Antoine Joseph de Bourge
Antoine Joseph de Bourge | |
Présentation | |
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Naissance | Paris |
Décès | (à 74 ans) |
Nationalité | Royaume de France |
Mouvement | architecture classique |
Activités | inspecteur des travaux du Garde-meuble, inspecteur du château de Fontainebleau (1776-1778) |
Formation | élève de Pierre-François Godot, Pierre-Noël Rousset |
Œuvre | |
Agence | Jacques-Germain Soufflot |
Réalisations | Maître-autel de Saint-Maurice de Besançon Hôtel Tourteau de Septeuil, Paris Château de Ville-sur-Illon |
Distinctions | Prix de Rome (1761) Académie royale d'architecture (1785) |
Entourage familial | |
Famille | Antoine-François Peyre (beau-frère) |
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Antoine Joseph de Bourge (ou Debourge) est un architecte français né à Paris le , où il est mort le [1]. Prix de Rome en 1761, il fut le collaborateur de Jacques-Germain Soufflot sur les travaux de l'hôtel du Garde-meuble, devint inspecteur du château de Fontainebleau, avant de travailler essentiellement pour une clientèle privée à Paris et en région parisienne, en Franche-Comté et en Belgique.
Biographie
Fils de l'architecte Joseph Eustache de Bourge, Prix de Rome en 1729, il perdit son père de bonne heure. Élève de Pierre François Godot et de Pierre-Noël Rousset à l'Académie royale d'architecture, il remporta le grand prix (futur Prix de Rome) en 1761 avec un projet (conservé) de salle de concert.
Il séjourna au Palais Mancini à l'Académie de France à Rome de 1762 à 1766. À Rome, il se lia d'amitié avec Peyre le Jeune, qui avait eu le troisième prix et qui devait épouser sa sœur, Sophie.
À son retour, il collabora avec Jacques-Germain Soufflot qui travaillait alors sur le projet de transfert de la bibliothèque royale pour l'installer au palais du Louvre, entre l'aile de la Colonnade et l'aile du Bord-de-l'eau, cependant que l'hôtel des Fermes devait être construit à son emplacement rue de Richelieu. Il fut ensuite inspecteur des travaux menés par Soufflot pour installer le Garde-meuble, futur hôtel de la Marine, place Louis XV (actuellement place de la Concorde à Paris), derrière la façade dessinée par Ange-Jacques Gabriel. En 1776, il fut nommé inspecteur au château de Fontainebleau où il resta deux ans.
En 1768, il reçut pour Saint-Pétersbourg la commande d'un projet d'opéra qui ne fut pas mis à exécution. Il décora en 1769 le maître-autel de l'église Saint-Maurice de Besançon. Pour le marquis de Ville, il édifia le château de Ville-sur-Illon dans l'arrondissement d'Épinal (Vosges). En Belgique, il construisit des hôtels et des châteaux pour de riches particuliers d'Anvers que Soufflot lui avait fait connaître.
À Paris, il bâtit l'hôtel Tourteau de Septeuil, rue des Capucines. Aux environs de Paris, il aménagea le salon circulaire du château de Septeuil (1786), construisit à Mortefontaine une orangerie – sans doute pour Louis Le Peletier de Morfontaine qui, après avoir hérité du domaine en 1770, entreprit de remodeler le parc du château de Mortefontaine – et une fontaine publique, deux fermes à Dammartin-en-Goële, un pavillon à Écouen pour le banquier Doyen[2] et transforma le parc du château de Sannois à Annet-sur-Marne[3].
Il entra à l'Académie royale d'architecture en 1785.
Références
- Paris, État civil reconstitué, vue 6/51.
- « Généalogie Doyen », sur www.genea-bdf.org (consulté le )
- à moins qu'il ne s'agisse de celui du château de la Madeleine à Samois-sur-Seine
Voir aussi
Sources
- Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle : Dictionnaire biographique et critique, Paris, Éditions Mengès, , 494 p. (ISBN 978-2-85620-370-5), p. 173-174
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :