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Elena Jivoglod

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Elena Jivoglod
Illustration.
Elena Jivoglod en 202&
Fonctions
Coordinatrice
En fonction depuis
(4 ans)
Gouvernement Administration nationale anti-crise
Biographie
Nom de naissance Маргарыта Аляксандраўна Ляўчук
Date de naissance
Nationalité Drapeau de la Biélorussie Biélorussie
Profession Directrice d'une agence de marketing

Elena Jivoglod (en russe : Елена Живоглод), née en 1991, est une personnalité politique biélorusse.

Tout d'abord directrice d'une agence de marketing, elle rejoint en 2020 l'opposition biélorusse à Alexandre Loukachenko et s'exile, d'abord en Ukraine, puis en Lituanie et en Pologne.

Fondatrice de l'association Tchestnyïé Lioudi (Честные люди, littéralement « Honnêtes Gens »), elle rejoint à ce titre en 2020 l'administration nationale anti-crise, où elle est nommée en tant que coordinatrice.

Biographie

Jeunesse et formation

Engagement politique

Contestation électorale

En août 2020, pendant l'élection présidentielle qui voit la réélection très contestée d'Alexandre Loukachenko, elle fonde l'association Tchestnyïé Lioudi (Честные люди), c'est-à-dire les « Honnêtes Gens ». Celle-ci a pour but premier de démontrer la fraude électorale orchestrée par le régime biélorusse : les électeurs sont invités à photographier leur bulletin de vote et à envoyer leurs photos sur le site, afin de prouver la sous-estimation délibérée du score de Svetlana Tikhanovskaïa[1],[2].

L'association atteint son but en démontrant que la candidate d'opposition a réuni un nombre de voix bien plus élevé que celui proclamé par la commission électorale[3].

Exil

Dès le , soit cinq jours avant le début de l'élection présidentielle, Elena Jivoglod doit fuir la répression policière en se réfugiant d'abord à Kiev, puis en Lituanie et en Pologne. Cet exil, au départ prévu pour dix jours, se prolonge pendant plusieurs années[1],[4],[5].

Entre et , la police fouille trois fois son appartement de Minsk ainsi que plusieurs fois le siège de l'association[6].

Membre du gouvernement en exil

En 2020, elle est nommée coordinatrice de l'administration nationale anti-crise. Le , elle quitte l'équipe pour se consacrer à l'activité associative[7].

Notes et références

  1. a et b Fabrice Deprez, « En Biélorussie, le comptage des voix comme moteur de la révolte », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
  2. (ru) « Чем опасно Всебелорусское народное собрание? », Euroradio,‎ (lire en ligne).
  3. (be) « Итоговый отчет О выборАХ президента Республики Беларусь », Honest People (consulté le ).
  4. Fabrice Deprez, « À Kiev, Vilnius et Varsovie, l’exil des opposants biélorusses », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
  5. Dario Thuburn, « Des Bélarusses en exil manifestent contre la fermeture de la frontière avec la Pologne », La Croix,‎ (ISSN 1379-6992, lire en ligne).
  6. (ru) « В декабре по Беларуси прошла странная волна обысков: будто ничего не искали и сажать не хотели », Bielsat TV,‎ (consulté le ).
  7. (be) « Змены ў камандзе НАУ », Honest People,‎ (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes