Zek

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Zek (ou Ze-ka[1]) est l'abréviation de zaklioutchonniï (заключённый, abrégé en з/к) signifiant « détenu », « enfermé », le terme zek désigne les prisonniers du Goulag[2].

Retour à la liberté

En 1953, après la mort de Staline, la moitié des 1,5 million de prisonniers du Goulag furent libérés et confrontés à une forte discrimination à l'embauche, que le pouvoir tenta de corriger pour faciliter leur insertion dans la société soviétique[3].

Zeks célèbres

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Références

  1. Julius Margolin, Voyage au pays des Ze-ka. Le Bruit du temps, 2010. (ISBN 978-2-35873-021-1). p. 17, note 6 : « Ze-ka (ou Zek), abréviation pratiquée par l'administration des camps, écrite sous la forme z/k. Initialement zaklioutchonny kanaloarmeets, c'est-à-dire « détenu-combattant du canal », le terme, apparu au début des années 1930 sur le canal mer Blanche-Baltique, l'un des premiers grands chantiers du Goulag, désigne par la suite tout détenu des camps. »
  2. Suivant ce qu'avance Varlam Chalamov dans une lettre écrite à ce sujet à Alexandre Soljenitsyne, le mot zeka ne se déclinait pas avant 1939 . Voir Mariusz Wilk , Portage, Traduit du polonais par Robert Bourgeois, Les éditions noir sur blanc, Lausanne 2005, (ISBN 978 2 88250 235 3)p. 48 note 2./ (Le livre de M. Wilk est un récit de son voyage en bateau sur le trajet du canal de la mer Blanche au lac Ladoga)
  3. Marc Elie, « Les politiques à l’égard des libérés du goulag », Cahiers du monde russe, nos 47/1-2,‎ (lire en ligne), consulté le 10 avril 2017.
  4. Antoine Perraud, « La traversée du goulag », sur La-Croix.com, (consulté le )