Louis Stanislas Xavier Soyez

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Louis Soyez
Louis Stanislas Xavier Soyez

Naissance
Versailles
Décès (à 69 ans)
Fontainebleau (Seine-et-Marne)
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17841815
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Louis Stanislas Xavier Soyez, né le à Versailles et mort le à Fontainebleau (Seine-et-Marne), est un général de la Révolution et de l'Empire.

Carrière

Ancien Régime

Engagé en 1784, dans le régiment de Saintonge, Louis Soyez est caporal dans le régiment du Dauphin lorsqu'il obtient son congé en 1791[1].

Révolution française

Réengagé en 1792, au sein du 5e régiment de chasseurs à cheval, il combat pendant l'hiver 1792-1793 dans l'armée du Nord et y est blessé au genou[1]. Il passe ensuite à l'armée des Pyrénées-Orientales où il exerce diverses fonctions dont celle d'aide de camp du général Marbot[1].

Reversé alors dans l'infanterie légère où il franchit les différents grades d'officiers, il passe à l'armée d'Italie et prend la tête de la 5e demi-brigade légère en [1]. Il s'illustre lors de la campagne de 1797 pendant laquelle il reçoit plusieurs blessures[1].

De nouveau en Italie en 1799, il est blessé à Novi le [1].

Consulat et Empire

Nommé général de brigade le , il commande une brigade de la division Boudet au camp d'Utrecht puis au sein du 2e corps[1].

Il passe en Dalmatie en 1806, d'abord sous les ordres de Lauriston puis sous ceux de Montrichard[1]. Le , il est capturé par les autrichiens à Fiume où il soigne une blessure reçue quelques semaines plus tôt[1].

Libéré à la fin de la guerre avec l'Autriche, il n'a plus de commandement actif avant de rejoindre la Grande Armée en [1].

Affecté comme commandant d'armes à Hambourg[1], il participe au siège de la ville et rentre en France avec la garnison en .

Mis en non-activité à son retour, il reprend du service pendant les Cent-Jours à la tête du département du Loiret[1]. Il est mis à la retraite à la Restauration[1].

Distinctions et vie privée

Chevalier de la Légion d'honneur le puis commandant de l'ordre le [2], il reçoit plusieurs dotations en Westphalie et en Italie[1].

Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le [1].

Le général Soyez est fait baron de l'Empire le [3].

Sa petite-fille, Élise Mélanie Léonie, épouse en 1863, le graveur Gustave Bertinot, dont un fils[4].

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Six 1934, p. 475-476
  2. Son dossier sur la base LEONORE
  3. Tulard 2001, p. 282
  4. Rose Chochod, « Gustave Bertinot », dans Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, Paris, Société historique d'Auteuil et de Passy, 1904, pp. 206-208sur Gallica.

Bibliographie

  • SOYEZ (Louis-Stanislas-Xavier, baron) dans Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire : 1789-1814, t. 2, Paris, Saffroy,
  • Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 2-235-02302-9)
  • SOYEZ (Louis) dansJean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. I-Z, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1)