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Église Saint-Martial de Cortvassil

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Église Saint-Martial de Cortvassil
Vue du sud-ouest
Vue du sud-ouest
Présentation
Dédicataire Saint Martial
Style dominant Art roman
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Ville Porta
Coordonnées 42° 29′ 40″ nord, 1° 51′ 05″ est
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Orientales)
Église Saint-Martial de Cortvassil
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Martial de Cortvassil

L'église Saint-Martial de Cortvassil est une église romane située dans le hameau de Courbassil (Cortvassil en catalan), à Porta, dans le département français des Pyrénées-Orientales[1].

Situation

L'église Saint-Martial se situe dans le hameau de Cortvassil, commune de Porta, dans le département français des Pyrénées-Orientales, dans l'Est des Pyrénées.

Le bâtiment se trouve à environ 1 400 m d'altitude, une trentaine de mètres au-dessus de la rivière Carol. La vallée du Carol est depuis des temps très anciens un important lieu de passage permettant la traversée des Pyrénées, via le col de Puymorens et en lien avec la vallée de l'Ariège située au nord. Encore au XXIe siècle, l'église surplombe la route nationale 20 et une des rares voies de chemin de fer permettant de traverser les Pyrénées. Une variante du GR 107 permet également de rallier l'église.

En face de l'église de l'autre côté de la vallée se dressent les Roques encantades (littéralement : « roches enchantées » en catalan, langue traditionnelle de la région). À 500 m au sud-est, vers l'aval, se trouvent la Roca de la Justicia et la Solà del Peu de Sant Quintí.

Toponymie

L'église est dédiée à saint Martial (Sant Marçal) depuis au moins 1511, mais était portait auparavant le nom de saint Quentin (Sant Quintí). Seules deux églises des Pyrénées-Orientales sont nommées d'après Quentin, saint du Nord de la France : celle de Cortvassil et une autre à Amélie-les-Bains, mentionnée dès le IXe siècle.

Selon Pierre Ponsich et Jean Abélanet, ces deux anomalies sont dues à une récupération chrétienne de lieux rituels païens.

Histoire

Architecture

L'escalier d'accès

Mobilier

Annexes

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Bibliographie

  • Jean Abélanet, Lieux et légendes du Roussillon et des Pyrénées catalanes, Canet, Trabucaire, coll. « Mémoires de pierres, souvenirs d'hommes », , 189 p. (ISBN 9782849740798)
  • Noël Bailbé, Les portes des églises romanes du Roussillon, Perpignan, Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales,
  • André Balent, « Les empreintes de Sant Quintí (Latour-de-Carol). Limites paroissiales au Moyen Âge et conflits territoriaux lors de la partition politique de la vallée de Carol (Cerdagne) en 1836-1838 », dans Roches ornées, roches dressées : Aux sources des arts et des mythes. Les hommes et leur terre en Pyrénées de l'Est. Actes du colloque en hommage à Jean Abélanet, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (ISBN 9782354123192, DOI 10.4000/books.pupvd.4273)
  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  • Jean-Bernard Mathon, « Le mobilier des églises de Porta et Courbassil », Records de l'Aravó, no 7,‎ , p. 16-21
  • (ca) « Sant Marçal, abans Sant Quintí, de Cortvassill », dans Catalunya romànica, t. VII : La Cerdanya. El Conflent, Barcelone, Fundació Enciclopèdia Catalana,
  • « Calice et patène », notice no PM66001777, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  • « Retable de la Vierge, gradins d'autel, 3 statues : Vierge à l'Enfant, Vierge à l'Enfant, saint Jean-Baptiste », notice no PM66000711, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Notes

  1. Mallet 2003, p. 246

Articles connexes