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Boralex

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Boralex
Création 1990
Fondateurs Bernard Lemaire
Forme juridique Société par actions
Action TSX : BLX
Slogan Au-delà des énergies renouvelables
Siège social Kingsey Falls, Drapeau du Québec Québec
Drapeau du Canada Canada
Direction Patrick Decostre, président et chef de la direction
Activité Énergie renouvelable
Produits Production d'énergie éolienne, solaire et hydroélectrique, en plus de stockage.
Effectif 600
Site web http://www.boralex.com
Éoliennes sur le site Plateau de Savernat.

Boralex est une entreprise de production d'énergie canadienne. Elle a été fondée en 1990. Elle est première productrice indépendante d'éolien terrestre de France, Boralex est également présente aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle détient une puissance installée de 2,5 GW. Boralex développe un portefeuille de projets de plus de 3 GW dans l'éolien et le solaire et de près de 200 MW dans le stockage. Les actions de Boralex se négocient à la Bourse de Toronto sous le symbole BLX.

Historique

En 1990, Cascades Énergie développe la première centrale de cogénération au gaz naturel du Canada tout près de son siège social à Kingsey Falls (Québec), l’une des deux premières centrales privées au Québec à être intégrée au réseau d’Hydro-Québec. En 1995, Cascades Énergie acquiert Boralex, une coentreprise fondée en 1982 par un regroupement d’hommes d’affaires. Le siège social est inauguré à Kingsey Falls.[réf. nécessaire]

Boralex a recours, en 1997, à une première émission publique d’actions afin de concrétiser différentes acquisitions et de renforcer sa position financière. La participation de Cascades dans Boralex passe alors à 71 %. Boralex termine l’année avec un portefeuille d’actifs de 11 centrales d’une puissance installée totale de Modèle:Unité!62[réf. nécessaire]

En 1998, Boralex se lance dans le marché français grâce à l’acquisition de la centrale hydroélectrique La Rochette. La même année, l'entreprise débute sa production d’énergie thermique à base de résidus de bois par l’intégration de la centrale de Stratton, dans l’état du Maine; d’autres acquisitions de centrales thermiques se feront dans les années suivantes.[réf. nécessaire]

À la fin de l’année 2001, le portrait de Boralex est le suivant : 200 employés, 18 centrales réparties au Québec, aux États-Unis et en France, une puissance installée de près de 350 MW de production d’énergie hydroélectrique, thermique ou de cogénération à base de résidus de bois et de gaz naturel.[réf. nécessaire]

Au début des années 2000, Boralex marque les premiers pas dans le domaine de la production d’énergie éolienne en France avec la mise en service en novembre 2002 du parc éolien Avignonet-Lauragais[1]. Boralex poursuit son expansion dans la filière éolienne en faisant son entrée aux États-Unis en 2003 à travers l'acquisition de cinq petites centrales hydroélectriques dans l'État de New York, d'une puissance totale de 23 MW, puis au Canada avec la mise en service en février 2010 du parc éolien Thames River[2], totalisant 90 MW, en Ontario[3],[4].

Fin 2012, Boralex met fin à ses activités de cogénération au gaz naturel à Kingsey Falls, 22 ans après l’ouverture de la centrale[5].

En 2013, Boralex, Énergir et Hydro-Québec mettent en service les parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré, au Québec, pour un total de 272 MW. Il s'agit de l'un des plus grands sites éoliens au Canada.[réf. nécessaire]

À la fin 2014, Boralex fait l’importante acquisition d'Enel Green Power France, incluant principalement en éolien 186 MW en exploitation, 10 MW en construction et un pipeline de projets de 310 MW. Cette acquisition porte Boralex au premier rang des producteurs indépendants d’éolien en France, en plus d’augmenter sa puissance installée globale de 25 % pour atteindre 940 MW. En 2016, Boralex fait ses premiers pas en Écosse en faisant l'Acquisition d'un portefeuille de projets avec Infinergy.[réf. nécessaire]

En août 2017, la société Cascades à l'origine de la création de Boralex revend l'ensemble de ses parts à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) qui acquiert ainsi 17,3 % de l'entreprise.[réf. nécessaire]

Le 20 avril 2018, Boralex a signé une convention d’achat visant l’acquisition du portefeuille de Kallista Energy Investment SAS et consolide sa position de premier producteur indépendant d’énergie éolienne en France en augmentant sa puissance installée de 609 MW à 772 MW. À l’échelle mondiale, Boralex augmente sa puissance installée totale de plus de 11 %, laquelle passe de 1 456 MW à 1 619 MW.[réf. nécessaire]

Le , Boralex annonce une convention visant l’acquisition des participations d’Invenergy Renewables dans 5 parcs éoliens au Québec pour 215 millions de dollars, un placement public de 180 millions de dollars et un placement privé de 45 millions de dollars. Situés dans la MRC d’Avignon et dans la MRC des Les Appalaches dans l’est du Québec, les projets sont entrés en service entre mars 2012 et décembre 2016. Ils sont munis de turbines Enercon et GE. Les projets bénéficient de contrats d’achat d’électricité (les « CAE ») à long terme conclus avec Hydro-Québec Distribution et expirant entre 2032 et 2041.[réf. nécessaire]

En 2020, Boralex se lance dans l’énergie solaire aux États-Unis avec l’annonce d’une entente visant l’acquisition de participations dans sept parcs solaires an Californie, en Indiana et en Alabama.[réf. nécessaire]

La même année, Boralex met en service le renouvellement du parc éolien de Cham Longe (France, Ardèche) qui permet de doubler la production grâce au remplacement de 12 de ses 14 éoliennes par autant de machines plus puissantes et technologiquement plus avancées. Ce projet est le 1er renouvellement de Boralex et, lors de sa mise en service, le renouvellement le plus important de la filière de l’éolien en France.[réf. nécessaire]

En juin 2022, Boralex fait l’acquisition des intérêts d’Infinergy au Royaume-Uni. La transaction inclut son portefeuille de projets en développement, sa participation de 50 % dans la co-entreprise établie en 2017 avec Boralex.[réf. nécessaire]

Projets

Seigneurie de Beaupré

Les parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré, d’une puissance contractée totalisant 365 MW, sont l’un des plus grands sites éoliens au Canada[6]. La première phase, totalisant une puissance installée de 272 MW a été mise en service en totalité le 11 décembre 2013, et la deuxième phase de 68 MW, dont les opérations ont débuté à la fin de 2014, constituent les projets du consortium Boralex et Gaz Métro (aujourd’hui Énergir)|Valener. Le parc éolien communautaire Côte-de-Beaupré de 25 MW réalisé en partenariat par Boralex et la MRC de La Côte-de-Beaupré, a été mis en service en 2015[7].

Apuiat

Le projet éolien Apuiat est un projet développé en partenariat 50-50 entre Boralex et les Innus au Québec[8]. Il sera situé sur le territoire traditionnel (Nitassinan) de la Première Nation de Uashat mak Mani-utenam sur des terres publiques dans la ville de Port-Cartier et sur le territoire non-organisé Lac-Walker, dans la MRC de Sept-Îles en Côte-Nord, au Québec. Selon l’échéancier préliminaire, le parc devrait être mis en service en 2024[9].

Peyrolles-en-Provence

Le premier parc solaire flottant de Boralex est situé à Peyrolles-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, en France. Le site est constitué de plus de 43 000 panneaux photovoltaïques pour une puissance installée de 12 MWac. Le projet photovoltaïque de Peyrolles-en-Provence trouve son origine dans l’initiative de la commune du même nom et d’un carrier pour la reconversion d’une gravière en eau arrivée en fin d’exploitation[10].

