Jean-Émile Vié
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| Préfet de la Loire-Atlantique | |
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Christian Lobut (d) Michel Grollemund (d) | |
| Préfet de la Marne | |
| - | |
Eugène Simoneau (d) Jacques Millot (d) | |
| Directeur central des renseignements généraux | |
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Georges Moulins (d) Jules Plettner (d) |
| Naissance | |
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| Décès | |
| Sépulture | |
| Nom de naissance |
Émile Jean Vié |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité | |
| Père |
Gustave Vié (d) |
| Enfant |
VIE Jean-Christophe |
| Distinctions | |
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| Archives conservées par |
Archives nationales (738AP)[1] |
Jean-Émile Vié est un haut fonctionnaire français né le à Chambéry et mort le à Neuilly-sur-Seine. Il fut préfet et directeur de la Sûreté.
Biographie
Jean-Émile Vié est né le à Chambéry. Il est le fils du préfet Gustave Vié (1881-1955).
Il effectue sa scolarité au collège à Castres, puis aux lycées à Rodez et Tarbes[2]. Il étudie à la faculté de droit de Paris ainsi qu'à l'Ecole libre des sciences politiques (promotion 1936)[3], et obtient une licence de droit.
De 1958 à 1959, il est auditeur de l'Institut des hautes études de Défense nationale[4].
Après avoir effectué son service militaire, il est mobilisé et affecté à une unité stationnée en Tunisie du au , puis fait partie du détachement E du Wurtemberg (1re armée française – 5e bureau de l’état-major) du au [4].
Il devient chef de cabinet du préfet de la Creuse le après avoir réussi le concours[4].
Jean-Émile Vié meurt le à Neuilly-sur-Seine et est inhumé au cimetière de la Chartreuse à Bordeaux[5].
Parcours
- Directeur des Renseignements généraux de 1955 à 1961.
- Préfet de la région Champagne-Ardenne de 1961 à 1967.
- Préfet de la région Pays de Loire de 1967 à 1972.
- Secrétaire général pour les départements d'outre-mer de 1972 à 1977.
- Conseiller Maître à la Cour des Comptes de 1977 à 1984.
- Membre de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés de 1983 à 1988.
Politique
Le , alors qu'il est conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine, Jean-Émile Vié s'oppose vigoureusement à la candidature de Nicolas Sarkozy pour devenir maire de la ville, mettant en avant son manque d'expérience. Ce dernier, alors âgé de 28 ans, gagne l'élection à l'issue du vote de l'ensemble des conseillers municipaux[6].
Œuvres
- Faut-il abandonner les départements d’outre-mer ?, Paris, ed. Economica, 1978
- La décentralisation sans illusion, Paris, ed. P.U.F., 1982
- Les sept plaies de la décentralisation, Paris, ed. Economica, 1986
- La direction des renseignements généraux contre le FLN en métropole, La Revue administrative, n° 289, janvier-
- Mémoires d’un directeur des renseignements généraux, Paris, ed. Albin Michel, 1988
- Un préfet au XXe siècle, Paris, ed. L’Harmattan, 2002 (ISBN 2-7475-2917-7).
Notes et références
- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-acxfzwyvl--xi5h4a8tygoe »
- La Rédaction, « Notice biographique Jean-Emile Vié », sur www.sfhp.fr, (consulté le )
- http://www.sciences-po.asso.fr/profil/jeanemile.vie36_1.
- « Notice biographique Jean-Emile Vié », sur sfhp.fr
- « Carnet du jour », sur lefigaro.fr,
- Laurent Delahousse, Émission Un jour, un destin à 48 min 11 s ; « François Hollande, Nicolas Sarkozy : Les ambitieux », diffusée sur France 2 le 28 mai 2013
Voir aussi
Bibliographie
- René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets : – , Paris, ed. Archives nationales, 1994.
