Château de la Petite Roseraie

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Château de la Petite Roseraie
Image illustrative de l’article Château de la Petite Roseraie
Début construction XVIIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1946)
Coordonnées 48° 45′ 59″ nord, 2° 16′ 44″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Commune Châtenay-Malabry
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de la Petite Roseraie
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
(Voir situation sur carte : Hauts-de-Seine)
Château de la Petite Roseraie

Le château de la Petite Roseraie est situé dans la commune de Châtenay-Malabry, dans le département des Hauts-de-Seine.

Historique

Le château est construit au XVIIe siècle. Il a appartenu au maréchal de Ségur, aux Arouet, au prince Francesco Borghèse, ainsi qu'au comte de Boigne, dont l'épouse y tint des salons fréquentés par des opposants à la politique de Napoléon, dont Germaine de Staël, Benjamin Constant, Madame Récamier et son amant Châteaubriand, dont la propriété, dans la Vallée aux Loups, n'est guère éloignée.

Voltaire a toujours prétendu ne pas être né à Paris, comme indiqué sur son acte de naissance, mais à Châtenay-Malabry, dans la propriété de son père, le château de la Petite Roseraie. Ce fait semble confirmé par la comtesse de Boigne, qui écrit dans ses mémoires :

"Je transportais mes pénates dans un petit manoir situé dans le village de Châtenay, près de Sceaux. La naissance de Voltaire dans cette maison lui donne prétention à quelque célébrité."[1].

En 1829, il devient la propriété d'Alexandre Roland-Gosselin[2], agent de change à Paris. Il fit agrandir le domaine en faisant l'acquisition de l'ensemble des terres avoisinantes et aménager le parc par l’architecte Varé. Après sa mort en 1866, il passa à sa fille qui y fait construire un orphelinat réservé aux jeunes filles nécessiteuses.

Le domaine est acquis en 1941 par l'État qui y installe l'École normale supérieure d’éducation physique de jeunes filles (devenue le Centre d'éducation populaire, puis le CREPS).

Le monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [3].

Notes et références

  1. "Mémoires de la comtesse de Boigne I Du règne de Louis XVI à 1820" Le Temps Retrouvé, Mercure de France, 2008, p.239, (ISBN 978-2-7152-2178-9)
  2. « Patrimoine », sur le site de la commune de Châtenay-Malabry (consulté le ).
  3. Notice no PA00088086, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

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