-père) Julia Maura (d) (petite-fille) |
Partis politiques | |
---|---|
Membre de |
Académie royale espagnole (- Liga Africanista Española (d) Académie royale de jurisprudence et de législation Académie royale des sciences morales et politiques |
Maître | |
Distinctions |
Chevalier de l'ordre de la Toison d'or Grand Cross of the Order of the Tower and Sword (d) |
Antonio Maura y Montaner, né à Palma de Majorque le et mort le à Torrelodones, près de Madrid, était un homme d'État espagnol, qui fut président du Conseil du roi Alphonse XIII à cinq reprises.
Biographie[modifier | modifier le code]
Après avoir exercé la profession d'avocat, il commença sa carrière politique dans le camp libéral et représente Palma aux Cortes à partir de 1881. Il prend part au mouvement régénérationniste. Antonio Maura devient vice-président du Congrès en 1886 ; de 1892 à 1894, il est ministre de l'Outre-mer dans le gouvernement Sagasta. Son projet pour l'autonomie de Cuba est rejeté par le Congrès. De 1894 à 1895, il est ministre de la Justice, toujours dans un gouvernement dirigé par Sagasta.
En 1901, il entre dans un groupe libéral dissident, avant de rejoindre le camp conservateur en 1902 - sans rompre pour autant avec le régénérationnisme. Son objectif reste l'éradication du caciquisme. Il prend la tête du Parti conservateur en 1903, à la suite de la démission de Francisco Silvela, mais se détache de cette formation en 1913. Antonio Maura est la principale personnalité politique espagnole du premier quart du XXe siècle, et exerce à cinq reprises la charge de président du gouvernement :
- du au : il obtient notamment la reconnaissance par la France et l'Angleterre des revendications espagnoles sur le Maroc ;
- du au : il mène la guerre du Maroc et réprime le soulèvement de la Semaine tragique à Barcelone ;
- du 22 mars au ;
- du 15 avril au ;
- du au .
En 1923, il proteste auprès du roi Alphonse XIII contre l'instauration de la dictature du général Miguel Primo de Rivera, et cesse toute activité politique.
Descendance[modifier | modifier le code]
Plusieurs des enfants d'Antonio Maura ont joué un rôle important dans la vie politique et culturelle espagnole :
- Gabriel Maura, ministre du Travail dans le dernier gouvernement du règne d'Alphonse XIII,
- Miguel Maura, ministre du Gouvernement sous la Seconde République,
- Honorio Maura, député monarchiste assassiné en 1936 par les milices anarchistes à Irun.
- Sa fille Susanna (décédée en 1932) est la mère de l'écrivain Jorge Semprún.
- Parmi ses descendants, notons également l'actrice Carmen Maura et enfin Carlota Maura, Dirigeante des entreprises Maura.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Personnalité du Parti libéral-conservateur (Espagne)
- Ministre espagnol de la Restauration bourbonienne
- Premier ministre d'Espagne
- Naissance à Palma
- Naissance en mai 1853
- Décès en décembre 1925
- Régénérationnisme
- Personnalité du Parti libéral fusionniste
- Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'or (XXe siècle)
- Député de la Restauration bourbonienne en Espagne
- Décès à 72 ans
- Personnalité inhumée au cimetière Saint-Isidore