André Baugé

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André Baugé
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
ClichyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Montlivault (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
André GrillaudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Mère
Enfant
Autres informations
Tessiture

André Baugé est un chanteur (baryton), acteur français[1] et acteur de cinéma, né le à Toulouse (Haute-Garonne) et mort le à Clichy (Hauts-de-Seine).

Biographie

Tout d'abord artiste-peintre, il expose aux Salons de la Société des artistes français en 1911; mais comme sa mère, la cantatrice Anna Tariol-Baugé, il se dirige vers le chant, à Grenoble en 1912 sous le nom d'André Grillaud. Mobilisé, au 2e Régiment d'Infanterie Coloniale, il est blessé à deux reprises et gazé, il a les poumons abîmés et donc des difficultés respiratoires ; cela ne l'empêche pas, convalescent, de se remettre à chanter. En 1917, il débute en tant que premier baryton à l'Opéra-Comique de Paris, dans le rôle de Frédéric de Lakmé[2].

Après-guerre, Il est le président de l'association des artistes lyriques de théâtre, anciens combattants[3].

En 1920, il chante l'opérette au Trianon et au Châtelet.

En 1929, il écrit Vouvray, une opérette sur une musique de Rodolphe Hermann, qu'il joue avec sa mère, au Trianon-Lyrique, 3 mai[4],[5].

Il est également l'auteur du livret de l'opéra-bouffe en trois actes et quatre tableaux Beaumarchais, sur une musique de Gioacchino Rossini arrangée et adaptée par Eugène Cools, créé au théâtre des Variétés à Marseille en 1931 (éditions Max Eschig).

André Baugé est aussi passionné de voile. Un de ses derniers bateaux, disparu pendant la Seconde Guerre mondiale, le « Alain » du nom de son jeune fils, est retrouvé en 2012 par l'archéologue sous-marin Jean-Pierre Joncheray.

Théâtre

Filmographie

Notes et références

  1. « O sole moi (E. di Capua) par André Baugé, baryton », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  2. « Marianne », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  4. « Larousse mensuel illustré », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Paris qui chante », sur Gallica, (consulté le )
  6. « La route est belle (J. Sulzc) », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )

Liens externes