François Meyer
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François Marie Louis Robert Meyer |
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Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie (d) |
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Distinctions | Liste détaillée Commandeur de la Légion d'honneur () Grand officier de la Légion d'honneur () Grand-croix de la Légion d'honneur () Croix du combattant Croix de la Valeur militaire Grand officier de l'ordre national du Mérite Médaille de reconnaissance de la Nation Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord |
François Meyer, né en 1933, est un général de brigade, ancien membre du Haut conseil aux rapatriés.
Biographie
Fils d'un ingénieur et officier dans l'armée de l’air, François Meyer grandit à Versailles. Il étudie à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, dont il sort dans la cavalerie[2].
Il participe à la guerre d'Algérie comme lieutenant au 23e régiment de spahis en Oranie entre 1958 et 1962. Il dirige successivement deux harkas, d'abord chef de commando du secteur opérationnel de Géryville puis à Bou Alam. À l'issue du conflit, qui se solde par l'indépendance de l'Algérie, 80 000 harkis et leur famille sont massacrés par des Algériens alors que le gouvernement français rechigne à rapatrier ces anciens supplétifs de son armée. François Meyer parvient toutefois à sauver 350 personnes, cherchant ensuite des villages français pour les accueillir, qu'il trouve finalement sur le plateau du Roure (Lozère). Les harkis qui s'y installent deviennent agriculteurs[2].
François Meyer s'emploie ensuite à entretenir la mémoire de ses anciens compagnons d'armes, dans la presse et dans des colloques, publiant par ailleurs un livre à leur sujet en 2005[2].
Décorations
Publications
- Pour l'honneur... avec les harkis : De 1958 à nos jours, CLD éditions, 2005, (ISBN 978-2854434606).
Notes et références
- Notice de la BnF
- Cyril Hofstein, « Général Meyer, pour l’honneur des harkis », Le Figaro Magazine, , p. 38-41 (lire en ligne).
- Légifrance.