La Malédiction d'Arkham

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La Malédiction d'Arkham

Titre original The Haunted Palace
Réalisation Roger Corman
Scénario Charles Beaumont
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre fantastique
Durée 85 minutes
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Malédiction d’Arkham (The Haunted Palace) est un film fantastique américain de Roger Corman, sorti en 1963 et inspiré du roman L'Affaire Charles Dexter Ward (The Case of Charles Dexter Ward) d'H. P. Lovecraft et du poème Le Palais hanté (The Haunted Palace) d’Edgar Allan Poe.

Synopsis

En 1765, à Arkham, Joseph Curwen (Vincent Price) s'apprête à offrir une jeune femme à Yog-Sothoth afin qu'il se reproduise. Il en est empêché par une foule qui l'immole en l'attachant à un arbre. Avant de mourir, il jure de revenir se venger. Dans les années 1870, Charles Dexter Ward (interprété aussi par Vincent Price), marié à Ann (Debra Paget), arrive à Arkham pour prendre possession de l'héritage de son ancêtre Curwen. Ward est fasciné par un portrait de son ancêtre et par leur ressemblance. Le portrait est la porte utilisée par l'âme de Curwen pour revenir. Elle s'empare du corps de Ward. L'ancien assistant de Curwen, Simon Orne (Lon Chaney) reprend du service. Il apporte le Necronomicon à son maître qui reprend ses invocations en vue de créer une race hybride. Il tente cependant d'éloigner l'épouse de son descendant qui refuse de partir et d'abandonner son mari qu'elle sait être quelque part dans le corps possédé. Curwen entreprend alors de se venger des descendants de ceux qui l'ont brûlé vif : il les immole à son tour. Il ressuscite ensuite sa maîtresse morte depuis un siècle à l'aide de son grimoire. Puis il attache Ann au même autel de sacrifice que dans la première scène et entreprend d'invoquer à nouveau Yog-Sothoth avec le Necronomicon. À nouveau, une foule de villageois attaque le manoir, bien décidée à le brûler définitivement. Dans l'incendie, le portrait est détruit ; le lien entre Curwen et Ward est brisé. Le couple s'enfuit. Dans la dernière scène, Ward, appuyé sur l'arbre où son ancêtre a brûlé, affirme qu'il est redevenu lui-même. Cependant, le dernier plan montre Vincent Price maquillé comme Curwen et non comme Ward.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Bibliographie

  • (en) Frances Auld, « Issues of Problematic Identity in The Terror (1963) and The Haunted Palace (1963) », The Journal of Popular Culture, vol. 41, no 5,‎ , p. 747–761 (DOI 10.1111/j.1540-5931.2008.00547.x).
  • Guillaume Foresti, Corman, Lovecraft : la rencontre fantastique, Paris, Dreamland, coll. « Ciné films » (no 9), , 161 p. (ISBN 2-910027-13-9).
  • (en) Andrew Migliore et John Strysik, Lurker in the Lobby : The Guide to the Cinema of H. P. Lovecraft, Night Shade Books, (1re éd. 2000, Armitage Press), 352 p. (ISBN 978-1-892389-35-0).
  • (en) Charles P. Mitchell, The Complete H.P. Lovecraft Filmography, Westport (Connecticut) / Londres, Greenwood Press, , 284 p. (ISBN 0-313-31641-4, lire en ligne).
  • (en) Edward O’Hare, « The Haunted Palace & The Complete Dr. PhibesThe Abominable Dr. Phibes / Dr. Phibes Rises Again », The Irish Journal of Gothic and Horror Studies, no 14,‎ , p. 138
  • Nathan Lagadec. Les adaptations cinématographiques des récits littéraires d'Edgar Poe par Roger Corman : vers une définition de la fidélité latente à travers La Chute de la maison Usher, L'Enterré vivant, La Malédiction d'Arkham et Le Masque de la mort rouge, Sciences de l'Homme et Société. 2019. Lire en ligne

Notes et références

Liens externes