Heinrich von Treitschke
Historiographe de l'État prussien (d) | |
---|---|
à partir de | |
Député du Reichstag 4e législature du Reichstag (d) 5e législature du Reichstag (d) | |
- | |
Député du Reichstag 1re législature du Reichstag (d) 2e législature du Reichstag (d) 3e législature du Reichstag (d) | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Heinrich Gotthard von Treitschke |
Nationalité | |
Domiciles | |
Formation |
École Sainte-Croix de Dresde ( - Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn ( - Université de Leipzig ( - Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn ( - Université Eberhard Karl de Tübingen (à partir d') Université de Heidelberg ( - Université de Fribourg-en-Brisgau Université de Berlin (d) |
Activités | |
Père |
Eduard Heinrich von Treitschke (d) |
Conjoint |
Emma von Treitschke (d) (à partir de ) |
Enfants |
A travaillé pour | |
---|---|
Parti politique | |
Membre de |
Bonner Burschenschaft Frankonia () Société philologique hellénique de Constantinople (d) () Verein Deutscher Studenten (en) Académie royale des sciences de Prusse Deutscher Kolonialverein (d) |
Mouvement | |
Maîtres |
Heinrich Wuttke, Karl Gustav Helbig (d), Julius Klee (d), Friedrich Christoph Dahlmann, Hermann Köchly (en) |
Directeur de thèse | |
Influencé par | |
Distinctions |
Heinrich Gothard von Treitschke ( à Dresde - ), est un historien et théoricien politique allemand, membre du Parti libéral national.
Biographie
Député nationaliste de 1871 à 1884, professeur à l'université de Berlin à partir de 1874, il soutint la politique d'Otto von Bismarck après avoir publié en un ouvrage intitulé : Que réclamons-nous de la France ? L'Alsace. Comme celles d'Édouard Drumont en France, ses thèses antisémites rencontrent un grand succès en Allemagne, où les nazis reprendront plus tard sa célèbre formule : « Les Juifs sont notre malheur » parue en 1879 dans les Annales prussiennes[1].
Sa philosophie politique s'articule autour de la formule : « L'État est puissance » (« Der Staat ist Macht »). Émile Durkheim l'a analysée dans sa brochure : L'Allemagne au-dessus de tout (1915).
Dans son livre Politik, publié en 1897, il exalte la politique de puissance de l'État (Machtpolitik) dans l'espace international. Dans cette optique, les États, qui sont chacun l'union d'un peuple en puissance indépendante, sont nécessaires à la réalisation de l'homme, à l'expression de sa richesse, à la volonté de la providence. L'État pour exister a besoin de la confrontation avec d'autres États, ce qui permet la manifestation de sa puissance. C'est dans la guerre que l'homme se réalise, faisant triompher sa nature politique et les valeurs nobles contre les préoccupations matérialistes[2].
Il participa à la fondation de la revue historique allemande Historische Zeitschrift.
Référence
- Jacques Le Rider : Fritz Mauthner, scepticisme linguistique et modernité : Une biographie intellectuelle., Éd. : Bartillat, 2012, (ISBN 2841005011)
- Raymond Aron, Paix et guerre entre les nations, Calmann-Lévy, 1962, 3e édition, p. 573 et s.
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Député du Reichstag (Empire allemand)
- Écrivain allemand du XIXe siècle
- Historien allemand
- Personnalité du Parti national-libéral (Allemagne)
- Étudiant de l'université de Leipzig
- Étudiant de l'université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn
- Récipiendaire de la croix Pour le Mérite (ordre civil)
- Naissance en septembre 1834
- Naissance à Dresde
- Naissance dans le royaume de Saxe
- Décès en avril 1896
- Décès à Berlin
- Décès à 61 ans
- Personnalité inhumée à l'ancien cimetière Saint-Matthieu
- Antisémitisme en Allemagne