Heinrich Vieter
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Vicaire apostolique Archidiocèse de Yaoundé | |
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Prêtre catholique (à partir de ), évêque catholique ( - |
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Ordre religieux | |
Consécrateurs |
Dominikus Willi (d), Maximilian Galen (d), Karl Ernst Schrod |
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Archives conservées par |
Archives centrales de la province des Pallottins (d) (N.49) |
Évêque |
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Gerhard Heinrich Vieter, de la congrégation des pallottins, né le à Cappenberg (un quartier de Selm) et mort à Mvolyé (près de Yaoundé) le , est un évêque catholique allemand qui fut le premier vicaire apostolique du Kamerun (aujourd'hui Cameroun).
Biographie
Heinrich Vieter naît dans une famille modeste du sud de la région de Münster. Après avoir travaillé dans la menuiserie, il entre en 1883 chez les pallottins de Masio, congrégation missionnaire fondée par saint Vincent Pallotti cinquante ans plus tôt. Il fait sa théologie à Rome à la Grégorienne de 1884 à 1887, et il est ordonné prêtre le . Il est envoyé enseigner au séminaire de Masio. Il fait une courte mission d'un an (1889-1890) pour accompagner des émigrants italiens au Brésil, puis il est désigné pour le Kamerun, nouvelle colonie allemande.
Heinrich Vieter est nommé le premier préfet apostolique de ces territoires. Il part en octobre accompagné de sept autres missionnaires pallottins. Ils s'installent à Douala; mais doivent bientôt quitter la bourgade à cause de l'opposition des pasteurs presbytériens. Ils fondent le village de Marienberg à côté d'Édéa. Après quatorze ans de fondations de nouvelles missions et d'écoles, il devient le premier vicaire apostolique du Kamerun le . Saint Pie X le nomme évêque in partibus de Paraetonium. Il est consacré le à la cathédrale de Limburg[1]. Il visite la Varmie, en Prusse-Orientale, à l'automne-hiver 1909, pour lever des fonds et recruter de nouvelles vocations. Il prêche à Braunsberg et dans deux églises d'Allenstein, Saint-Jacques et au Sacré-Cœur, et visite en Galicie les maisons pallottines de Wadowice (le Collegium Marianum) et de Kochawina[2].
Lorsqu'un chef boulou, Martin-Paul Samba, est condamné à mort pour trahison, il essaye en vain de fléchir les autorités coloniales.
Il souffre dans ses dernières années de maladies tropicales et meurt affaibli à l'évêché de Yaoundé en 1914[3], deux ans avant que la ville ne soit prise par les Alliés qui en chassent les autorités coloniales allemandes et les pallottins. Une grande foule suit ses funérailles.
Pour le centenaire de la fondation du vicariat apostolique, l'archevêque de Yaoundé a ouvert en 2005 le procès en béatification de Mgr Vieter. Il est donc considéré comme Serviteur de Dieu par l'Église catholique.
Notes
- Par Mgr Dominikus Willi, OCist (1844-1913)
- Ces visites sont commentées par la Gazette d'Allenstein, publiée en polonais
- Son coadjuteur Mgr Franziskus Hennemann est bloqué en Allemagne à cause du déclenchement de la Première Guerre mondiale
Bibliographie
- (de) Norbert Hannappel, Die Jugend ist unsere Zukunft. Chronik der katholischen Mission Kamerun 1890-1913, tome 1.1. Pallotti-Verlag, Friedberg 2011, (ISBN 978-3876140759)
- (de) Norbert Hannappel, Die Jugend ist unsere Zukunft. Chronik der katholischen Mission Kamerun 1890-1913, tome 1.2. Pallotti-Verlag, Friedberg 2011, (ISBN 978-3876140766)
- (de) Hermann Skolaster, Bischof Heinrich Vieter. Erster Apostolischer Vikar von Kamerun, Pallottiner Verlag, Limburg an der Lahn, 1930
Voir aussi
Source
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Heinrich Vieter » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- Ressource relative à la religion :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :