Michel Admette
Naissance |
L'Étang-Salé La Réunion |
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Activité principale | Chanteur |
Genre musical | Séga |
Années actives | Depuis 1960 |
Michel Admette est un chanteur français né le à L'Étang-Salé, (Réunion) surnommé « le prince du séga ».
Biographie
Il commence sa carrière avec le Trio Fantasio puis connaît le succès au début des années 1960 avec La Route en corniche, un titre qui fait écho à l'ouverture de la Route du Littoral. Publié par la société Soredisc, le 45 tours se vendra à 40 000 exemplaires et deviendra un standard de la chanson réunionnaise. Sa notoriété dépassera le département d'outre-mer : les chansons de Michel Admette seront connues à Maurice, Madagascar, aux Seychelles et en métropole.
Fort de cette notoriété, il part en 1986 à Paris pour une série de contrats dans un dancing réunionnais et ne tarde pas à faire venir son épouse et ses enfants[1].
Le , il perd son fils, Jean-Paul, happé par le train Paris-Nantes à la gare de Trappes[2]. C'est dans ce même accident que le futur comédien et humoriste Jamel Debbouze perd l'usage de son bras droit[3]. Michel et Marlène Admette ont porté plainte en 1990 contre le futur humoriste Jamel Debbouze, l'accusant d'avoir poussé leur fils sous ce train[4].
En 2002, après seize années passées en banlieue parisienne, Michel Admette et sa compagne retournent vivre sur l'île à Saint-Benoît. Son exil en métropole sera l'objet d'une pièce de théâtre intitulée Séga tremblade par le Théâtre Vollard sous la direction d'Emmanuel Genvrin.
Chanteur populaire au sens noble du terme, disciple d'Henri Madoré, Michel Admette a imposé son style propre de séga, simple et efficace.[réf. nécessaire]
Discographie
- Arrête ton baratin
- Oté Anestine
- Memzelle Mimi
- Cousine Bertin
- Tu quitte a moin Léa
- P'tit femme Zacavol
- Petit Maman
- La Route en corniche
- Mi nourri pas le ver
- Oté gramoun
- Fait' attention
- Allons dansé Ginette
- Bonjour cousin
- Oté camarade
- Séga carambole
- Danse collé
- Moin la glissé
- A Saint André il pleut
- Mamzelle Simone
- Tu cherches
- Alé di partout
- Allons défouler
- Monsieur moto
- Doucement doucement
- Memzelle Yvette
- Layla
- En métropole
- Tania
- Jolie demoiselle
- La Route en cornisse
- Carri bringele
- Citarane l'arrivée
- Allons danser Ginette
- Location familiale
- La Fête au village
- Marie Angèle
- A Saint-André y pleut
- Zangui quatre couleurs
- Sega Sarda Garriga
- Taxi monsieur, taxi madame
- Marie-Jeanne
- Lélé nou't papa
- Grand merci bon Dieu
- Petit mal baron
- Ti femme la mon zaza
- Donne à moin mon bob
- Z'anguille 4 couleurs
- La Guerre z'allemands
- Moin la pa la vek ça
- Crie à moin anin
- Tiens bo lé reins femme là
- Fé marié à moin
Ouvrage
- Marie Jocher et Alain Kéramoal, Jamel Debbouze, la vérité (dont une petite partie est consacrée à Jean-Paul Admette), Le Seuil, .
Références
- Albert Weber, L'émigration réunionnaise en France (lire en ligne)
- Super User, « Dépêches du Mali - People : Le sombre passé de Jamel Debbouze », sur depechesdumali.com (consulté le )
- « "Au tableau !!!" : devant les enfants, Jamel Debbouze évoque la perte de son bras », sur europe1.fr,
- https://www.focusur.fr/actualites/2019/03/28/mon-fils-ete-assassine-par-jamel-debbouze