Dans le cadre de l’élaboration du projet de réhabilitation de la carrière, une démarche concertée a été mise en place par l’exploitant du site et la commune. Le projet de parc solaire flottant, confié à Boralex, est développé sur le plan d’eau des Chapeliers. Il constitue une des premières étapes de reconversion du site. Le développement du projet s’est déroulé en 4 années sur la période 2016-2020. La construction a eu lieu en 2021, et le parc a été mis en service le 7 décembre de la même année[11].

Renouvellement Cham Longe

Cham Longe est le parc éolien le plus haut de France (1457 mètres d’altitude). Mis en service en 2005 sur une ligne de crête de la Montagne Ardéchoise, sa scénographie spectaculaire le fait se confronter à un climat rude et à un gisement de vent puissant[12]. En 2020, Boralex décide d’optimiser le parc éolien en démantelant 12 de ses 14 éoliennes pour les remplacer par autant d’éoliennes mieux adaptées à l’environnement du site[13]. Ce projet est le 1er renouvellement de Boralex et à date le renouvellement le plus important de la filière de l’éolien en France.

Responsabilité sociétale d'entreprise

En juin 2021, Boralex a dévoilé un nouveau plan stratégique pour 2025. Celui-ci introduit de nouvelles cibles et intègre la stratégie de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) de l’entreprise à tous les niveaux. Boralex prend ainsi de nombreux engagements, notamment dans la représentativité féminine dans les postes de gestions et au sein du conseil d’administration, et se commet résolument en matière de RSE.

Distinctions en développement durable

EcoVadis, un organisme de notation du développement durable et de la RSE, a décerné une médaille d’or à Boralex en 2022 pour son engagement en matière dans ses activités en France, ce qui la place au 95e percentile dans son secteur d’activité.

Boralex s’est classée au 23e rang du palmarès annuel des « 50 meilleurs citoyens corporatifs » (“Best 50 Corporate Citizens”) au Canada du magazine d’économie durable Corporate Knights. Ce classement récompense depuis 2002 les compagnies se démarquant par leur leadership en matière de développement durable.

Les Board Games sont un classement des conseils d’administration d’entreprises canadiennes établi par le Globe and Mail en fonction d’un ensemble de critères de gouvernance qui vont bien au-delà des règles imposées par les organismes de réglementation. Boralex s’est classée au 105e rang de ce prestigieux classement canadien en 2021.

Boralex a été sélectionnée comme entreprise finaliste aux prix du Investor Relations Magazine Awards – Canada 2022 dans la catégorie Best ESG Reporting. Ce prix récompense les entreprises qui ont su répondre aux exigences des actionnaires en quête de substance dans les rapports ESG.


Références

  1. « Projets éoliens, hydroélectriques, thermiques et solaires : Avignonet-Lauragais », sur boralex.com
  2. « Projets éoliens, hydroélectriques, thermiques et solaires : Thames River », sur boralex.com
  3. Claude Turcotte, « Portrait - Boralex maintient le cap sur la croissance », sur ledevoir.com,
  4. « Thames River (Canada) - Parcs éoliens - Accès en ligne - The Wind Power », sur www.thewindpower.net (consulté le )
  5. « Boralex cessera la production d'électicité à la centrale de Kingsey Falls », sur quebec.huffingtonpost.ca,
  6. « EN EXPLOITATION », sur PESB (consulté le )
  7. Catherine Bouchard, « Le parc éolien communautaire de la MRC-de-La Côte-de-Beaupré inauguré », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  8. Zone Économie- ICI.Radio-Canada.ca, « Le projet éolien Apuiat ira de l’avant », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  9. « À propos | Apuiat », sur www.apuiat.com (consulté le )
  10. (en-US) « Peyrolles-en-Provence », sur Boralex, (consulté le )
  11. Arnaud Delayre, « Vidéo | Le premier parc solaire flottant des Bouches-du-Rhône est à Peyrolles », sur Made in Marseille, (consulté le )
  12. (en-US) « Renouvellement Cham Longe », sur Boralex, (consulté le )
  13. « Ardèche : le parc éolien de Cham Longe va produire deux fois plus d'électricité », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )

Lien externe