Binn
Binn | ||||
Armoiries |
||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Conches | |||
Président | Rudolf Jossen[1] | |||
NPA | 3996 | |||
No OFS | 6054 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
128 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 2 hab./km2 | |||
Langue | Allemand | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 22′ 00″ nord, 8° 11′ 00″ est | |||
Altitude | 1 400 m |
|||
Superficie | 65,03 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
| ||||
Liens | ||||
Site web | www.binn.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[2] | ||||
Référence superficie suisse[3] | ||||
modifier |
Binn est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Conches. Elle se trouve à l'est du canton, dans sa partie germanophone. La commune s'étend sur 6 503 ha et compte 144 habitants.
Géographie
Située dans la Binntal (vallée de Binn) à 1 400 m d'altitude dans les Alpes suisses, Binn est connue pour ses minéraux, dont 19 n'existent que dans la région[4].
Le chemin de randonnée de la Gäh Tod longe les gorges de Twingi de Grengiols jusqu'à Binn[5].
La commune de Binn comprend les hameaux de Ze Binne, Wilere, Giesse et Fäld, dans le haut de la vallée[6].
Population
Surnom
Les habitants de la commune sont surnommés d'Lugner, soit les menteurs en suisse allemand[7].
Démographie
La commune compte 195 habitants en 1850, 233 en 1900, 184 en 1920, 193 en 1950 et 155 en 2000[4].
Histoire
Fief savoyard, Binn passe aux nobles de la Tour, aux seigneurs de Falcon, puis à l'évêque de Sion au XIVe siècle, qui fait administrer la justice par un mestral. Du XVe siècle à la Révolution, un major, élu par le peuple et nommé par l'évêque, remplace le mestral, avec des compétences limitées[4].
La route aménagée en 1863-1864 et l'hôtel Ofenhorn ouvert en 1883 font arriver les premiers touristes et de nombreux minéralogistes. Le commerce des minéraux, appoint lucratif jusqu'en 1914, connaît ensuite des années difficiles. Le gisement de Lengebach, le plus célèbre de la vallée, ruiné par la Première Guerre mondiale, est remis en activité en 1958[4].
Les transports sont améliorés, même en hiver, par la route carrossable (1938) et par le tunnel de la Twingi (1965), ce qui cause un recul de la céréaliculture. Le nombre des exploitations agricoles à plein temps passe ainsi de 25 (1955) à 5 (1994)[4].
La vallée est zone naturelle protégée depuis 1964[4].
Jumelage
Binn est jumelée avec la commune thurgovienne d'Arbon, la commune bernoise d'Urtenen-Schönbühl et la commune italienne voisine de Baceno[8].
Musée
Un musée d'ethnographie et de minéralogie s'est ouvert à Binn en 1983[4].
Prix
En 1992, la commune a reçu le prix du Patrimoine.
Le Heimatschutz suisse a attribué son prix à la commune en 1985 et à l'association Pro Binntal en 1991 (pour la restauration de l'hôtel Ofenhorn)[4].
Références
- « Commune de Binn », sur www.vs.ch (consulté le )
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Alma Treyer (trad. Pierre-G. Martin), « Binn » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Gorges de Twingi (Ausserbinn–Binn) - Wanderland », sur www.schweizmobil.ch (consulté le ).
- « Binn, Dictionnaire Historique de la Suisse » (consulté le )
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 13
- Gemeinde Binn, « Partnergemeinden », sur binn.ch (consulté le )
Liens externes
- Alma Treyer, « Binn » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .