Morane-Saulnier MS.225
Un Morane-Saulnier MS.225 sur la BA112. | |
Constructeur | Morane-Saulnier |
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Rôle | Avion de chasse |
Mise en service | |
Équipage | |
1 pilote | |
Motorisation | |
Moteur | Gnome et Rhône 9Kbrs |
Nombre | 1 |
Type | Moteur en étoile |
Puissance unitaire | 500 ch (373 kW) |
Dimensions | |
Envergure | 10,56 m |
Longueur | 7,24 m |
Hauteur | 3,29 m |
Surface alaire | 17,20 m2 |
Masses | |
À vide | 1 215 kg |
Maximale | 1 580 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 335 km/h |
Plafond | 9 500 m |
Rayon d'action | 700 km |
Armement | |
Interne | 2 mitrailleuses fixes Vickers de 7,7 mm montées sur le fuselage |
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Le Morane-Saulnier MS.225 fut produit en quantités limitées, en vue de servir de machine de transition dans l'attente des premiers chasseurs monoplans à aile basse, cet appareil fut avec le Nieuport-Delage 629, le premier chasseur français en service doté d'un propulseur compressé.
Conception
Mis au point en vue de permettre à l'armée de l'air d'attendre l'entrée en service d'appareils alors en cours de développement, le Morane-Saulnier MS.225 fut exposé sous la forme d'une maquette au Salon de l'aéronautique à Paris en 1932. Les essais en vol du prototype s'étant révélés réussis, la production de série démarra aussitôt. Classé dans la catégorie C.1 (chasseur monoplace), il fit l'objet d'une production de 75 exemplaires. Le dernier des 53 appareils destinés à l'armée de l'air quitta les chaînes d'assemblage, et fut livré, en . Quant à l’Aéronavale, elle prit en compte le premier des 16 avions qu'elle avait commandé en . 3 de ces machines furent également réceptionnées par l'aviation chinoise. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, une vingtaine de MS.225 étaient encore en état de vol, la plupart d'entre eux étant mis au rebut cours de l'été de 1940.
Caractéristiques de l'appareil
Cet appareil se présentait comme un monoplan à aile parasol doté d'un train d'atterrissage fixe à large voie, aux jambes indépendantes et dont la propulsion était assurée par un moteur Gnome-Rhône 9Krsd en étoile. Disposant d'un fuselage arrondi, le MS.225 était beaucoup plus robuste que son prédécesseur immédiat, le MS.224.01
Engagements
Les MS.225 de l'armée de l'air servirent dans ces unités: la 7e escadre de chasse de Dijon et dans 2 escadrilles de la 42e escadre, basée à Reims. Ils devaient être retirés des premières lignes entre 1936 et 1937. L'appareil vola également au sein de l'escadrille 3C1 de l'Aéronavale, implantée à Marignane, cette formation passant à l'Armée de l'air, où elle devint le groupe de chasse 11/8, au début de 1936. La patrouille acrobatique d'Étampes employa 5 MS.225, la dernière unité de l'Armée de l'air à utiliser cet appareil étant la patrouille de l'École de l'air, basée à Salon-de-Provence. Modifiées en vue de pouvoir se prêter à des évolutions acrobatiques, ces machines se différenciaient des exemplaires de série standard par leur empennage vertical agrandi.
Versions
- MS.226 : version embarquée réalisée en 1933 avec une crosse d'appontage
- MS.226 bis :sous-version du MS.226 utilisée comme banc d'essai du moteur Hispano-Suiza 12XCrs de 690 ch (515 kW) qui actionnait une hélice quadripale
- MS.227 : ayant effectué son vol initial en 1934, cette version disposait d'une voilure et d'un empennage modifiés, et était propulsée par 1 moteur "Gnome-Rhône 9Krse" de 690 ch (515 kW): vitesse maximale de 350 km/h à 4 000 m (resté à l'état de prototype.)
- MS.278 conversion du MS.225 équipée de 1 moteur Diesel "Clerget 14Fos" de 520 ch (388 kW)
Bibliographie
- Leyvastre 1969a : Pierre Leyvastre, La chasse avait besoin de suralimentation lorsque naquit le MS-225 !, Le Fanatique de l'aviation, no 3, , p. 14
- Leyvastre 1969b : Pierre Leyvastre, Par "navalisation" du MS-225 on obtint, en 1934, le Morane Saulnier 226, Le Fanatique de l'aviation, no 4, , p. 18
- Lecarme 1970 : Jacques Lecarme, j'ai piloté les Morane "Jockey", Le Fanatique de l'aviation, no 7, , p. 22
- Leyvastre 1970 : Pierre Leyvastre, MS-227 : avion-canon, Le banc d'essai d'une arme qui fit carrière, Le Fanatique de l'aviation, no 7, , p. 22
- Bergèse 1971 : Francis Bergèse, GC 1/7, Le livre de bord de deux escadrilles célèbres, Le Fanatique de l'aviation, no 24, , p. 18
- Cuny, Raymond 1981 : Jean Cuny et Raymond Danel, Les Nieuport Delage Ni-D 42 à Ni-D 82, Le Fanatique de l'aviation, no 136, , p. 6
- Botquin 1981 : Gaston Botquin, Marques et camouflages de l'Armée de l'Air 1935 1945, 1re partie, Le Fanatique de l'aviation, no 140, , p. 8
- Carlo 1989 : Lucchini Carlo, La mauvaise surprise du circuit des Alpes en 1937, Le Fanatique de l'aviation, no 238, , p. 20
- Bénichou 1993 : Michel Bénichou, La première patrouille de démonstration de l'Armée de l'Air, Le Fanatique de l'aviation, no 287, , p. 56
- Bénichou, Plocek et Saffek 1999 : Michel Bénichou, Petr Plocek et Ottakar Saffek, Quand l'acrobatie devint "de haute école", Le meeting de Vincennes en , Le Fanatique de l'aviation, no 360, , p. 54
Voir aussi
Liens externes
- Une liste des avions utilisés par l'armée de l'air entre 1930 et 1940. (assez général)
- Un site sur le groupe de chasse I/7 à Dijon qui l'utilisa pendant les années 1930
- Page Aviafrance sur l'appareil et sur ses dérivés
Liens internes